Davantage de psychose en ville qu’aux champs
Les populations urbaines sont bien plus concernées par les psychoses que celles des campagnes. Une tentative d’explication est fournie par des médecins de Cardiff (Royaume-Uni). Stanley Zammit et coll. se sont penchés sur une vaste cohorte suédoise de 203 829 personnes. Ils disposaient notamment de leurs données individuelles, scolaires ainsi que d’informations municipales et régionales. De fait, le risque de psychose était plus urbain que rural.
Au total, l’étude a relevé 328 cas de schizophrénie (0,16 %), 741 cas d’autres psychoses non affectives (0,36 %), 355 de psychoses affectives (0,17 %) et 953 de diverses psychoses (0,47 %).
Les différences entre ville et champ s’expliqueraient pour les psychoses non affectives par une fragmentation sociale dès le niveau de l’école. Pour tout type de psychose, la fragmentation sociale participerait, mais s’y ajoutent l’ethnicité et les privations.
Le travail souligne qu’afin de maintenir sa santé mentale, un individu doit ressentir un certain degré de sécurité, de cohésion sociale et d’esprit de communauté.
› Dr G. B.
« Arch Gen Psychiatry » 2010; 67(9): 914-922.
Quotimed.com, le 08/09/2010
Les populations urbaines sont bien plus concernées par les psychoses que celles des campagnes. Une tentative d’explication est fournie par des médecins de Cardiff (Royaume-Uni). Stanley Zammit et coll. se sont penchés sur une vaste cohorte suédoise de 203 829 personnes. Ils disposaient notamment de leurs données individuelles, scolaires ainsi que d’informations municipales et régionales. De fait, le risque de psychose était plus urbain que rural.
Au total, l’étude a relevé 328 cas de schizophrénie (0,16 %), 741 cas d’autres psychoses non affectives (0,36 %), 355 de psychoses affectives (0,17 %) et 953 de diverses psychoses (0,47 %).
Les différences entre ville et champ s’expliqueraient pour les psychoses non affectives par une fragmentation sociale dès le niveau de l’école. Pour tout type de psychose, la fragmentation sociale participerait, mais s’y ajoutent l’ethnicité et les privations.
Le travail souligne qu’afin de maintenir sa santé mentale, un individu doit ressentir un certain degré de sécurité, de cohésion sociale et d’esprit de communauté.
› Dr G. B.
« Arch Gen Psychiatry » 2010; 67(9): 914-922.
Quotimed.com, le 08/09/2010
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire