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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 8 novembre 2022

Dyslexie, au pied de la lettre

Mardi 8 novembre 2022

Provenant du podcast

La Science, CQFD

La dyslexie est un trouble neurodéveloppemental de reconnaissance des mots. ©Getty - Catherine McQueen

La dyslexie est un trouble dans l’apprentissage de la lecture. Elle touche jusqu’à 20% de la population générale, et environ 5% des enfants en âge d’apprendre à lire. Quelles sont les conséquences d’un tel trouble et quelles sont les méthodes d’accompagnement proposées ?

Avec
  • Catherine Billard Neuropédiatre, spécialiste des troubles de l’apprentissage
  • Mikaeloff Yann Neuropédiatre, professeur des universités à la faculté de médecine Paris-Saclay


A Montreuil, l'un des plus grands centres de santé de France ouvre ses portes

Par Leo Da Veiga  Publié le 8 nov. 2022

Cap Horn Santé a racheté et équipé un bâtiment de 3.500 mètres carrés, qui accueillera jusqu'à 1.500 patients par jour et 50 professionnels libéraux.

Regroupant presque toutes les spécialités médicales, cette colossale maison de santé est la première de la jeune société Cap Horn Santé, fondée par trois médecins. Elle prévoit d'ouvrir deux autres centres en 2023.

Alors que la Seine-Saint-Denis reste le premier désert médical de France , l'une des plus grandes maisons de santé pluriprofessionnelle (MSP) de France vient d'ouvrir ses portes ce 7 novembre à Montreuil.

Fruit de quatre ans de travail de trois professionnels de santé, la nouvelle société Cap Horn Santé est parvenue à racheter, rénover et équiper un bâtiment de 3.500 mètres carrés. Il accueillera jusqu'à 1.500 patients par jour et 50 professionnels libéraux.

La qualité de l'hôpital, la rapidité du libéral

Parmi eux, cinq médecins généralistes, autant d'urgentistes, quatre gynécologues ou encore trois pédiatres, autant de spécialités très recherchées dans le département. Un plateau d'imagerie et un pôle paramédical sont intégrés dans le centre, ainsi qu'une pharmacie et un laboratoire d'analyses médicales.

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Devenir mère : entre Éros et Thanatos

 Réseau pour la psychanalyse à l’hôpital

Samedi 26 novembre 2022
de 9h à 16h30

Le devenir mère est jalonné de différentes étapes, de la naissance du désir d’enfant, à la grossesse possible ; des remaniements imposés par le post-partum, à l’éducation d’un enfant. Il s’agit alors d’une construction aux enjeux multiples, située au carrefour entre la vie, le désir, les renoncements et le deuil. Théorisée par Sigmund Freud en 1920, la tension entre pulsions de vie et de mort1 , au cœur de la dynamique de l’appareil psychique, peut participer à éclairer les joies et les difficultés rencontrées sur le chemin du devenir mère.

Si le désir de grossesse n’est pas le désir d’être mère, l’ambiguïté du désir maternel nous engage à nous pencher notamment sur le désir de la mère qui, en alliance avec celui du père, produit une trame symbolique dans laquelle l’être est pris avant même sa conception. Jacques Lacan attire d’ailleurs notre attention sur cette énigmatique articulation entre amour et haine au sein de cette relation entre la mère et l’enfant : « Un grand crocodile dans la bouche duquel vous êtes – c’est ça la mère » 2 .


"DESSINER EN SEANCE"

Groupe Toulousain de la Société Psychanalytique de Paris

Conférences publiques

221119 affiche avec lieu

ARGUMENT:

Très tôt l'enfant éprouve l'impérieuse nécessité, entre plaisir et besoin, d'inscrire les premières traces dans un mouvement de décharge et d'emprise.

Les premiers psychanalystes d'enfant ont très vite percu l'intérêt technique de l'utilisation du dessin dans les cures. Anna Freud et Mélanie Klein, bien qu'avec des approches théoriques différentes, ont été pionnières en la matière.

A l'instar du rêve, le dessin est un moyen privilégié par lequel l'enfant figure et représente ses fantasmes, ses désirs mais aussi ses fixations et conflits. Il donne accès à son monde interne qui entre dans le champ de l'écoute interprétative de l'analyste.

Sophie Morgenstern publie en 1927 le premier travail psychanalytique sur le dessin d'enfant qu'elle présente comme une modalité centrale de la cure, tandis que Winnicott avec sa technique du squiggle en fait un ressort privilégié pour construire un espace intermédiaire et entrer en contact avec l'enfant.

En séance, pris dans la dynamique transférentielle, le dessin est pour l'enfant un mode d'expression de l'inconscient analoque aux associations libres véhiculées par la parole dans la cure d'adulte.

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En 2020, les psychiatres ont eu davantage de consultations

 [24] SUISSE

Publié: 08.11.2022

En 2020, année marquée par la pandémie de Covid-19, près de six cabinets psychiatriques sur dix ont enregistré une activité en hausse. À l’inverse, les chirurgiens ont réalisé moins de consultations.

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À la rencontre de Michèle Montrelay

LE CERCLE FREUDIEN

19 novembre 2022 9 h 30 min – 17 h 00 min

La pensée de Michèle Montrelay constitue un point de référence pour un nombre croissant de psychanalystes. A partir d’une réflexion sur le féminin dans les années 1970 (parution de L’Ombre et le Nom), elle a tiré, non sans audace, de nouveaux fils dans des articles, des conférences et entretiens, dans ses séminaires et dans le livre de 2009 : La portée de l’ombre.

En dialogue constant avec Freud, Lacan, Dolto, Winnicott et d’autres analystes, au cœur de son travail se situe ce qui dans la clinique échappe au langage, à la représentation, à la logique du signifiant, au refoulement : ce qui relève d’un temps-mémoire fœtal et ancestral.

 Selon M. Montrelay, « la naissance n’introduit pas de rupture complète entre l’organisation psychique instaurée par le refoulement originaire et celle de type fœtal ». L’Autre du sujet ne résulte pas uniquement de l’insertion du bébé dans le discours et l’imaginaire des parents, il procède aussi de l’ombre maternelle, au travers du vécu sensoriel de l’être deux-dans durant la vie utérine. Sous réserve qu’elle ne soit pas blessée, cette ombre fait barrage aux traumas ancestraux et à la douleur d’exister transmise de génération en génération.

 D’où un double statut de l’inconscient, repérable dans le transfert, qui permet certes l’expression d’une mémoire refoulée, mais qui est aussi le lieu d’émergence d’un passé réel, au travers d’états de corps et d’affects entre analyste et analysant.

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Ouverture de l’année de la Criée : L’Accueil de l'étranger

La Criée

PROGRAMME des Conférences de la Criée 2022-2023

[...] 

L'ACCUEIL DE L'ÉTRANGER

Nous allons reprendre pour ouvrir cette année de travail une élaboration polyphonique produite pour le séminaire de Catherine Perret en Juin dernier « micro-révolutions dans les institutions psychiatriques et sociales ». Dans l’après-coup, nous avons eu le sentiment d’une avancée à la fois singulière, touchant à l’intime, et mobilisant aussi les enjeux du Collectif. Nous avons alors choisi de reprendre nos interventions en les retravaillant entre nous.
 
Nous avons fondé la Criée pour affirmer le caractère inestimable, inévaluable des soins psychiques. Contre tous les empêchements à désirer que nous offrent généreusement les protocoles et les « prêt-à-penser » opposables et traçables, nous voulons continuer à soutenir un double mouvement de résistance et de création de formes nouvelles, nécessaires à l’accueil du tout autre, de l’étranger, de l’inquiétante étrangeté de la Folie.

[...] 

FILM/CONFERENCE/DEBAT novembre 2022 

Vendredi 18 Novembre 2022 à 20h30

« Roland Gori, une époque sans esprit »  

Film documentaire de Xavier Gayan, suivi d’un débat avec Roland GORI

Cinéma Opéraims – 72 place Drouet d'Erlon – 51100 REIMS


Samedi 19 novembre 2022 de 15h30 à 18h00

Rencontre débat avec Roland Gori : 
 « La fabrique de nos servitudes, comment s’en sortir »

Roland GORI – Psychanalyste, membre d’Espace Analytique, professeur émérite de psychologie et psychopathologie clinique Aix/Marseille

Discutant : Patrick CHEMLA 

Centre Antonin Artaud – 40 rue de Talleyrand – 51100 REIMS



CONFERENCE/DEBAT janvier 2023

Samedi 14 janvier 2023 de 15h30 à 18h00

Pierre DELION présentera son nouveau livre : 

« Oury, donc » 

Editions Erès

Pierre Delion, professeur émérite de Pédopsychiatrie et Psychanalyste

Centre Artaud – 40 rue de Talleyrand - Reims 


La fin de vie, l'euthanasie et le suicide assisté

Dimanche 30 octobre 2022

Provenant du podcast

L'Esprit public

Une convention citoyenne sera lancée le 9 décembre. Les conclusions seront rendues en mars 2023. La question posée est la suivante : "Le cadre d'accompagnement de fin de vie est-il adapté aux différentes situations rencontrées ou d'éventuels changements devraient-ils être introduits ?"

Avec
  • Dominique Schnapper sociologue et politologue, directrice d'étude à l'EHESS
  • Monique Canto-Sperber Philosophe, directrice de recherche au CNRS, ancienne directrice de l’ENS et ancienne présidente de l'université Paris sciences et lettres (PSL), auteure de plusieurs ouvrages de philosophie antique et philosophie morale contemporaine
  • Frédéric Worms Professeur de philosophie contemporaine à l’ENS, directeur adjoint du département des Lettres et membre du Comité consultatif national d’éthique, producteur à France Culture
  • Catherine Vincent ex journaliste au monde et désormais indépendante. Elle se consacre notamment aux sujets du vieillissement et au grand âge. Elle fait partie des membres fondateurs du CNaV (Conseil national autoproclamé de la vieillesse). 

En Belgique, huit personnes meurent chaque jour par choix, avec l’assistance d’un médecin. Ce pays de 11 millions d’habitants a compté l’an dernier 2700 euthanasies, soit 2,5 % du nombre total de décès. Dans 84 % des cas, la mort était attendue à brève échéance.

L’euthanasie en Belgique est un acte individuel, à l’initiative du patient seul, qui doit en formuler personnellement la demande à un médecin, en toute lucidité et conscience et sans pression extérieure. Cette pratique ne fait plus guère débat aujourd’hui. Wilfried Martens, Premier ministre belge pendant 12 ans et leader des chrétiens-démocrates opposés à la loi, est mort euthanasié en 2013. Il souffrait d’un cancer du pancréas.

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Comment les "aliénés" sont-ils devenus des "malades atteints d’affection mentale" ?

Lundi 7 novembre 2022

Provenant du podcast

Le Pourquoi du comment : histoire

Illustration du docteur Jean-Martin Charcot à l'hôpital de la Salpêtrière, au XIXe siècle, à Paris. ©Getty - Stefano Bianchetti

Comment la polémique autour de l'expression "malades atteints d’affection mentale" illustre-t-elle l’incapacité des acteurs de l'époque à identifier et délimiter la notion d’aliénation mentale ?

La politique des secteurs psychiatriques, adoptée après la Seconde Guerre mondiale pour permettre la prise en charge des patients "hors les murs", traverse actuellement une crise profonde. Si l'on veut comprendre tous ses enjeux, il faut remonter au tournant des XIXe et XXe siècles car ce fut une période charnière dans les transformations du rapport de la société française à la maladie mentale.

La loi de 1838 sur l'enfermement des "aliénés" fut alors fortement critiquée par ceux qui défendaient les idéaux de la IIIe République. Ils estimaient que ces citoyens, particulièrement vulnérables, devaient être mieux protégés par l'administration et la justice. Il fallait aussi qu'ils puissent bénéficier de la réforme de l’assistance publique en ayant la possibilité d'accéder à des soins spécialisés dans des établissements médicalisés.

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Chronique «Aux petits soins» La psychiatrie s’effrite en silence

par Eric Favereau  publié le 8 novembre 2022

Alors que certains psychiatres s’agacent devant l’indifférence des pouvoirs publics vis-à-vis de la psychiatrie publique, la contrôleuse des lieux de privation de libertés poursuit, comme un métronome, ses rapports, pointant les dérives dans certains lieux.

Dans le monde des hôpitaux psychiatriques, on le sait, on l’écrit même souvent, cela se délite d’un peu partout, mais voilà «tout le monde s’en fout». Parfois, cela peut déborder. Ainsi la semaine dernière, cette syndicaliste, psychiatre, ne savait plus comment contenir son amertume. Dans un mail, elle a lâché : «Je suis en colère. 400 millions plus 150 millions sont accordés à la pédiatrie et aux soins critiques. Et la psychiatrie, tout le monde s’en fout.»Faisant référence aux mesures du gouvernement pour aider les urgences pédiatriques, la voilà presque aigrie, injuste même.

Ce dont souffrent les patients et la psychiatrie, c’est de 40 ans de clichés et de stigmatisation

David Masson  Psychiatre d’adultes au Centre Psychothérapique de Nancy

07/11/2022 

TRIBUNE - « L’hôpital ne peut plus être réduit à cette caricature de lieu de rétention final et obligatoire de la ’folie’ d’un autre temps » déclare le psychiatre.

SANTÉ MENTALE - Le meurtre tragique de Lola, ses circonstances et les motivations de son autrice fascinent depuis quelques jours politiques et médias. À côté de la question de l’OQTF (obligation de quitter le territoire français, ndlr), celles des troubles psychiques présumés de Dahlia B. et de l’état de la psychiatriefrançaise se sont rapidement invitées dans le débat public. Nous avons pu ainsi assister à une explosion de commentaires d’« experts » le plus souvent autodéclarés sur ces questions complexes. Que penser des déclarations des politiques ou de journalistes ?

Dangerosité et clichés

Sous couvert de soulever le problème réel de manque de moyens de la psychiatrie en France, nombreux sont ceux qui n’hésitent pas à déclencher la peur en invoquant la dangerosité supposée des personnes atteintes de troubles psychiques et en apportant des réponses forcément sécuritaires voire asilaires. Ainsi, Éric Coquerel de la France Insoumise tranche sans nuance le 24 octobre sur le lien direct entre profil de tueur en série et troubles psychiatriques. Bruno Retailleau, candidat à la présidence de LR, utilise sans hésiter l’argumentaire de la dangerosité supposée des personnes sortant d’hôpital psychiatrique pour soutenir son projet d’engagement de la responsabilité de l’État.


L’hôpital public doit être réhumanisé, selon le comité d’éthique

Par .  Publié le 7 novembre 2022

Dans un avis paru lundi, le conseil consultatif national d’éthique appelle à remettre le respect des personnes et l’écoute au cœur du soin, ainsi qu’à valoriser les métiers paramédicaux.

Une manifestation à Rennes, le 18 octobre 2022, à l’appel des syndicats CGT et FO pour réclamer une augmentation des salaires.

Replacer l’éthique au cœur du système de soins, c’est ce que propose le conseil consultatif national d’éthique (CCNE), dans un avis publié lundi 7 novembre et centré principalement sur la situation tendue de l’hôpital public qui est « le symptôme le plus saillant » de la crise que traverse le système de santé français. « La crise sanitaire du Covid-19 a mis en évidence et accéléré une crise plus profonde, antérieure, de notre système », souligne Régis Aubry, chef du service des soins palliatifs du CHU de Besançon et rapporteur de l’avis.

États-Unis. Être malade dans un pays où l’hôpital coûte un bras

Publié le 7 novembre 2022

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Une chroniqueuse britannique a longuement hésité à conduire son épouse, en pleine crise d’appendicite, à l’hôpital. La raison principale : le coût exorbitant des soins aux États-Unis.

Arwa Mahdawi est une chroniqueuse britannique installée aux États-Unis. Dans les colonnes du Guardian, elle raconte comment elle a “failli tuer [sa] femme”. Son épouse, E., se plaignait de maux de ventre aigus en pleine nuit, mais Arwa Mahdawi a temporisé, pensant qu’une visite aux urgences ne s’imposait pas. Les deux femmes ont tout de même fini, juste à temps, à l’hôpital pour une crise d’appendicite. Ce retard aurait pu être fatal.

Climat : 2 000 milliards de dollars par an nécessaires pour les pays du Sud

Le Monde avec AFP  Publié le 8 novembre 2022

Un rapport publié mardi, dans le cadre de la COP27, détaille les investissements dont ces pays ont besoin pour atteindre les objectifs environnementaux qu’ils se sont fixés.

L’armée évacue des victimes d’inondations à Rajanpur (Pakistan), le 27 août 2022.

Environ 2 000 milliards de dollars : c’est la somme dont auront besoin chaque année, d’ici à 2030, les pays en développement (hors Chine) et les marchés émergents pour atteindre leurs objectifs environnementaux, selon un rapport d’experts, commandé par la présidence de la COP27 qui se tient en ce moment en Egypte. Publié mardi 8 novembre, il détaille les mesures nécessaires.

Dezoom - La montagne de déchets de New Delhi | ARTE







Ghazipur est l’une des trois grandes décharges de New Delhi. Tous les jours, des hommes, des femmes et des enfants se précipitent sur les camions qui viennent décharger les tonnes de déchets de la ville. Des heures de tri pour seulement quelques roupies, au péril de leur santé… "Dezoom" révèle en un seul plan séquence les empreintes indélébiles de l’activité humaine sur la planète.

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Semaine de 126h, journée de 18h, salaire de misère : un documentaire met en lumière les conditions de travail chez Shein

4 nov. 2022






Le géant chinois de la fast fashion Shein a doublé sa valeur en moins d’un an, en atteignant les 91 milliards d’euros. C’est la première marque mondiale de fast fashion devant H&M et Zara.  Elle est omniprésente sur les réseaux sociaux grâce à une grande communauté d’influenceurs. Son secret ? Sa productivité et le roulement des produits sur son site : 2000 nouvelles références sont mises en ligne chaque jour

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Cette vidéo TikTok avec des hommes qui en savent très peu sur les règles des femmes devient virale

08/11/2022

Avec sa vidéo à plus de 4 millions de vues, cette tiktokeuse veut inciter les femmes américaines à aller voter aux midterms.

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ÉTATS-UNIS - Une utilisatrice de TikTok a récemment exhorté les femmes américaines à aller voter aux élections de mi-mandat, de ce mardi 8 novembre, en montrant via une vidéo à quel point les hommes connaissent peu le corps des femmes.

Celle-ci a créé un compte TikTok appelé « Roe v. Bros » - faisant référence à l’arrêt historique « Roe v. Wade » rendu par la Cour suprême des États-Unis en 1973, qui accordait aux femmes le droit à l’avortement dans chaque État, jusqu’à ce qu’il soit annulé - pour souligner à quel point la connaissance des problèmes entourant les soins de santé sexuelle peut influencer les élections de ce mardi.


Quand Giuseppe Rensi défendait le droit au non-travail

Par    Publié le 

Rensi veut décrire "l'ennui profond, l'intolérance, le sentiment du caractère insupportable, la haine du travail"... ("Shoe Factory" de Franklin McMahon).

Peut-on être contre le travail ? Oui, répond Giuseppe Rensi, ce serait même la vraie nature de l'humain. En 1923, ce philosophe italien maudit rédige un essai à charge contre cette activité "insupportable", mais invincible.

"On ne veut plus travailler". Cette citation n'est pas tirée d'un énième article sur le "quiet quitting" ou sur le plus sournois "brown out", cette perte de concentration au travail qui nous guette. Elle nous vient d'un philosophe de Vérone : Giuseppe Rensi. Il y a presque un siècle, en 1923, ce penseur italien rédige Contre le travail, sous-titré "Essai sur l'activité la plus honnie de l'homme" pour ceux qui ne trouveraient pas le titre assez explicite. Comment penser cette activité à la fois désirée et détestée, indispensable et aliénante ? Comment, pour reprendre le fil notre actualité, sortir du débat qui voudrait opposer un "droit à la paresse" (que certains défendent paradoxalement en évoquant la productivité des salariés passés à la semaine de quatre jours), aux fruits d'une "valeur travail" (au déclin supposée de laquelle l'exécutif voudrait par exemple pallier en proposant de conditionner le versement du RSA à des heures d'activités) ?

On ne trouvera chez ce "poète maudit de la philosophie" redécouvert à la fin des années 1980 ni la solution miracle aux inégalités salariales, ni l'annonce de l'avènement d'une société sans travail. Son écrit n'est pas non plus à proprement parler une tribune pour la réduction du temps de travail, combat mené par Paul Lafargue quelques années avant lui. Giuseppe Rensi s'emploie plutôt à déplier les raisons, toutes légitimes selon lui, pour lesquelles l'humain haïrait le travail de façon tout à fait naturelle. Et pourquoi ce problème, arc-bouté à une "morale du travail" absurde, est inextricable.

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« Un bon début » : à Grenoble, au plus près d’une classe extraordinaire, qui tire les adolescents vers le haut

Par   Publié le 12 octobre 2022

Un documentaire remarquable, en immersion dans un dispositif unique en France, et dans le quotidien de l’enseignant qui le porte, à destination de jeunes en décrochage scolaire.

« Un bon début », documentaire d’Agnès et Xabi Molia.

L’AVIS DU « MONDE » – A VOIR

A Grenoble, au lycée professionnel Guynemer, existe depuis 2012 une classe de 3e unique en France, qui propose chaque année à une quinzaine d’adolescents en décrochage scolaire sévère de les arrimer à un projet de qualification professionnelle, par l’obtention d’un CAP, voire d’un bac pro. Baptisé « Starter », ce dispositif a été créé et coordonné par Antoine Gentil qui, c’est le moins qu’on puisse dire, entouré d’une poignée d’enseignants associés, paie de sa personne pour tirer vers le haut ces jeunes en difficulté. Agnès et Xabi Molia, elle documentariste, lui réalisateur et romancier, se sont installés en classe et ont suivi, un an durant, le processus mis en œuvre pour ce faire. Encore faut-il préciser que le tandem de réalisateurs, frère et sœur à la ville, avait au préalable fait des repérages durant les deux années scolaires précédant leur tournage.

Autisme : des modifications cérébrales bien plus étendues que prévu

Par    Publié le 7 novembre 2022

L’étude du cerveau de personnes autistes décédées montre une baisse de l’activité de certains gènes dans le cortex visuel et le cortex pariétal, qui traitent des informations sensorielles.

La classe ULIS du collège Jean-Monnet à Lyon accueille dix jeunes enfants autistes, en juin 2020.

Les auteurs, de l’université de Californie à Los Angeles (UCLA), ont analysé 725 échantillons de tissus cérébraux prélevés après la mort de 112 personnes des deux sexes, âgées de 2 à 68 ans. Parmi ces individus, 49 avaient un diagnostic d’autisme et 54 sujets étaient indemnes de ces troubles (neurotypiques). Ils ont ensuite quantifié l’activité des gènes dans onze régions du cortex. Pour cela, ils ont séquencé les molécules d’ARN produites dans les cellules de ces diverses régions. Puis, ils ont comparé les deux groupes (autistes et neurotypiques), appariés selon l’âge et le sexe.