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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 11 avril 2023

« Je vis seul(e) mais je suis heureux/se ! »

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07/04/2023


Selon une étude de l’Insee, plus de 9 millions de personnes vivent seules en France et parmi elles, plus de la moitié sont des seniors. Même si certains ont fait le choix d’être seul et le vivent bien, la solitude peut parfois conduire à l’isolement. Il convient donc de trouver des activités pour maintenir un lien social. 


Une pause avec soi-même

La solitude est une situation que l’on choisit rarement. Retraite, déménagement, maladie, rupture amoureuse ou familiale… Les causes de la solitude sont nombreuses. Identifier la raison de cet isolement, permet d’y voir plus clair. Vaincre la solitude passe souvent par un changement d’état d’esprit et une modification de ses habitudes.

 

Éviter l’isolement

Être seul(e) est souvent facteur de dépression et de perte d’estime de soi qui peut amener à un comportement plus négatif et critique. Le premier pas ? Se prendre en main. Comment ? On démarre avec une bonne hygiène de vie : alimentation, activité physique, sorties. Il s’agit de ne pas se laisser aller et se motiver. On le sait, s’extraire de la solitude demande du courage mais à partir de 60 ans, il est temps de vivre pleinement. Et si vivre seul était au final une vraie opportunité de vivre pour soi : une liberté totale, une paix avec soi-même…


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Atteints de la maladie de Charcot, ces Français font le choix du suicide assisté en Suisse

Le 






Des malades, qui se savent condamnés, font le choix de préparer leur mort. Si cela n'est pas possible en France, beaucoup se rendent en Suisse pour bénéficier d'un suicide assisté. C'est le cas de l'ancien journaliste Charles Biétry, atteint de la maladie de Charcot, qui a confié avoir préparé son suicide assisté dans le pays frontalier. 


Migrants «115 de la débrouille» : à Paris, des tentes d’exilés dans des locaux de start-up

par Gurvan Kristanadjaja   publié le 10 avril 2023

Face à la saturation des centres d’hébergement et aux expulsions de réfugiés hors de la capitale, des propriétaires privés, sensibles à leur situation, mettent temporairement leurs locaux vacants à la disposition d’associations d’aide aux migrants.

C’est un grand duplex désaffecté de 500 m² au fond d’une cour pavée du XXe arrondissement de Paris. On y entre par une petite porte en bois qui donne sur un couloir exigu, au bout duquel sous les néons blafards d’une grande pièce à vivre… des dizaines de tentes ont été déployées. Lorsqu’on monte l’escalier, plusieurs autres abris sont installés entre quatre murs avec vue sur les terrasses voisines. Assis sur un matelas gonflable, Ali (1), un Ivoirien de 17 ans, mordille une cuisse de poulet. Il scrute autour de lui et plaisante : «C’est ici qu’on habite maintenant. C’est beau, hein ?»

La philosophe Claire Marin : “J’ai cherché à comprendre l’euphorie des débuts, face à la nouveauté”

Par  Juliette Cerf  Publié le 06 avril 2023

Deuils, ruptures, rencontres. Pour la philosophe, très attachée à la transmission, chaque étape de la vie est un nouveau départ. Dont elle entend saisir l’intensité, dans son nouveau livre, “Les Débuts. Par où commencer ?”.


La philosophe Claire Marin chez elle à Paris, le 23 mars 2023.

La philosophe Claire Marin chez elle à Paris, le 23 mars 2023.  Photo Roberto Frankenberg pour Télérama

«Nous sommes cette drôle d’espèce qui commence son existence dans la certitude de sa fin à venir. Nous nous efforçons d’apprendre ce que nous oublierons, nous aimons ceux qui dispa-raîtront, nous soignons ceux qui s’effacent. » Les mots si justes de Claire Marin touchent en plein cœur ce que nous sommes : ce mélange cabossé de fragilité et de créativité, de précarité et d’entraide, de dépendance et de force. Pour saisir la richesse de nos identités, toujours multiples et souvent paradoxales, la philosophe née en 1974, professeure en classes préparatoires aux grandes écoles, s’intéresse aux moments clés de l’existence, comme les maladies, les déplacements, les naissances, les deuils, les ruptures, qui, à chaque fois, affectent et reconfigurent le sens de notre vie. Des périodes d’intense « désorientation existentielle », des épreuves tout à la fois terriblement banales et extrêmement violentes pour chacun.

Apôtre oubliée, femme de Jésus, icône féministe : qui est Marie-Madeleine ?

Par   Publié le 10 avril 2023

Figure importante des liturgies de Pâques, Marie de Magdala – ou Marie-Madeleine – tient une place centrale dans les Evangiles. Mais la compréhension de cette figure, qui inspire aujourd’hui les courants féministes chrétiens, a été déformée par de nombreuses légendes, dont certaines ont la peau dure.

Tahar Rahim et Rooney Mara dans « Marie Madeleine » (2018), film de Garth Davis.

Présentée tour à tour comme une sainte, une mystique, une prostituée, une coiffeuse ou une noble, nue ou austèrement habillée, pécheresse repentie voire amante du Christ : pendant des siècles, Marie de Magdala – d’où dérive le prénom Marie-Madeleine en français – a enflammé les imaginaires, abondamment exprimés à travers la littérature, la peinture, et même le cinéma. Personnage central des liturgies de Pâques en tant que témoin de la Résurrection de Jésus, elle reste largement incomprise.

Avez-vous lu "Mars" de Fritz Zorn ?

Vendredi 14 avril 2023

Une nouvelle traduction de "Mars" de Fritz Zorn, par Olivier Le Lay,  vient de paraître. ©Radio France - Le Book Club

A l'occasion de la parution d'une nouvelle traduction par Olivier Le Lay, le Book Club invite les auteurs Philippe Lançon et Georgina Tacou pour redécouvrir l'unique oeuvre de Fritz Zorn, "Mars", essai autobiographique, critique acerbe de la bourgeoisie et ultime cri de douleur d'un auteur mourant. 


Avec

Son texte puissant a fasciné toute une génération, dès  sa parution française en 1979. Mars est l'œuvre unique de Fritz Zorn, auteur suisse qui commence à écrire en 1976  alors qu'il est mourant, souffrant d'un cancer à seulement 32 ans. Zorn tient sa famille pour responsable du développement de sa maladie : profondément dépressif depuis l'enfance, il considère que la tumeur dont il est atteint est une manifestation de la souffrance qu'il a enduré toute sa vie à cause du conformisme social et familial auquel il a été contraint. Il débute son roman par les mots : Je suis jeune, riche et cultivé ; et je suis malheureux, névrosé et seul.

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PsyGPT : Seriez-vous prêts à entamer une analyse avec un bot ?

Pascal Neveu  

Pascal Neveu est directeur de l'Institut Français de la Psychanalyse Active (IFPA) et secrétaire général du Conseil Supérieur de la Psychanalyse Active (CSDPA). Il est responsable national de la cellule de soutien psychologique au sein de l’Œuvre des Pupilles Orphelins des Sapeurs-Pompiers de France (ODP).

Atlantico : Alors que l’on ne cesse de parler de l’IA et de ses miracles, certains s’imaginent que cette dernière pourrait remplacer le thérapeute. Les patients pourraient-ils être ouverts à une telle évolution ?

Pascal Neveu : En premier lieu je me permets de rappeler un chiffre : 1 Français sur 5 (soit environ 13 millions de personnes) souffrent de troubles psychiatriques. C’est sans compter les suivis thérapeutiques qui ne relèvent pas de la psychiatrie, mais de la psychanalyse, la psychothérapie, et d’autres formes d’accompagnement.

Il est très clair que l’IA ne peut pas remplacer une thérapie, mais il y a des applications très intéressantes sur lesquelles on travaille depuis plusieurs années. Le système s’est développé depuis 2017.

Par exemple il est déjà répertorié plus de 300 applications afin de gérer l’anxiété ! Mais faut-il encore tomber sur la bonne… efficace !

Le monde bouge, et d’autant plus suite à la COVID-19, sur un plan professionnel, médical, scientifique… Le fait d’avoir été « retranché » chez soi, sur soi, a fait repenser notre monde, créer et innover des solutions alternatives, déjà à la pointe, comme l’IA.

Les patients ont été fortement impactés même si les dérogations existaient, mais par exemple entre Paris et la Province nous observions dans le besoin et la demande  un différentiel énorme entre ceux qui voulaient une rencontre présentielle sur Paris, et d’autres acceptant la visio (forme téléconsultation) en province. Et en même temps j’observais le nombre de patients psychotiques en errance dans les rues.

La solution rattachée au fameux Chat-GPT, nommée Replika peut être une solution d’étayage pour certains patients, je vais y revenir.

Est-ce possible d’envisager une IA remplaçant complètement un thérapeute ? Pourquoi ? Que manque-t-il à l’IA ?

A ce jour, ll ne manque pas grand chose… sauf qu’en tant que clinicien il manque :

- L’interaction psy-patient, l’humanité, et la communication-non verbale que perçoit le thérapeute

- L’impossibilité de programmer une abréaction (disons une catharsis, une libération de ses tourments) face à un monde virtuel


- La relation transférentielle essentielle lors de tout suivi thérapeutique


Mais mon amie Sophie Zakka qui est enseignante à l’Ecole Centrale de Nantes, de réputation internationale (et d’ailleurs décorée par le Ministère de la Recherche et de l’Enseignement supérieur) a développé des travaux hallucinants avec des résultats qui perturbent le monde « psy »

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Turquie : de nombreux rescapés du séisme souffrent de stress post-traumatique


10/04/2023

Certains dorment à peine ou redoutent les intérieurs. D'autres ont développé une peur intense de la montagne qui leur apportait auparavant bien-être et réconfort.

Dans le sud de la Turquie, accrochés au pied des falaises qui dominent Antakya, les rescapés du tremblement de terre qui a fait au moins 50 000 morts en février souffrent, deux mois plus tard, d'une anxiété et d'un malaise persistants.

Ce sentiment d'angoisse ne les quitte plus depuis qu'ils ont tout perdu - leur toit, leurs proches et souvent leur emploi - dans la nuit du 6 février.

Cuma Zobi connaît bien ce sentiment: cet agent de sécurité, âgé de 38 ans, a été réveillé par d'énormes rochers dévalant sur sa maison.

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lundi 10 avril 2023

Ces hommes qui ont choisi la vasectomie : « Notre sexualité est plus spontanée et plus sereine »

Par    Publié le 10 avril 2023

Cette méthode de stérilisation masculine reste marginale en France, bien qu’en hausse. Répartition de la charge contraceptive, refus de procréer dans un monde troublé… Les motivations sont diverses, et les regrets peu nombreux.

« Touche pas à mon zizi. » Rigolarde ou résolument défensive, c’est l’une des réactions masculines lambda aux témoignages des hommes partageant sur Twitter leur expérience de la vasectomie dans un but pédagogique. Il y a ceux qui, l’air de rien, se renseignent. « Quels sont les risques de casser la machine ? » « Tu as eu beaucoup de douleurs ? » A quoi il faut ajouter les angoissés de la virilité qui insultent et vouent aux gémonies cette fichue époque qui promeut « la castration par idéal féministe ».

VIDÉO. Immersion calédonienne : plongée dans l’univers des personnes atteintes de schizophrénie

 





  

Suite aux journées mondiales de la schizophrénie qui ont eu lieu entre le 18 et le 25 mars dernier, NC la 1ère vous fait découvrir cette maladie encore mal connue et sa prise en charge localement.

C’est lors d’un atelier cuisine au sein du groupe d’entraide mutuelle de l’association Hippocampe que nous découvrons Martine et Michèle, toutes deux atteintes de schizophrénie. Cette maladie psychiatrique, qui affecte la pensée, les sentiments et les émotions est encore peu connue. Pourtant, elle touche presque 1% de la population mondiale et environ 600 000 personnes en France.

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Santé mentaleLe fiasco du dispositif « Mon Psy »

Sophie Cousin

Publié le : 09/04/2023 

Rendre accessibles à toutes les personnes en souffrance les séances de psychologue. Sur le papier, l’intention du dispositif « Mon Psy » était louable lors de son lancement, en avril 2022. Un an après, le premier bilan est loin d’être à la hauteur.

Peu de bénéficiaires et très peu de psychologues engagés. Le premier bilan est très décevant, 1 an après le lancement de « Mon Psy », rebaptisé depuis « Mon Parcours Psy ». Seuls quelque 100 000 patients ont bénéficié de ce suivi, pour 438 000 séances au total, soit en moyenne 4 par patient. Selon les chiffres communiqués par la direction de la Sécurité sociale, 71 % d’entre eux sont des femmes. Problème : seuls 11 % des bénéficiaires ont la complémentaire santé solidaire (ex-CMU), alors que le dispositif a précisément été conçu pour permettre aux personnes en situation de précarité d’accéder à une prise en charge psychologique, trop coûteuse sans remboursement.

La santé mentale des Franciliens

Publié le 

A la demande de l’Agence régionale de santé (ARS) Île-de-France, l’Observatoire régional de santé d’Île-de-France a réalisé un diagnostic sur l’état des lieux de la santé des Franciliens. Ce document complet alimentera les travaux en cours dans le cadre du Projet régional de santé 2023-2028. En neuf chapitres, cette publication propose un panorama complet à partir des données les plus récentes et disponibles. L’occasion de pointer quelques grandes tendances en santé mentale.

La géographie territoriale et socio-démographique introduit le contexte régional. Une vue d’ensemble de la santé des Franciliens est présentée à partir des données d’espérance de vie. Mode de vie, déterminants de la santé et prévention sont ensuite abordés. Dans une approche populationnelle, la description et la mise en exergue des principaux enjeux de la santé périnatale, de la santé des enfants et des adolescents, de la santé mentale ainsi que de la santé des personnes âgées font l’objet d’éclairages spécifiques. Sont ensuite explorés les impacts sanitaires des nuisances et pollutions environnementales, des conditions de logements et de travail des Franciliens. Les principales causes de morbidité et de mortalité (pathologies, accidents, santé mentale), avec un focus spécifique sur la pandémie de Covid-19 sont détaillées. Enfin, le dernier chapitre explore l’offre et l’accessibilité aux soins.


Dans les Côtes-d’Armor, des psy-bus au chevet des ados

Par   Publié le 8 avril 2023

Dans ce département rural, où l’offre pédopsychiatrique est faible, des soignants prennent la route à la rencontre des jeunes en détresse, à l’écoute du spleen et des pensées suicidaires qui ont explosé depuis la crise sanitaire.

Sigrid Zwingelstein, infirmière, Maggy Le Hérissé, assistante sociale, et Johann Cosquer, éducateur, de l’équipe mobile pour adolescents de Saint-Brieux, le 27 mars 2023.

Le « bureau » de l’équipe mobile pour adolescents de Guingamp, dans les Côtes-d’Armor, ressemble aux camions de surveillance utilisés par la police : massif, bleu, les vitres teintées. « Pas très discret », reconnaît Morgane Boete, psychologue, en descendant de l’utilitaire stationné à proximité d’un lycée du centre-ville. Mais pratique : des banquettes ont été disposées à l’arrière, de part et d’autre d’une petite tablette en bois, pour donner un semblant de confort.

Féminisme 50 ans du Mlac : l’association oubliée qui donnait aux femmes les clés de leurs droits reproductifs

par Virginie Ballet et Marlène Thomas  publié le 8 avril 2023

Moins connue que Simone Veil et Gisèle Halimi dans l’histoire de la dépénalisation de l’IVG, l’action du Mlac a pourtant permis à des centaines de femmes de maîtriser leurs droits reproductifs en pratiquant elles-mêmes des avortements.

Convoquer la presse pour assister à un avortement, au beau milieu d’un service de gynécologie, à l’hôpital Saint-Antoine, à Paris. C’est ce qu’ont fait des membres du Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception (Mlac), tout juste formé, il y a cinquante ans jour pour jour, le 8 avril 1973. Ce qu’ils veulent donner à voir ce jour-là est un procédé par aspiration à l’aide de canules souples, baptisé «méthode Karman», du nom du psychologue américain qui l’a mise au point. En tête, un objectif clair : «faire éclater le scandale au grand jour», comme le résume la réalisatrice Irène Jouannet, l’une des militantes de l’époque.

Les personnes souffrant de troubles mentaux vieilliraient beaucoup plus vite

06 avr. 2023 

Selon les données de l'Organisation mondiale de la santé, une personne sur huit dans le monde vivrait avec un trouble mental. Cela représente environ un milliard de personnes dans le monde. Et selon une récente étude britannique, ces troubles mentaux seraient à l'origine d'un vieillissement accéléré.

Selon de nouvelles recherches menées par l’Université du King's College of London, les personnes présentant des troubles mentaux tels que la dépression, les troubles anxieux et bipolaires ont des marqueurs sanguins suggérant qu’elles sont plus vieilles que leur âge réel.

Les troubles psy laissent des traces dans les marqueurs sanguins

"Il est maintenant possible de prédire l'âge des gens à partir des métabolites sanguins. Nous avons constaté qu'en moyenne, ceux qui avaient des antécédents de maladie mentale au cours de leur vie avaient un profil métabolique qui impliquait qu'ils étaient plus âgés que leur âge réel", explique le chercheur principal, le Dr Julian Mutz, dans le communiqué de presse.

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Après une dépression, comment prévenir les risques de récidive ?

Par Mathieu Alfonsi   09/04/2023

Stromae a annulé quinze concerts pour des raisons de santé, presque huit ans après avoir interrompu une tournée en raison d’une dépression. Comment prévenir les risques de récidive quand on a souffert de cette maladie ? Deux experts nous expliquent.

stromae tf1
CAPTURE D’ÉCRAN TF1
L’artiste belge Stromae, qui a déjà connu un épisode dépressif, vient d’annuler ses concerts jusqu’à fin mai pour des raisons de santé.

« Je me dois d’écouter mes limites. » Stromae a dit stop. L’artiste belge, en tournée avec son album « Multitude »a annoncé annuler toutes ses dates jusqu’à la fin du mois de mai, ce mardi 4 avril 2023. La raison ? « Je dois me résigner au fait que ma santé ne me permet malheureusement pas de continuer à venir à votre rencontre pour l’instant », a-t-il indiqué dans un communiqué.

Si Stromae ne donne pas plus de détails sur la nature de ses problèmes, l’interprète de « Fils de joie » n’a jamais caché ses soucis de santé mentale par le passé. Essoré par une tournée mondiale XXL, il avait interrompu une première fois une tournée, fin 2015, sapé par un « burn-out » associé à une dépression. S’en était suivie une pause scénique de six ans avant son grand retour début 2022, marqué par l’interprétation du titre « L’enfer », au 20 heures de TF1, où il évoquait ses pensées suicidaires.

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Comment juger les « revenantes » de l’Etat islamique ? La justice antiterroriste aux prises avec les stéréotypes de genre

Par    Publié le 10 avril 2023

Mères, épouses, femmes au foyer… Considérées comme victimes de leur endoctrinement, les premières Françaises de retour de Syrie n’étaient pas poursuivies. La politique pénale a changé : elles le sont aujourd’hui systématiquement. Une évolution qui traduit un changement de regard sur le rôle des femmes dans la violence politique.

Comment juger les « revenantes », ces femmes djihadistes ayant rejoint les rangs de l’organisation Etat islamique (EI) en zone irako-syrienne ? Pendant longtemps, la question ne s’est pas posée : elles n’étaient pas jugées. Au fil des années, le regard porté sur leur séjour au sein du « califat » autoproclamé a changé : depuis 2016, les « revenantes » sont systématiquement mises en examen pour être jugées à l’égal des hommes. Un changement de politique pénale qui interroge le rôle, longtemps minoré, que la société prête aux femmes dans la violence politique et les stéréotypes de genre qui y sont associés.

L'hôpital de Château-Gontier se dote d'un cube de réalité virtuelle pour soigner des patients en psychiatrie


 


Mercredi 12 avril 2023 

Par France Bleu Mayenne

De Maïwenn Bordron

Grâce à l'aide financière de plusieurs associations, le centre hospitalier du Haut-Anjou vient d'acquérir un cube de réalité virtuelle. Cette technologie va permettre à des patients du service psychiatrie de soigner des phobies et des troubles d'anxiété.

Le psychiatre Nabil Benhamed va utiliser ce cube de réalité virtuelle avec ses patients à l'hôpital de Château-Gontier-sur-Mayenne.
Le psychiatre Nabil Benhamed va utiliser ce cube de réalité virtuelle avec ses patients à l'hôpital de Château-Gontier-sur-Mayenne. © Radio France - Maïwenn Bordron

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Le dimanche 11 juin, marchons ensemble à Paris pour la santé mentale !

Publié le 

À l’initiative du Psychodon, rejoint par l’UnafamSanté Mentale France et avec Argos 2001 et Le CNIGEM, « La Marche Ensemble pour la Santé Mentale », le 11 juin prochain à Paris, est un appel à la mobilisation citoyenne pour dire « NON » à la stigmatisation des personnes concernées par un trouble psychique. 

À l’occasion de cette marche festive et citoyenne, usagers en santé mentale, familles et aidants, professionnels du soin et de l’accompagnement, associations, bénévoles… pourrons clamer de concert le droit à la dignité et à la reconnaissance des personnes vivant avec un trouble psychique, dénoncer les préjugés et les stéréotypes dont elles sont victimes et interpeller l’opinion publique. Rappelons qu’en France, 12 millions de personnes sont concernées par un trouble dépressif, anxieux, bipolaire, schizophrénique… 

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Chronique Le féminisme sans «oui mais», par Lola Lafon

par Lola Lafon, écrivaine  publié le 3 mars 2023

Après les avancées de #MeToo, on sent déjà venir le backlash, la contre-offensive qui dit en substance que le mouvement encourageant la prise de parole des victimes va un peu trop loin. Que les droits, on en a bien assez. Que si ça continue, on va finir par être trop égales.

Nous, enfants des années 70 ou 80, avons cru en une fiction. Un récit rassurant, dans lequel nos droits étaient acquis : nous serions les égales de nos frères, de nos amis. Le féminisme semblait désuet : il appartenait à nos mères. Les marques comme les chansons vantaient un féminisme light, nettoyé de toutes velléités révolutionnaires, nous enjoignant à «croire en nous-mêmes». Just do it. Ce récit, je l’ai embrassé avec un enthousiasme naïf. Bien sûr, quelques détails auraient dû m’alarmer : jouir et faire jouir se conjuguait à l’impératif, une norme de plus ; à l’injonction d’être mince s’ajoutait celle d’être musclée, et l’«horloge biologique» que brandissaient les magazines féminins n’était qu’une nouvelle façon de soumettre le corps des femmes à une date de péremption.