Le débat sur la fin de vie va reprendre lundi à l'Assemblée nationale. Ce texte élaboré par les députés d'Alain Claeys (PS) et Jean Leonetti (Les Républicains) et soutenu par le gouvernement, introduit en particulier un droit à une "sédation profonde et continue" jusqu'à la mort pour les malades en phase terminale et pour ceux qui font l'objet de traitements qui les maintiennent artificiellement en vie. Il a été rejeté par le Sénat, mais l’Assemblée se fait fort de rétablir la version initiale.
A cette occasion, les députés feront, une fois de plus, l’objet de pressions en tous sens. Le collectif anti-euthanasie "Soulager mais pas tuer" a organisé des rassemblements samedi à 11H00 devant les préfectures des 13 nouvelles régions françaises "pour alerter sur les dangers contenus dans le texte de loi et exiger la mise en place du plan de développement des soins palliatifs, promis et sans arrêt reporté depuis 2012. Parallèlement, des associations de familles de personnes handicapées réclament un "processus véritablement collégial" lorsqu'il est question de mettre fin à la vie d'une "personne dont on ne connaît pas la volonté". "La mort par arrêt de la nutrition et de l'hydratation ne peut pas être imposée à la famille d'une personne incapable d'exprimer sa volonté", s'indigne l'association de familles de traumatisés crâniens UNAFTC qui a lancé une pétition en ligne contre le projet de loi.
A l'inverse, les militants pro-euthanasie de l'ADMD (Association pour le droit à mourir dans la dignité) trouvent que le texte ne va pas assez loin, d'après eux, vers la légalisation de l'euthanasie. Cette association, qui revendique près de 60.000 adhérents, annonce une mobilisation lundi après-midi devant l'Assemblée nationale pour inviter les députés à "voter un amendement en faveur d'une aide active à mourir".A cette occasion, les députés feront, une fois de plus, l’objet de pressions en tous sens. Le collectif anti-euthanasie "Soulager mais pas tuer" a organisé des rassemblements samedi à 11H00 devant les préfectures des 13 nouvelles régions françaises "pour alerter sur les dangers contenus dans le texte de loi et exiger la mise en place du plan de développement des soins palliatifs, promis et sans arrêt reporté depuis 2012. Parallèlement, des associations de familles de personnes handicapées réclament un "processus véritablement collégial" lorsqu'il est question de mettre fin à la vie d'une "personne dont on ne connaît pas la volonté". "La mort par arrêt de la nutrition et de l'hydratation ne peut pas être imposée à la famille d'une personne incapable d'exprimer sa volonté", s'indigne l'association de familles de traumatisés crâniens UNAFTC qui a lancé une pétition en ligne contre le projet de loi.
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