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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 18 août 2023

Etats-Unis Fournaise : à Phoenix, les hôpitaux traitent des patients en les plaçant dans des sacs mortuaires remplis de glace

par Anaïs Moran   publié le 16 août 2023

Plus de 300 personnes seraient déjà mortes à cause de la canicule extrême qui frappe depuis juillet la capitale de l’Arizona, où l’état d’urgence a été décrété. Les personnes âgées et les sans domicile fixe sont les plus touchés.

Toujours piégée par des températures caniculaires, la ville fournaise de Phoenix, aux Etats-Unis, compte déjà ses morts. Selon le département de santé publique du comté de Maricopa, pas moins de 300 personnes pourraient être décédées à cause de la vague de chaleur qui s’est abattue en juillet dans la capitale de l’Arizona. Si le mois de juillet a été le plus torride jamais enregistré sur Terre, Phoenix elle, a battu tous les records aux Etats-Unis, dépassant les 43° C sans discontinuité entre le 30 juin et le 30 juillet. Jamais la métropole, pourtant habituée à un climat désertique et aride, n’avait connu pareil enfer. Et cette épreuve est loin d’être terminée, puisque le service météorologique national américain (NWS) vient de lancer un «avertissement de chaleur excessive» pour ces mercredi 16 et jeudi 17 août. Les 44° C pourraient être atteints en journée et les nuits ne pas redescendre sous les 32° C. «Risque extrême de stress thermique et de maladie pour l’ensemble de la population. Evitez l’exposition au soleil de 10h à 18h», alerte le NWS.

Analyse Pendant l’été, l’hôpital «tient sur un fil»

par Apolline Le Romanser   publié le 18 août 2023

Régulations via le 15, temps de travail extensible, recours à du personnel extérieur ou retraité… Partout en France, pour faire face aux tensions de la période estivale, les équipes soignantes s’adaptent et cherchent des alternatives. Un bricolage qui a ses limites.

L’hôpital va-t-il tenir ? La question revient comme une ritournelle, au fil des cris d’alarme des soignants depuis plus de trois ans. Cet été encore, le système de soins souffre, entre les congés estivaux et l’afflux touristique. «La situation est plus grave que l’été dernier» alertait le 15 août Marc Noizet, président du Samu-Urgences de France (SUDF), au micro d’Europe 1. Et ce, malgré la «légère baisse des passages aux urgences en comparaison à la même période l’année dernière» comme nous l’avait assuré début août le ministère de la Santé. Partout en France, des établissements hospitaliers, petits comme grands, publics comme privés, manquent de personnel, doivent composer avec des plannings à trous. Et sont contraints de fermer des services, y compris d’urgences. Une autre ombre, qui n’a jamais tout à fait disparu, grandit aussi depuis début août : le Covid. Selon Santé publique France, plus de 900 passages aux urgences pour suspicion de Covid ont été répertoriés entre le 31 juillet et le 6 août, 31 % de plus que la semaine précédente. L’impact sur les hôpitaux «est faible» pour le moment, a affirmé la Direction générale de la santé le 11 août, mais la vigilance est de mise.

jeudi 17 août 2023

Éco-anxiété : repérer quand les émotions liées aux changements climatiques font trop souffrir

PAR 
 
PUBLIÉ LE 16/08/2023

L'appréhension des dangers qui pèsent sur la planète peut être forte. Ce mal-être n'est pas une maladie mais peut rendre malade si elle n’est pas repérée et perdure. Pour le Pr Antoine Pelissolo, chef du service de psychiatrie au CHU Henri-Mondor/Albert-Chenevier, l'éco-anxiété est « un état de malaise psychologique de degré variable, caractérisé par l’appréhension d’une menace plus ou moins éloignée dans le futur et significativement associée à la catastrophe écologique. Cette dernière est perçue comme incertaine, difficilement prévisible et peu contrôlable ».

Deux millions et demi de Français souffriraient d’éco-anxiété, qui pourrait devenir un problème de santé publique, au vu de l’accroissement et l’intensification des phénomènes climatiques.

Les personnes éco-anxieuses le sont devenues suite à une triple confrontation, à la fois aux événements climatiques extrêmes, aux données scientifiques, sources de forte inquiétude, et aux attitudes de non-prise en compte et d’inaction de la part d'autrui.

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Quand un médecin et son patient font la paire : portrait d'un oncologue engagé

Kate Johnson   25 octobre 2022

Notre consœur Kate Johnson a rencontré le Dr Eric Winer, actuel président de l'American Society of Clinical Oncology (ASCO) pour Medscape édition internationale. Dès les premiers instants dans son bureau, c’est le lien qu’il entretient avec ses patients qui prend le pas sur le reste. La relation médecin-patient, il lui voue une ferveur particulière, l’ayant lui-même expérimentée en étant hémophile et en ayant contracté VIH et hépatite C au cours de ses traitements, avant de devenir médecin oncologue.

New Haven, Etats-Unis – Le Dr Eric Winer est en train d’évoquer avec beaucoup d'affection ses anciens patients – dont beaucoup lui ont offert des souvenirs, accrochés dans son bureau – quand il se lève d'un bond de son bureau, disparaissant de ma vue, tandis que son récit se poursuit au milieu d'une série de cliquetis. Il émerge finalement avec un sourire, tient une seule raquette à neige et raconte : l’objet lui a été donné par une patiente qui lui a promis l'autre moitié de la paire s'il pouvait la garder en vie pendant 5 ans. Malgré la joie qu’il a ressenti à cette idée, il n'y est pas parvenu, cette histoire illustre néanmoins le partenariat qu'il entretient avec ses patients. L'échange de cette raquette avec la patiente a constitué l’équivalent d’une poignée de main  un accord tacite  signant qu’ils combattaient ensemble son cancer du sein.

Cela explique que le fil rouge choisi cette année par le Dr Winer soit "Le partenariat avec les patients, pierre angulaire des soins et de la recherche contre le cancer".

Il est en effet convaincu que les soins aux patients ne doivent pas s'apparenter à une mise en scène, mais plutôt à une coécriture du scénario. Il s'agit de « découvrir ce qu'ils veulent, quelles sont leurs valeurs, quelles sont leurs préférences », explique le Dr Winer à Medscape Medical News. « Et je pense qu'en oncologie, ce partenariat est particulièrement important  parce que le cancer fait tellement peur aux gens qu'ils ont besoin de sentir qu'ils ont un partenaire dans leur expérience. »

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Baisse du nombre de candidats PH : faut-il s'en inquiéter ?

 15 août 2023

Selon les données du centre national de gestion, le nombre de candidats au poste de praticiens hospitaliers ce printemps a baissé de 17% par rapport à l'an dernier. Ces statistiques méritent néanmoins d'être relativisées.

30 % seulement des postes vacants publiés pourvus

Voilà qui devrait apporter de l'eau au moulin des syndicats de praticiens hospitaliers, qui ont observé une grève les 3 et 4 juillet derniers. Le centre national de gestion (CNG), qui gère la carrière des praticiens hospitaliers, a annoncé que le nombre de candidatures aux postes de PH avait baissé cette année : 3.364 candidatures ont été reçues pour 10.846 postes, contre 4.056 candidatures l'an dernier. De quoi s'inquiéter ? Oui, selon le Pr Sadek Beloucif, président du syndicat Snam-HP : « Depuis 10 ans, nous constatons une aggravation de la situation. Sur 10.800 postes, 3.300 candidats environ ont été comptés contre plus de 4.000 candidats l'an dernier. La situation est très préoccupante. » Même constat pour l'intersyndicale Action praticien hôpital : « Quatre jours avant la grève des praticiens hospitaliers pour la reprise des négociations sur l’attractivité des carrières médicales hospitalières, le Centre National de Gestion publie les résultats du tour de recrutement du printemps 2023. Force est de constater que 30% seulement des postes vacants publiés sont pourvus, et que le nombre de candidats inscrits est inférieur à la « saison » 2022. Si les statistiques des PH 2023 n’ont toujours pas été rendues publiques, on peut s’inquiéter de savoir si les prises de postes de PH compenseront les départs. »

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Des signaux faibles préoccupants pour les établissements de santé

Serge Cannasse   23 févr. 2023

Après deux années de pause dues à l’épidémie de Covid-19, la HAS (Haute Autorité de santé) a repris la publication des résultats des IQSS (indicateurs de qualité et de sécurité des soins) des établissements de santé. Ces indicateurs poursuivent plusieurs buts : donner des éléments aux équipes hospitalières et aux professionnels sur la qualité de leurs pratiques, permettre le suivi de cette qualité par les pouvoirs publics, informer les usagers de l’hôpital et leur entourage, ainsi que les professionnels de ville et les parties prenantes de la vie hospitalière (élus, citoyens, etc).

Les indicateurs sont désormais au nombre de 30 au niveau national, couvrant quatre secteurs : médecine –chirurgie – obstétrique (MCO), soins de suite et de réadaptation (SSR), hospitalisation à domicile (HAD) et pour la première fois, psychiatrie (centrés sur les soins somatiques). Parmi eux, 23 sont disponibles par établissement. Ils sont publiés sur Qualiscope (https://www.has-sante.fr/jcms/c_1725555/fr/qualiscope-qualite-des-hopitaux-et-des-cliniques), site internet accessible au grand public, qui peut ainsi orienter ses recherches pour une hospitalisation. Il permet également aux professionnels hospitaliers de se situer par rapport aux autres établissements.

Des usagers globalement satisfaits

La HAS note que « malgré le contexte particulièrement délicat dans lequel s’inscrit le fonctionnement des établissements de santé » et la multiplication des alertes par les professionnels « sur leur incapacité à délivrer des soins de qualité », la perception globale des patients sur la qualité de leur prise en charge reste très positive. Ainsi, 8 patients sur 10 estiment que leur prise en charge est « bonne » voire « excellente » dans les secteurs MCO et SSR, ce chiffre atteignant 9 patients sur 10 en chirurgie ambulatoire. D’autres indicateurs ont une évolution positive, par exemple, ceux relatifs à la prise en charge de la douleur en MCO, plus de 9 établissements sur 10 ayant un niveau satisfaisant.

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Ehpad : enquête sur les freins à l’intervention des généralistes

 23 mars 2023

A retenir

  • Selon une enquête conduite en Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées), l’organisation autour de l’accueil des médecins généralistes est hétérogène, tant sur les modalités d’accueil que d’accompagnement (en chambre ou dans une pièce dédiée, avec ou sans formation à l’outil informatique local, accompagnement par un soignant de l’établissement ou non…). 

  • Les auteurs rappellent que l’activité des généralistes au sein des Ehpad est peu définie, a fortiori depuis que le médecin coordonnateur a un droit de prescription. Ils suggèrent des améliorations sur ces différents points afin de faciliter les visites et les soins assurés par les médecins traitants des résidents. « Une solution pourrait être la mise en place de médecins dédiés aux soins préventifs et curatifs en Ehpad, évitant ainsi la multiplication des intervenants, les oppositions d'avis et la prescription d'actes redondants » proposent-ils.



L’amendement qui met le feu aux poudres conventionnelles

Serge Cannasse   24 janv. 2023

L’ensemble des syndicats médicaux engagés dans les discussions conventionnelles les ont suspendues sine die le lendemain de l’adoption par l’Assemblée nationale de la proposition de loi déposée par Stéphanie Rist et surtout d’un amendement présenté au dernier moment par le Gouvernement et adopté dans la foulée. Le texte a en effet été voté par une très forte majorité des députés présents (73 pour, 0 contre, sur 88 votants)1. Il doit être à présent examiné par le Sénat.

Les médecins contestent sa principale disposition : « la possibilité pour un patient de consulter en première intention un professionnel de santé autre que son médecin traitant ou un médecin généraliste »2, c’est-à-dire un(e) infirmier(e) de pratique avancée (IPA), un masseur kinésithérapeute ou un orthophoniste. Le texte précise que ces professionnels doivent exercer « dans le cadre de structures d’exercice coordonné » (centre ou maison de santé, communauté professionnelle territoriale de santé, équipe de soins primaires ou spécialisés) et informer le médecin traitant des patients concernés de leurs démarches. Leurs possibilités de prescription seront définies par un décret. Elles peuvent porter, par exemple, sur les arrêts de travail, certains examens complémentaires, des appareillages, des antalgiques comme le paracétamol ou certains traitements d’affections intercurrentes dans le cadre d’un suivi programmé.

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Etat et police, rapports de pouvoirs

Mercredi 16 août 2023

Provenant du podcast

L'Invité(e) des Matins d'été

En 1983, Mitterrand avait qualifié de séditieux un mouvement de policiers qui avait fait suite à la mort de deux de leurs collègues ©AFP - Pierre GUILLAUD

Depuis une dizaine d’années, l’institution policière connait une crise : face à ce qu'elle considère comme une recrudescence des violences, un “malaise policier” se fait de plus en plus entendre. Une partie des effectifs s'oppose aux décisions de la justice, et derrière elle, à l'autorité de l'Etat.


Avec

  • Hélène L'Heuillet Psychanalyste, philosophe, maîtresse de conférences en philosophie politique et éthique à Sorbonne-Université

Hélène L'Heuillet, docteure en philosophie, revient dans les matins sur la contestation de la détention provisoire de leur collègue marseillais, soupçonné d'avoir gravement blessé le jeune Hedi, mais également celle du policier qui a tiré sur Nahel lors d'une intervention.

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Extension du domaine de la vaccination aux professionnels de santé

Jacques Cofard  16 août 2023

France – En plein mois d'aout, le ministère de la santé vient de publier au Journal officiel du 9 août deux décrets et trois arrêtés qui permettent d'étendre les compétences vaccinales des infirmiers, pharmaciens, sage-femmes, biologistes et internes. Ces textes sont la déclinaison de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2023. « Publication ce matin au Journal officiel des décrets élargissant les compétences vaccinales des pharmaciens, infirmiers et sage-femme. Un pas essentiel pour faciliter l’accès à la vaccination et améliorer la prévention », a salué le nouveau ministre de la santé, Aurélien Rousseau, dans un tweet daté du 10 aout.

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Rencontre avec Parole de Blouse : Entre exigence et émotions, la réalité du métier d'infirmière

 Aladom.fr, les services en personnes

Illustration de l'article Rencontre avec Parole de Blouse : Entre exigence et émotions, la réalité du métier d'infirmière

Infirmière depuis trois ans, Emma nous partage aujourd'hui sa vision du métier, son rapport à la profession et à toutes les dimensions que cela englobent. Elle nous parle de la relation avec les patients, de la mort, de ses engagements et nous ouvre en quelque sorte les portes du milieu hospitalier.

Publiée le 16 août 2023

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Remboursement psychologue : conditions et prix de la consultation

 Capital

Par Léa Boluze   le 

Vous ressentez de l'anxiété, un sentiment d’angoisse, de souffrance psychique ? Vous pensez être en dépression et vous envisagez d’avoir recours à un psychologue ? Mais combien coûte une séance ? Les consultations chez un psy sont-elles remboursées par la sécurité sociale ou la mutuelle ? Pouvez-vous bénéficier de séances gratuites grâce au dispositif MonParcoursPsy ? Réponses.

Combien coûte une séance chez le psychologue ?

Le prix d'une séance n'est pas fixe

Le coût d’une séance chez le psychologue est variable en fonction du professionnel et de la durée de la séance.

Prix moyen d'une consultation chez un psy

En moyenne, il faut compter entre 50 euros et 70 euros pour une séance. Mais certains psychologues pratiquent des tarifs moins élevés (entre 30 et 40 euros par séance) ou plus élevés (au-delà de 100 euros par séance). De nombreux psychologues proposent désormais des consultations en ligne. Le prix d’une téléconsultation peut aller de 30 à 80 euros. La durée de la séance varie en fonction du type de consultation.

Psychothérapeute, psychanalyste, psychologue ou psychiatre... quelles différences ?

Le psychologue

Le psychothérapeute est celui qui pratique la psychothérapie. Ce terme englobe à la fois les psychologues, les psychiatres et les psychanalystes. Dans le détail, le psychologue est un professionnel titulaire d'un Bac+5 en psychologie. Il est capable d'analyser et de comprendre le comportement de ses patients pour les accompagner et les aider à trouver des solutions à leurs souffrances mentales.

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« La façon dont on vit en Europe est en train de changer très profondément, plus vite qu’aux Etats-Unis »

Propos recueillis par (Londres, correspondance)  Publié le 14 août 2023

Le journaliste et chercheur franco-britannique Ben Judah détaille, dans un entretien au « Monde », les métamorphoses de l’Europe provoquées par l’immigration, le changement climatique et les bouleversements technologiques.

Journaliste, membre du groupe de réflexion américain Atlantic Council, Ben Judah vient de publier This is Europe. The Way We Live Now (Picador, non traduit), un long reportage réalisé sur cinq ans à travers le continent, qui raconte les transformations de l’Europe à travers l’histoire de ses habitants. En vingt-trois chapitres et autant de destins individuels s’expriment un immigré tunisien devenu imam à Avignon, un vigneron de Bourgogne face au changement climatique, un couple turco-autrichien qui s’est rencontré lors d’un échange Erasmus… Il n’y a ni commentaire ni grande leçon, simplement des constatations à hauteur humaine par un Franco-Britannique qui a grandi à Bucarest, Belgrade et Londres, a passé quelques années à Moscou et vit aujourd’hui entre New York et Londres.

Santé mentale et photographie : ces séries qui expriment les maux

10 août 2023   

Santé mentale et photographie : ces séries qui expriment les maux

© Lawrence Hardy

L’été est souvent synonyme d’accalmie et peut se présenter, dans certains cas, comme le moment opportun de faire le point sur sa santé mentale. La rédaction de Fisheye a sélectionné pour vous une série de projets qui abordent cette thématique.


Êtes-vous sûr d'être en bonne santé ?
La photographie, une thérapie visuelle


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mercredi 16 août 2023

Fermeture prolongée pour le Centre de psychiatrie communautaire des Montagnes

15.08.2023 

L’établissement de soin situé à La Chaux-de-Fonds doit fermer ses portes pour plus d’une année. La tempête du 24 juillet a fortement endommagé la structure du bâtiment, devenu inutilisable

Le Centre de psychiatrie communautaire des Montagnes a été endommagé par la tempête chaux-de-fonnière du 24 juillet. (Photo : CPCM / David Marchon).

Le Centre de psychiatrie communautaire des Montagnes a été endommagé par la tempête chaux-de-fonnière du 24 juillet. (Photo : CPCM / David Marchon).

Plus d’une année de fermeture pour le Centre de psychiatrie communautaire des Montagnes. Victime de la tempête qui a touché La Chaux-de-Fonds le 24 juillet, le bâtiment du CPCM présente des dommages importants. La réouverture, initialement prévue pour le 13 août, devra attendre encore plus de 12 mois. 

Si les travaux prennent autant de temps, c’est à cause de l’ampleur des dégâts. Des pans de murs se sont détachés de la structure centrale du bâtiment, créant des espaces de plusieurs centimètres entre le sol et les parois extérieures. 

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Services d'urgences fermés : "La situation ne fait qu'empirer années après années", alerte le Syndicat national des professionnels infirmiers

Publié 

Plusieurs services d'urgences limitent leur accès jusqu'à ce mardi, faute de personnel. "Les gens fuient parce qu'ils refusent de travailler sous-payés en sous-effectif", estime ce lundi le porte-parole du Syndicat national des professionnels infirmiers.

Les urgences du Centre Hospitalier Emile Muller de Mulhouse, le 31 décembre 2022. (VINCENT VOEGTLIN / MAXPPP)

Les urgences du Centre Hospitalier Emile Muller de Mulhouse, le 31 décembre 2022. (VINCENT VOEGTLIN / MAXPPP)

"La situation ne fait qu'empirer années après années", alerte Thierry Amouroux, le porte-parole du Syndicat national des professionnels infirmiers, lundi 14 août sur franceinfo, alors que l'accès aux urgences est limité jusqu'au 15 août dans plusieurs villes de France comme Fougèresen Ille-et-Vilaine ou Langon en Gironde, à cause de manque de personnel. Les salaires inférieurs à la moyenne européenne et les conditions de travail difficiles pour la profession expliquent les "60 000 postes infirmiers vacants dans les établissements de santé publics et privés", selon le syndicaliste.