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samedi 25 février 2012


Volume 170, Issue 1, February 2012, Pages 48–51

Représentation cinématographique de l’érotomanie

Résumé

Après un rappel des trois grandes dates de l’isolement de ce syndrome au sein des psychoses passionnelles par Esquirol, Ball et surtout Clérambault qui lui laissa son nom, nous insisterons sur deux points essentiels : le caractère stéréotypé de sa symptomatologie découlant essentiellement d’un mécanisme interprétatif et son évolution avec les stades classiques : Espoir, Dépit et Haine. Il n’est donc pas étonnant que, du fait du caractère à la fois passionnel et évolutif de ce qui a été nommé « la folie de l’amour chaste », ce sujet ait inspiré plusieurs films : trois films de fiction et un film d’après des faits réels.Adèle H présente l’histoire véridique de la fille de Victor Hugo, poursuivant d’Angleterre jusqu’en Nouvelle-Écosse un jeune officier présenté par elle à tous comme l’ayant épousée en secret. Les trois films fictionnels sont : Play misty for me où l’objet d’amour harcelé est un présentateur nocturne d’une petite station de radio californienne, À la folie pas du tout où le harcelé est un célèbre cardiologue que la jeune fille décrit comme son amant, et le troisième est Anna M. où le harcelé est un chirurgien orthopédique. On verra des invariants dans tous ces films avec toujours interprétations délirantes de toutes les phrases et même pensées de l’homme important choisi, puis accroissement progressif de l’agressivité, contre elle-même dans le cas d’Adèle H, contre cet homme dans les autres cas, pouvant aller jusqu’à la tentative de meurtre, etinefficacité des séjours en institutions psychiatriques.
Texte intégral ici

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