« Surchargé », le centre hospitalier accueillerait des malades dont l’internement n’est pas ou plus justifié. Mais faute de mieux, ils y restent.
Ce cas n’est pas unique, loin de là. Mais « c’est le plus criant », soulève le praticien. Depuis quelques années déjà, les services psychiatriques tirent la sonnette d’alarme sur le manque de places dans les foyers ou « lieux de vie ». Des établissements adaptés aux personnes qui ne peuvent vivre seules. « Actuellement, on a un certain nombre de patients pour lesquels le séjour n’est pas ou plus requis, signale le chef du service, […] un certain nombre de patients où le séjour est parfois nuisible. » Or, le but du service et de « remettre un certain nombre de patients au travail et de sortir des patients de l’hôpital. »
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