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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 13 décembre 2022

Les révélations de l'ADN

Samedi 10 décembre 2022

Provenant du podcast

La Transition de la semaine

. ©Getty - ARTUR PLAWGO / SCIENCE PHOTO LIBRARY

Une nouvelle découverte défraie la chronique : un ADN datant de 2 millions d’années, puisé dans les sols glacés du Groenland, le plus ancien jamais retrouvé. Mais à quoi sert l'ADN ancien ? Qu'est ce que nous apporte son étude ? 


Avec
  • Evelyne Heyer Professeure en anthropologie génétique au Muséum national d’Histoire naturelle


DÉBATDOC - GEORGES MARCHAIS : UN HÉRITAGE ENCOMBRANT ? Réalisé par Gérard Miller


 



Disponible du  au 25 janvier 2023







A l'occasion du cinquantième anniversaire de l'élection de Georges Marchais à la tête du Parti communiste français en décembre 1972, et 25 ans après sa disparition, le documentaire « Georges marchais, l'homme qui avait choisi son camp » réalisé par Gérard Miller, retrace le parcours de l'une des personnalités les plus étonnantes de ces cinquante dernières années. Un récit politique autant qu'une réflexion psychologique, qui cherchera à comprendre quelle est la logique personnelle qui a conduit le fils d'un ouvrier carrier et d'une paysanne du Calvados, né tout juste après la guerre de 14-18, à devenir le dernier monstre sacré du Parti communiste français et à marquer en profondeur l'Histoire de son pays.

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Pyrénées-Orientales : le liège, c’est tout un art surprenant et méconnu

Par Yann Kerveno Le 12 décembre 2022

L’art n’est pas forcément que l’apanage des galeries, des musées ou des foires. Il se déploie parfois dans des recoins de territoires intimes et met en jeu des matériaux inédits. C’est ce que nous montre Alain Pottier avec son dernier ouvrage sur l’art du… liège.

Bibi ne donne son identité mais ses sculptures peuvent-elles parler pour lui ? DR
Bibi ne donne son identité mais ses sculptures peuvent-elles parler pour lui ? DR

Le liège en pays catalan, c’est une histoire, un long compagnonnage. Partout sur le territoire se trouvent encore ces chênes débarrassés de leur protection qui présentent, le temps d’une ou deux saisons, leur flanc rougi. Au point que le département a donné naissance à un des leaders mondiaux du bouchon de liège, Diam bouchage.

Si la production de bouchons s’est depuis grandement déplacée vers le sud de l’Espagne et le Portugal, rien n’est plus naturel que la collection Be Fort dirigée par Alain Pottier pour le compte des éditions Trabucayre en fasse un ouvrage. « C’est un art incroyable, informel, que le travail avec le liège », s’enthousiasme Alain Pottier avec sa faconde habituelle. Mais attention, prévient-il, « l’art du bouchon est un art sans cote, il n’y a pas de marché, les artistes créent et donnent leurs œuvres autour d’eux, il n’y a pas d’expositions non plus. » Un art de l’intime donc qui reste confiné aux cénacles privés. Mais d’où vient-il ?

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Dépressions résistantes : de nouveaux traitements suscitent l’espoir


 



Par  et   Publié le 12 décembre 2022

La kétamine ou la stimulation magnétique transcrânienne permettent de sortir certains malades de l’impasse thérapeutique. Une révolution qui reste encore réservée à quelques milliers de patients.

L’engouement suscité par la kétamine ressemble à celui provoqué par la mise sur le marché du Prozac, à la fin des années 1980.

Pendant trois ans, Jeanne (qui a requis l’anonymat) a vécu dans une espèce de « trou noir »« Début 2019, je suis tombée dans une dépression sévère à la suite de problèmes professionnels. J’ai enchaîné les antidépresseurs : soit ils ne marchaient pas, soit j’avais des effets secondaires tels qu’il fallait que je les arrête. J’avais des idées suicidaires, l’impression que je ne m’en sortirai jamais. »

En mai 2022, la psychiatre qu’elle voyait en libéral lui a conseillé d’aller consulter au Centre expert santé mentale et physique des Hôpitaux universitaires de Marseille (AP-HM). Au terme d’une consultation de deux heures et demie, le psychiatre a proposé à Jeanne un traitement à base de kétamine – un anesthésiant utilisé depuis des années en chirurgie vétérinaire, également analgésique. L’effet a été immédiat. Ses idées noires ont disparu. Jeanne a l’impression « de revivre ».

Bond spectaculaire des problèmes de santé mentale chez les jeunes suissesses

Par Le Figaro avec AFP   publié le 12 décembre 2022

Pour la première fois, les troubles mentaux ont augmenté en 2021 pour devenir la principale cause d'hospitalisation chez les jeunes de 10 à 24 ans en Suisse.

Les jeunes Suissesses ont été hospitalisées à un rythme «sans précédent» l'année dernière pour des problèmes de santé mentale, a indiqué lundi l'office national des statistiques, qui pointe du doigt la pandémie de Covid-19.

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Un psychothérapeute italien condamné à de la prison pour avoir induit de faux souvenirs

PAR MARC GOZLAN  

C’est l’histoire de Sara (le prénom a été modifié), une adolescente de 15 ans, dont les parents ont divorcé. Nous sommes en 2015. A vrai dire, tout a commencé quelques années plus tôt, en 2003, lorsque sa mère fait appel, pour la première fois, aux services sociaux pour obtenir un soutien économique dans un contexte de relation parentale conflictuelle.

Lors d’une rencontre avec les travailleurs sociaux, la mère de Sara les informe que sa fille a été victime d’abus sexuel de la part de son petit ami, également adolescent. Les faits sont portés à la connaissance du procureur et une enquête est ouverte à l’encontre de l’ami de Sara. L’adolescente n’entend pas être mêlée à l’affaire criminelle et en veut beaucoup à sa mère d’avoir trahi sa confiance en divulguant des éléments de sa vie.

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lundi 12 décembre 2022

Les consultations pédopsychiatriques sont relancées dans le Jura bernois

14.12.2022

SUISSE

Ces prestations avaient été centralisées à Bienne en 2020. Deux ans plus tard, elles reprennent à St-Imier et à Tavannes.

Les enfants et les adolescents peuvent de nouveau bénéficier de consultations ambulatoires psychiatriques dans le Jura bernois. Le Réseau de l’Arc – anciennement l’Hôpital du Jura bernois – a lancé début novembre cette nouvelle offre de pédopsychiatrie dans ses bureaux de Tavannes et de St-Imier. Une offre qui avait disparu en 2020 avec la centralisation de ces prestations à Bienne.


Profession de soi Palais de Tokyo, Centre Pompidou, CAPC... Quand les musées font leur introspection

par Claire Moulène    publié le 5 décembre 2022

De grands anniversaires sont l’occasion d’entamer un travail introspectif, au travers d’enquêtes poussées, d’expositions ou de séminaires.

Quelle mouche les a piqués ? En cette fin d’année, de nombreux musées ou centres d’art ont décidé de réveiller les fantômes et de sortir les cadavres du placard. Peut-être est-ce de sentir poindre l’heure du bilan à l’approche d’anniversaires importants ? 50 ans pour le CAPC de Bordeaux en 2023, 20 pour le Palais de Tokyo cette année, tandis que le centre Pompidou attend son grand liftingavant de revêtir, en 2027, son costume de quinqua. Ou serait-ce plutôt la crise majeure qu’ils traversent, interpellés de toute part par une génération d’artistes, intellectuels et activistes qui réclament un autre récit ? Toujours est-il que nombre d’institutions entament cette année leur examen de conscience. Et plongent le nez dans leurs archives officielles autant qu’ils tendent l’oreille pour capter les rumeurs et autres malédictions, réelles ou imaginaires, qui les ont façonnés d’années en années.

"Si ça n'aboutit à rien, je le prendrai mal" : à Bar-le-Duc, les participants au CNR sur la santé espèrent "changer les choses"

Florence Morel  Publié 

Plus de 300 réunions autour de la santé sont organisées d'ici la fin de l'année dans le cadre du Conseil national de la refondation lancé par Emmanuel Macron. Franceinfo a assisté à l'une d'elles dans la Meuse.

Des participants au Conseil national de la refondation en santé, le 7 décembre 2022 à Bar-le-Duc (Meuse). (FLORENCE MOREL / FRANCEINFO)

Ils sont une vingtaine, attentifs, les yeux rivés sur deux animatrices, chacune campée à côté d'un tableau blanc. Dans la salle des fêtes de Bar-le-Duc (Meuse), la journée du mercredi 7 décembre est consacrée au recueil des doléances des citoyens et des professionnels de santé, dans le cadre du Conseil national de la refondation (CNR). L'objectif est d'entendre un maximum de personnes et de faire remonter les initiatives locales dans ce domaine à la région, puis au ministère de la Santé. Certaines donneront peut-être lieu à des projets de loi ou des référendums, d'autres propositions garderont leur échelle locale.

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Ghana : des personnes avec des troubles psy enchaînées

10 décembre 2022

60 personnes vivant avec une maladie mentale enchaînées ou en cage, dont des enfants. C'est la découverte effroyable faite par des chercheurs de Human rights watch, qui dénonce une "forme de torture" et appelle les autorités à appliquer la loi.

Illustration article

Au Ghana, des personnes vivant avec une maladie mentale continuent d'être victimes de traitements inhumains, a accusé Human rights watch dans un communiqué publié le 1er décembre 2022. L'ONG appelle les autorités à faire respecter la législation.

60 malades enchaînés ou en cage

Dix ans après l'adoption d'une loi sur la santé mentale, établissant que les personnes atteintes de troubles psychosociaux ne devraient pas faire l'objet d'un traitement inhumain, l'organisation de défense des droits humains affirme que le gouvernement ghanéen ne fait pas assez pour assurer sa mise en œuvre. Les chercheurs ont visité cinq "camps de prière" et centres de guérison traditionnels dans les régions de l'Est et du centre du Ghana, où plus de 50 personnes ont été interrogées. Au cours de ces visites, ils disent avoir trouvé "plus de 60 personnes enchaînées ou en cage, dont des enfants". Shantha Rau Barriga, directrice des droits des personnes handicapées à HRW, dénonce une "forme de torture".


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Schizophrénie, diabète... Au Japon, des malades militent pour changer le nom de leur maladie

Yann Rousseau Publié 

Selon une grande consultation lancée dans une association des malades du diabète, 80% d'entre eux sont favorables à un changement de nom.

Dépistage du diabète. (image d'illustration) (MICHEL CLEMENTZ / MAXPPP)

Changer le nom de certaines maladies qui souffrent d'une mauvaise réputation, c'est le débat qui monte au Japon dans la communauté médicale. De plus en plus de patients expliquent qu’ils doivent affronter en permanence deux choses : la maladie et le regard des autres, qui interprètent inconsciemment la désignation de leur affection. Schizophrénie, démence, variole du singe... C'est le plaidoyer de plusieurs associations de malades au Japon, notamment ceux du diabète. L'association a organisé une grande consultation des patients : 80% d’entre eux ont expliqué qu’ils étaient favorables à un changement rapide du nom de leur maladie.

Pour comprendre, il faut parler un peu japonais. La maladie que l’on connaît en France sous le nom de diabète s’appelle ici "to nyon byo", soit la “maladie de l’urine sucrée". Pourquoi ? Car, il y a très longtemps, des médecins avaient observé que les fourmis semblaient attirées par le goût sucré de l’urine des personnes atteintes de cette maladie. Depuis, on sait que c'est faux : tous les malades du diabète ne relâchent pas du glucose dans leur urine. Mais le nom est resté. Les patients expliquent que le mot "urine" dans le nom de leur maladie porte une image sale qui leur colle à la peau, comme si leur affection était liée à un style de vie négligé.

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Un livre à colorier pour faire découvrir l’art brut aux enfants à Quevaucamps

Publié le 12/12/2022

Un livre d’art à destination des enfants ? C’est le pari audacieux de la Fondation Paul Duhem à Quevaucamps et de Bruno Gérard qui, à travers les animaux, se proposent d’initier les plus jeunes à l’art brut.

Des ateliers sont également proposés aux primaires.

Des ateliers sont également proposés aux primaires. - S.CO.

Pourquoi un livre à destination des enfants ? La Fondation Paul Duhem, qui gère notamment met en avant des personnes fragilisées ayant développé une réelle œuvre originale et personnelle, à travers la peinture, le crayon, le stylo-bille même parfois. Ces créations sont aujourd’hui visibles dans de grands musées ou institutions d’art. Mais se rendre dans ce type d’établissement, peut être intimidant. « C’est pourquoi la Fondation Paul Duhem désire bousculer les frontières en touchant les enfants », explique Bruno Gérard qui a piloté ce livre original, baptisé « L’Arche ». « L’accès à l’art n’est pas un privilège lié au statut social ou à l’âge. Penser que les enfants ne sont pas assez “matures” pour apprécier une œuvre est faux », ajoute l’auteur. « Ils l’appréhendent en fonction de leur âge et de leur sensibilité. Les exposer à l’art, c’est leur permettre d’élargir leur champ d’expériences ».


Poésie, roman… Quelques mots d’amour

Lundi 12 décembre 2022

cœurs sur fond rose ©Getty - Iryna Veklich

De la rencontre à la rupture, en passant par la déclaration, quels sont les mots pour dire l'amour ? De l'analyse poétique à son étude linguistique, les discours amoureux n'ont pas fini de nous surprendre. 


Avec


Euphorie, dysphorie : le bonheur est-il dans le refus de la norme ?

Lundi 12 décembre 2022

Paul B. Préciado - Marie Rouge

Grand entretien avec Paul B. Preciado 


Avec

Paul B. Preciado, philosophe, écrivain et commissaire d’art. Il a été commissaire de la documenta 14 Kassel-Athènes entre 2015 et 2017, mais aussi commissaire du pavillon Taïwan à Venise en 2019. Il a été choisi comme invité intellectuel du Centre Pompidou en 2020.


Nés dans le mauvais corps : la délicate prise en charge des ados trans

Dimanche 11 décembre 2022

Une pancarte brandie lors de la Gay Pride à Paris, le 25 juin 2022. ©AFP - Anna Margueritat / Hans Lucas

En Europe, de plus en plus d’adolescents souffriraient de dysphorie de genre. Face à ce phénomène, parents, médecins et psychiatres sont partagés sur les méthodes à suivre pour accompagner au mieux ces enfants, souvent en grande souffrance psychologique.

La dysphorie de genre, c’est le sentiment d’inadéquation entre son genre de naissance et celui auquel on s’identifie. Cela concernerait aujourd'hui de plus en plus d'enfants et d'adolescents qui souhaitent faire leur transition et changer de genre. C'est ce que constate en Suède, Mikaël Landen, chef du département de psychiatrie et de neurochimie à l'université de Göteborg : "Avant il s’agissait d’un phénomène très rare. Nous avions un, deux, peut-être trois enfants par an qui demandaient des soins pour une dysphorie de genre en Suède. Mais quelque chose s’est produit autour de 2010. J’ai calculé que l’augmentation était de 2 300 % ou quelque chose comme ça“.

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C'était la nostalgie

Samedi 10 décembre 2022

Provenant du podcast

La Suite dans les idées

Aux XVIIIe et XIXe siècles, on connut de véritables épidémies de nostalgie, une émotion alors mortelle. Comment cette maladie est-elle devenue ce qu'elle n'est plus ? L'historien Thomas Dodman a mené l'enquête. Il est rejoint par l'écrivain Guy Birenbaum.


Avec
  • Thomas Dodman historien, maître de conférences à Columbia University (New York)
  • Guy Birenbaum Journaliste

Si la nostalgie n'est plus ce qu'elle était, elle le fut. Et constitue donc à ce titre un formidable objet d'histoire. L'objet d'un livre tout simplement titré « Nostalgie, histoire d'une émotion mortelle » et signé Thomas Dodman. Il est rejoint cette semaine par Guy Birenbaum, auteur de « Toutes les histoires sont vraies », un roman en éclats autobiographiques de pure nostalgie.

« Nostalgie. Histoire d’une émotion mortelle » de Thomas Dodman (Seuil)

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Lacunes (Paris)


 




Ces papas qui ne sacrifient pas tout au travail : « Désolé pour la réu, ma fille a kung-fu ! »

Par  Publié le 11 décembre 2022

ENQUÊTE  Eux ne s’attardent pas au boulot, sèchent des déjeuners entre collègues pour retrouver leur enfant, se mettent à temps partiel. Les pères qui veulent accorder du temps à leur progéniture bousculent les habitudes des entreprises.

Cette photo est extraite de la série « Swedish Dads » de Johan Bävman, publiée en 2014. En Suède, un père pose au moins quatre-vingt-dix jours de congés à la naissance de son enfant. Seul un petit pourcentage choisit de rester à la maison pendant six mois ou plus, malgré des allocations incitatives. Ola Larsson en fait partie. Cet acheteur a pris un congé paternité de huit mois pour s’occuper de Gustav.

Riad s’estime chanceux. Chanceux que ses enfants, âgés de 12, 9 et 7 ans, soient nés dans des périodes de « moindres besoins » au travail. Grâce à cela, ce cheminot de 39 ans en région parisienne a pu poser son congé paternité – deux semaines à l’époque. Récemment, un collègue, qui fait les trois-huit comme lui, n’a pu prendre que trois jours à la naissance de son enfant. Riad (qui a, comme d’autres interlocuteurs, requis l’anonymat) est aussi chanceux de ne pas être une femme, ou un papa solo. Une collègue, qui s’était vu refuser de passer en horaires de jour, est venue travailler avec son bébé, car payer une nounou aurait ramené sa nuit de travail à − 20 euros. Certains pères célibataires laissent leurs enfants adolescents seuls la nuit, la boule au ventre.

Psychiatrie dans la Nièvre : la directrice du centre hospitalier spécialisé Pierre-Lôo apporte des précisions

Publié le 10/12/2022 

Psychiatrie dans la Nièvre : la directrice du centre hospitalier spécialisé Pierre-Lôo apporte des précisions

« La psychiatrie est une spécialité de moins en moins choisie, année après année, par les internes », déplore Bénédicte Soilly-Loiseau, directrice du CHS Pierre-Lôo. © Pierre DESTRADE

Difficultés à attirer des médecins et des soignants généralement, manque de moyens humains, financiers et de formation… Dans nos colonnes, début décembre, la CGT du centre hospitalier spécialisé (CHS) Pierre-Lôo avait évoqué des problèmes auxquels fait face la psychiatrie du service public dans la Nièvre. La direction a voulu apporter des précisions sur quelques points. Mais reconnaît certaines difficultés.
Des mois d’attente pour un rendez-vous dans les centres médico-psychologiques (CMP) : c’était l’un des constats de la CGT dans notre édition du 1er décembre.

Bénédicte Soilly-Loiseau, directrice du CHS Pierre-Lôo précise qu’« on a toujours un rendez-vous d’urgence, avec une infirmière d’accueil et d’orientation (IAO) », quand on arrive dans un CMP. « Si vous êtes en pleurs, par exemple, elle ne va pas vous dire de revenir dans plusieurs mois. Elle va vous prendre en urgence. Derrière, il y a une équipe d’infirmiers psy qui fait une évaluation. Après, si besoin, ils vont appeler le médecin de garde ». La directrice incite les Nivernais à « pousser la porte des CMP ». Son autre remarque concerne les antennes en ambulatoire. La CGT déplorait que certaines aient été fermées. « Aucune n’a été fermée pendant le Covid ou depuis », précise la directrice du CHS Pierre-Lôo. Il n’y a pas de fermeture de structure, mais il y a des demi-journées d’ouverture », tient-elle à nuancer.

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