blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 20 avril 2023

« En psychiatrie, se priver de molécules ayant des effets bénéfiques est un choix regrettable »

Publié le 17 avril 2023 

TRIBUNE

Tous les traitements ont leur place en psychiatrie dès lors qu’ils font l’objet d’une évaluation scientifique, affirment quarante-deux jeunes psychiatres qui répondent, dans une tribune au « Monde », au rapport du Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge, mettant en cause la prescription médicamenteuse chez l’enfant.

Dans son rapport du 7 mars (« Quand les enfants vont mal : comment les aider »), le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA) décrit une augmentation de la prescription de psychotropes chez les enfants et les adolescents. Il conviendrait de mettre en miroir ces prescriptions (2,5 % des enfants et adolescents, selon le HCFEA) avec la prévalence très élevée des troubles psychiatriques dans cette population (13 % selon le rapport de la Cour des comptes du 21 mars).

Ce Haut Conseil suggère que cette augmentation de la consommation de psychotropes serait forcément néfaste et affirme qu’il n’y a « pas de preuve d’une étiologie biologique des troubles mentaux » chez les enfants.

Deux personnalités qualifiées au sein du HCFEA, Sébastien Ponnou et Xavier Briffault accusent les tenants de la psychiatrie biologique, qui serait impliquée, selon eux, dans les pires dérives et la « surmédication », avec des résultats thérapeutiques limités. Sans doute les partisans de la différence entre le corps et l’esprit espèrent-ils réactiver le vieux conflit dualiste et opposer psychanalyse et biologie.

En tant que jeunes psychiatres, au fait des avancées majeures de notre discipline, nous nous étonnons de ces prises de position qui sont à rebours des connaissances scientifiques récentes et ne permettent pas d’améliorer les soins proposés aux personnes concernées par les troubles psychiques.

SFD 2023 - Éthique : où se situent les frontières entre médecine, la télésanté et intelligence artificielle ?

Actualités    23 mars 2023

Le numérique a fait de la médecine conventionnelle une médecine augmentée bien réelle. Il implique cependant un certain nombre de questionnements et responsabilités nouvelles pour le prescripteur, qui ont été évoquées dans le cadre du Congrès de la Société Francophone du diabète(SFD, 21-24 mars 2023, Montpellier).

La littérature met parfaitement en lumière l’essor de l’Intelligence Artificielle (IA) dans le champ de la médecine, et plus particulièrement dans le diabète et l’obésité. La puissance de l’IA permet d’ores et déjà d’aider les médecins dans des démarches diagnostiques – de la rétinopathie diabétique par exemple-, pronostiques -AdDiarem dans la prédiction de l’évolution du diabète après chirurgie bariatrique- ou d’ajustement thérapeutique – dans les pompes à insuline. Mais elle peut aider à aller au-delà : car l’obésité est liée à une multitude de paramètres biologiques, cliniques, environnementaux, psychologiques et sociaux qui induisent des phénotypes, des stades de progression et des trajectoires disparates, et une variabilité de réponses thérapeutiques et de parcours de soins. La médecine conventionnelle prend en charge les patients en accord avec la médecine des preuves, qui repose sur des moyennes, et qui est orientée selon le phénotype. L’IA pourrait aider à proposer une médecine véritablement personnalisée grâce à des algorithmes intégrant la multitude des paramètres d’intérêt, notamment ceux des -omics (génome, transcriptome, microbiome…). « On a besoin de cette collaboration avec l’IA,supervisée par une garantie humaineloyale et transparente, a reconnu le Pr Karine Clément (Pitié-Salpêtrière, Paris). Mais il faut que l’on puisse lui faire confiance. Il va être nécessaire que développeurs et médecins aient le même langage, les mêmes enjeux. Il faut un partenariat précoce pour construire ces outils ». Et notamment sélectionner l’objectif de l’algorithme : il sera très différent s’il vise à réduire ou identifier une situation de gravité, ou s’il vise la qualité de vie du patient. « Jusqu’à quel point l’IA décidera de notre santé ? Elle peut nous aider dans certaines situations pour stratifier les patients, aider au pronostic, répondre à des problèmes de désertifications. Elle peut surtout être un outil qui nous aide à retrouver du temps avec nos patients » a -t-elle insisté.

Lire la suite ...


Les antidépresseurs ont-ils un intérêt réel dans la douleur chronique ?

Agnès Lara   14 mars 2023

À retenir

  • Une revue de la littérature a interrogé l’efficacité de 42 antidépresseurs dans 26 pathologies.
  • Une efficacité des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine/noradrénaline (IRSNa) a été observée pour les douleurs lombaires chroniques, les douleurs post-opératoires, la fibromyalgie et les douleurs neuropathiques, avec un niveau de certitude modéré.
  • Toutes les autres comparaisons à un placebo (n=31) n’ont pas montré d’efficacité ou n’ont pas permis de conclure sur ce critère.
  • Selon les auteurs, « ces résultats incitent à une approche plus nuancée lors de la prescription de ces molécules dans la douleur ».


Nouvelles recommandations américaines sur les troubles du comportement alimentaire

Kelli Whitlock Burton   19 mars 2023

L'American Psychiatric Association (APA) publié une actualisation de ses recommandations pour la prise en charge des troubles du comportement alimentaire (TCA), la première mise à jour en 16 ans.

Ces recommandations actualisées portent principalement sur l'anorexie mentale, la boulimie et l'hyperphagie boulimique et comprennent des recommandations pour le dépistage et le traitement.

« Les troubles alimentaires sont souvent méconnus et non traités », a déclaré la Dre Catherine Crone, présidente du groupe de travail, dans un communiqué de l'APA.

Lire la suite ...


Des mesures en faveur de la santé des professionnels de santé

Serge Cannasse    12 avr. 2023

À l’issue de la conférence « Tous acteurs de la santé des professionnels de santé » (31 mars 2023), Agnès Firmin le Bodo, ministre déléguée en charge de l’Organisation territoriale et des Professions de santé, a posé le constat d’un effort national à accomplir pour améliorer l’état de santé de ces derniers. En effet, un quart d’entre eux signalent qu’ils sont en mauvaise santé. Sont mis en cause le surmenage, la confrontation à la violence, le déséquilibre entre vie professionnelle et vie privée, l’organisation et les conditions de travail. Sont particulièrement concernés les professionnelles et les étudiants des métiers de la santé.


Les métamorphoses s’exposent à la Cité des sciences

Publié le 15 avril 2023

CHRONIQUE

Florence Rosier

Destinée aux enfants entre 6 et 11 ans, cette sensibilisation aux joies de l’observation scientifique joue sur le don des petits à faire dialoguer la science et l’imaginaire.

Vue de l’exposition « Métamorphoses ».

Une exposition conçue pour sensibiliser les 6 -11 ans aux joies de l’observation scientifique, voilà qui n’est pas si fréquent. Celle qui s’est ouverte, mardi 4 avril, à la Cité des sciences et de l’industrie, entend rallier ce jeune public autour de la question des métamorphoses. Mutations à l’œuvre dans le monde du vivant ou dans la matière ; changements d’humeur ; transformations de l’énergie ; métamorphoses des personnages de contes : autant d’évolutions présentées à cet âge, lui-même soumis à de grandes transformations.

mercredi 19 avril 2023

CLINIQUE DE L’ADOLESCENT


« Adolescence » est un signifiant dont ni Freud ni Lacan ne font usage en tant que concept psychanalytique. Il s’associe volontiers à celui de « crise », dont la forme dessine les contours de notre lien social, héritier du siècle des lumières et du discours de la science. En fonction des époques, l’adolescence a pris des visages différents dans le champ social. Sous les masques sociaux qui la dessinent s’expriment une mutation psychique profonde, celle de la puberté, mutation qui convoque la structure inconsciente de chacun.

Lire la suite ...


Au CHU de Lille, l'imagerie cérébrale au service des maladies psychiatriques

Mercredi 19 avril 2023

Provenant du podcast

Le Reportage de la Rédaction

Marjorie réalise l'examen d'un malade, grâce à une IRM 3T à Lille. ©Radio France - T.S.

20% de la population souffre de maladies pychiatriques en France, soit plus de 13 millions d'individus, souvent très stigmatisés. Afin d'aider ces patients, les neuroradiologues cherchent, grâce aux IRM, à voir toujours plus finement ce qu'il se passe dans leur cerveau.

Longtemps la société a pensé que les « fous » étaient des individus irrationnels, dont les délires ne pouvaient pas être compris des autres. Le regard, heureusement, sur la maladie mentale a évolué au cours des siècles passés.

Mais ce n’est que depuis les années 1980, qu’on utilise l’imagerie pour décrypter les troubles psychiatriques. Et c’est encore plus récemment, depuis le début du XXIè siècle que l’on peut regarder, grâce à des techniques toujours plus puissantes, comment fonctionne le cerveau et même comment se produisent - par exemple - les hallucinations.

Lire la suite et écouter le podcast ...


Pourquoi les Américains meurent de plus en plus jeunes

Par (New York, correspondant)  Publié le 18 avril 2023

L’espérance de vie aux Etats-Unis s’établit à 76,1 ans, au plus bas depuis 1996. Les armes, les accidents de voiture et les overdoses décimant les plus jeunes sont les principales causes de cette situation.

Le cimetière d’Arlington, dans l’Etat de Virginie, le 11 novembre 2021.
Au cimetière de Los Angeles, lors de la célébration de Memorial Day.

Le chiffre est connu, l’espérance de vie américaine est en chute libre depuis plusieurs années et s’établissait à 76,1 ans en 2021, soit le plus bas niveau depuis 1996, selon les données du NCHS (Centre national de statistiques sur la santé) de 2022. Le recul depuis 2019 est de 2,7 ans, du jamais vu depuis le début des années 1920, et le Covid-19 n’explique pas tout.

La psychiatrie au péril du libéralisme autoritaire

 Accueil

Publié le Mercredi 19 avril 2023

La psychiatrie publique était jusqu’à présent une exception dans le système de santé français. Sous le nom de psychiatrie de secteur, elle mettait à la disposition des patientEs un système de soins public et gratuit, permettant d’assurer sur tout le territoire la prévention, l’accueil, les soins et le suivi des patientEs.

Cette prise en charge était permise par la présence d’une même équipe « pluridisciplinaire »1 sur un territoire d’environ 60000 habitantEs, travaillant dans et hors hôpital. Les centres médico-psychologiques (CMP), les équipes de soins à domicile, les hôpitaux de jour implantés dans les villes et les quartiers donnaient la possibilité de pratiquer, dans la proximité, une psychiatrie « ouverte » en lien avec la cité (familles, médecins, travailleurEs sociaux, éluEs, associations). L’hospitalisation dans le service d’un centre hospitalier n’était, dans ces conditions, qu’une modalité de soin possible pour un temps limité.

Lire la suite ...


mardi 18 avril 2023

Présomption de culpabilité des professionnels de santé en cas de fraude détectée ?

21/04/2023

Selon les syndicats de kinésithérapeutes, d’infirmiers libéraux et de médecins, le plan de lutte contre la fraude sociale, qui sera bientôt présenté par le ministre des Comptes publics, pourrait contenir une mesure autorisant la suspension automatique de la prise en charge des cotisations sociales d’un professionnel libéral par la CPAM dès qu’une fraude est identifiée, et ce sans attendre les résultats de la procédure judiciaire.


Vidéo : tout savoir sur le Master en Sciences Infirmières !

LIEGE université

Medecine

20 avril 2023

BELGIQUE

Une formation conjointe au coeur des enjeux du secteur


Le Master en Sciences Infirmières en images

Vous êtes passionné·e par les soins infirmiers et vous sentez que vous pouvez aller plus loin dans votre profession ? Apprenez-en plus sur le métier d' "infirmier de pratique avancée", sur l'organisation de la formation et ses nombreux avantages (stage, enseignement à distance, expérience à l'étranger...) !

Au sein du Pôle Liège-Luxembourg, cette formation est organisée conjointement par quatre partenaires - ULiège, HELMo, HEPL et HERS - et aboutit à une co-diplomation. L’excellence clinique conjuguée à l’expertise de ces partenaires variés et complémentaires confère aux futur.e.s diplômé.e.s le profil attendu par le secteur des professionnel.le.s de la santé.

Le Master en Sciences Infirmières (MSI) offre une réponse concrète à une demande appuyée du secteur, à un besoin socioéconomique avéré et à un enjeu sociétal.



Nicolas Philibert, filmer une psychiatrie à visage humain

Lundi 17 avril 2023

Nicolas Philibert lors de sa remise du prix de l'Ours d'or à la 73ème édition du festival de Berlin, le 25 février 2023. ©AFP - JOHN MACDOUGALL

Le documentaire "Sur l'Adamant" du Français Nicolas Philibert a remporté l'Ours d'or de la 73e édition du festival de Berlin. Le réalisateur nous montre les patients et le personnel soignant d'un centre de jour où l'on pratique une psychiatrie à visage humain. 


Avec

Lire la suite et écouter le podcast ...


A bord de « L’Adamant », à Paris, un certain regard sur la psychiatrie

Par    Publié le 17 avril 2023

C’est jour de grève des transports, ce 23 mars, mais il en faut plus pour empêcher les habitués de L’Adamant de rejoindre cette péniche en bois sombre, amarrée depuis l’été 2010 au port de la Râpée, à Paris, au pied du pont Charles-de-Gaulle, sur la rive droite de la Seine. De l’extérieur, L’Adamant est un grand ­rectangle percé de multiples fenêtres surplombées de volets de bois. La grille est ouverte et on y entre sans avoir à montrer patte blanche. Il arrive même que des touristes, déambulant sur les quais, franchissent la passerelle, prenant l’embarcation pour une buvette.

Mais qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il y ait grève, chaque jour une quarantaine de patients passe quelques heures ou la journée entière dans ce centre de jour du Pôle Paris Centre, à la fois hôpital de jour et centre d’accueil thérapeutique à temps partiel. En janvier 2022, deux cents patients adultes étaient inscrits à L’Adamant.

Cette équipe accompagne les prisonniers souffrant de troubles psychiatriques sévères lors de leur sortie

Publié le 

L'hôpital psychiatrique Gérard Marchant, à Toulouse, vient d'inaugurer son unité EMOT. Depuis un an, une équipe mobile accompagne des détenus souffrant de troubles psychiatriques sévères au moment de leur libération. Les semaines qui suivent leur sortie de prison constituent une période critique où les risques de mortalité sont majeurs. 

Après la prison, ses barreaux et ses murs, le vertige. Pour les anciens détenus, la période qui suit la libération est synonyme de grande vulnérabilité, avec un risque plus important de mortalité. Et c'est encore plus vrai lorsqu'ils souffrent d'une maladie psychiatrique. 


Comment ça va, la santé mentale ?

Lundi 10 avril 2023

Et vous, comment va votre santé mentale ? ©Getty - CSA-Printstock

Provenant du podcast

Sans oser le demander

Discutée, médiatisée, questionnée, la santé mentale reste un concept récent. Comment est-on passé de la maladie à la santé mentale ? Comment ce modèle est-il né et avec quelles implications ? Responsabilité individuelle et collective, on retrace l’histoire et les effets de ce concept.


Avec



Violence: une professeure crainte une stigmatisation des maladies mentales


MONTRÉAL — Emmanuelle Bernheim, titulaire d’une chaire de recherche du Canada, craint que les récentes tragédies ayant frappé le Québec stigmatisent les gens souffrant de maladie mentale.

Par exemple, la sergente Maureen Breau de la Sûreté du Québec a été poignardée le 27 mars lors d’une intervention par un homme qui aurait éprouvé des problèmes de santé mentale. Cet individu, qui a été abattu par la police, avait été déclaré non criminellement responsable au moins cinq fois pour des infractions passées.

Lire la suite ...


"Quoicoubeh", "quikiriki", "commandant de bord"... D'où viennent ces expressions qu'utilisent les enfants (et agacent leurs parents)

Écrit par Adrien Gavazzi

Commettre des fautes de français (l'usage du pluriel à "retenue"), tout en faisant la chasse aux expressions que plébiscitent les adolescents : dans cet établissement scolaire, on n'est semble-t-il pas à un paradoxe près.

Commettre des fautes de français (l'usage du pluriel à "retenue"), tout en faisant la chasse aux expressions que plébiscitent les adolescents : dans cet établissement scolaire, on n'est semble-t-il pas à un paradoxe près. • © DR

Toujours aussi inventifs pour s'approprier la langue française, les jeunes puisent aujourd'hui dans les réseaux sociaux pour se forger un discours bien à eux. Ajoutez-y l'argot de Marseille, et vous y perdrez votre latin.

Autant jouer cartes sur table : l'auteur de ces lignes confesse ne pas avoir d'enfant. Mais il côtoie suffisamment de parents pour savoir combien ils peinent, parfois, à déchiffrer le langage codé de leurs ados. Non pas qu'ils bougonnent ou qu'il maugréent : ils argotent. Et s'amusent à faire de vos conversations du dimanche, autour du gigot, des dialogues de sourds : 

"Mon crush m'a nexté, j'ai trop l'seum alors je l'ai ghosté ! 

- Quoi ?

- Quoicoubeh !"

Et ainsi de suite.

(PS : pour la compréhension des lignes qui précèdent, on proposera la traduction suivante : "le mec / la nana sur qui je suis en kif est passé.e à autre chose, je suis deg, alors j'ai fait le mort".)

L'argot, ça fait belle lurette 

Si vos ados vous parlent chinois, ne leur jetez pas la pierre. Laissez béton, dirait Renaud. Et souvenez-vous du parler branché ou du parler coolpost-Mai 68, aujourd'hui ringardisé ("Wah l'aut' eh, vise un peu la dégaine !").

Lire la suite ...


Santé mentale : les États-Unis pourraient bientôt autoriser les thérapies à base de MDMA

 

 21 avril 2023

Champignons magiques, LSD, ecstasy… Les études scientifiques ont radicalement changé les perceptions sur la valeur thérapeutique des drogues illicites depuis quelques années. Alors que les antidouleurs légaux à base d'opiacésont fait un demi-million de morts aux États-Unis en 20 ans, de plus en plus de processus thérapeutiques se tournent vers des molécules illégales à l'image sulfureuse pour tenter de traiter les troubles particulièrement difficiles à prendre en charge, comme la dépression, ou le stress post-traumatique. Et c'est justement cette dernière pathologie que des experts américains de la Multidisciplinary Association for Psychedelic Studies (MAPS) tentent de soigner depuis des dizaines d'années grâce à la MDMA

Lire la suite ...


Dépression et anxiété : quand l’activité physique rivalise avec les traitements standards

Vincent Richeux  20 avril 2023

Sydney, Australie — Selon une revue de la littérature australienne portant sur plus de 1 000 essais randomisés, l’activité physique serait plus efficace qu’une psychothérapie ou que les médicaments pour réduire les symptômes de la dépression ou de l’anxiété [1]. Si une pratique vigoureuse n’est pas nécessaire pour obtenir un effet significatif, les exercices d’intensité élevée sont associés à une amélioration plus nette des symptômes.


lundi 17 avril 2023

JO Paris 2024 : qu’en est-il de l’accessibilité aux Jeux des personnes en situation de handicap ?

par Honorine Soto   publié le 16 avril 2023 à 20h43

A un an et demi des Jeux olympiques et paralympiques, APF France handicap et d’autres associations s’inquiètent de l’avancée du chantier. Tandis que les partenaires organisateurs sont unanimes : l’événement sera accessible à tous.

«On ne va pas rendre accessible en 500 jours ce que l’on n’a pas fait depuis quarante ans», affirme Arnaud de Broca, président du collectif Handicaps. L’accessibilité aux transports, aux voiries, aux sites olympiques ou encore aux hébergements font partie des préoccupations. Début février, APF France Handicap a tiré la sonnette d’alarme en publiant une tribune dans le Monde. «Il n’y avait aucun pilotage politique pour organiser l’accessibilité à tous. On a frôlé le scénario catastrophe», explique Pascale Ribes, présidente de l’association signataire. La tribune a eu l’effet escompté : la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, s’est emparée du sujet en créant un groupe de travail spécifique.