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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 3 janvier 2022

Elsa Godart: «Face à la culpabilisation sociale, il faut se parler, briser le silence de la honte qui nous isole»

par Anastasia Vécrin  publié le 1er janvier 2022 

Etre un bon parent, manger équilibré, jouir comme il faut, face aux injonctions sociales amplifiées notamment par les réseaux sociaux, la philosophe et psychanalyste invite à plus de clairvoyance et surtout à sortir de nos hontes individuelles, pour collectivement se révolter. 

Et si en 2022, on arrêtait de se charger ? Mauvais parent, employé pas assez performant, piètre partenaire sexuel, pas assez sportif, pas assez sociable, pas assez écolo, pas assez politisé, etc. Et maintenant, inconséquent face aux risques de contamination du virus… Vous aussi, vous avez laissé la culpabilité vous accompagner partout, tout le temps ? Jacques Lacan écrivait : «La seule chose dont on puisse être coupable, c’est d’avoir cédé sur son désir.» Comment sommes-nous arrivés à céder souvent, trop souvent, sur nos désirs, pour accepter l’air de rien une tutelle morale ?

ENTRETIEN. « Il faut que la psychiatrie devienne une médecine de précision », plaide Marion Leboyer

Philippe RICHARD   Publié le 

Depuis le début de la pandémie, la psychiatre Marion Leboyer, Grand Prix Inserm 2021, alerte sur la nécessité d’inclure les personnes atteintes de troubles mentaux dans les publics prioritaires, notamment pour la vaccination. Ses recherches visent à personnaliser les traitements des troubles psychiatriques.

Marion Leboyer, psychiatre, Grand Prix Inserm 2021.

Responsable du pôle psychiatrie et addictologie à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil, Marion Leboyer, 64 ans, est directrice du laboratoire Neuropsychiatrie translationnelle de l’Inserm (soixante-deux personnes). Elle est également directrice de la fondation Fondamental, qui a pour objectif l’innovation dans l’organisation des soins, le soutien à la recherche, la formation et l’information sur les maladies mentales.


Si les mathématiques nous étaient contées

par Anaïs Culot.    03.01.2022

Les mathématiques existaient-elles déjà au Néolithique? Qui était vraiment Pierre de Fermat ? Que restera-t-il du travail des statisticiens sur la pandémie de Covid-19 ? Voici le genre de questions sur lesquelles se penche une discipline aussi précieuse que vivante : l’histoire des mathématiques.

Saviez-vous qu’au sein des équations, le signe d’addition « + » a d’abord été écrit en toutes lettres avant que le symbole ne fasse ses premières apparitions aux Pays-Bas, au XVIe siècle1 ? Que le concept de fonction qui hante le parcours des collégiens/lycéens n’est apparu qu’une centaine d’années plus tard, réunissant courbes et nombres qui existaient indépendamment depuis des millénaires ? Si vous pensez que de par leur nature, les mathématiques se gravent dans le marbre au fur et à mesure des découvertes, vous faites fausse route.

Les maths sont en constante transformation. Comprendre leur évolution, c’est un des enjeux de l’histoire des mathématiques, une discipline carrefour qui s’abreuve d’histoire, de sociologie, de linguistique ou encore d’anthropologie, qui fait partie intégrante de l’histoire des sciences en France. Si la communauté nationale ne compte qu’une centaine de représentants en poste, dispersés à travers le pays, elle n’en est pas moins une des plus dynamiques au monde. « Notre particularité ? C’est notre capacité à nous inspirer des méthodologies développées dans les domaines des sciences humaines et sociales », précise Sébastien Gauthier, co-coordinateur du Groupement de recherche en histoire des mathématiques du CNRS et chercheur à l’Institut Camille Jordan2. Les spécialistes de la discipline proviennent par ailleurs d’horizons divers. Certains se spécialisent en histoire des mathématiques dès la thèse. D’autres sont des mathématiciens reconvertis. De cette variété naît la richesse des angles de recherche de ce domaine en apparence universel.

La mathématicienne Karine Chemla, spécialiste de l’histoire des mathématiques, a reçu en juin 2021 le prix Otto Neugebaeur. 


Contraception masculine : pourquoi la pilule ne passe-t-elle (toujours) pas pour les hommes ?

Guillemette Jeannot  Publié 

En dehors du préservatif, les méthodes de contraception masculine sont encore confidentielles en France. (PIERRE-ALBERT JOSSERAND / FRANCEINFO)

En dehors du préservatif, les méthodes de contraception masculine sont encore confidentielles en France. (PIERRE-ALBERT JOSSERAND / FRANCEINFO)

Alors que la contraception est désormais gratuite en France pour les femmes jusqu'à 25 ans, les méthodes destinées aux hommes restent méconnues ou balbutiantes, victimes du poids des mentalités et d'un manque d'investissements dans la recherche. 

"C'est un peu comme les femmes qui portent leur soutien-gorge. On l'oublie la journée et le soir, quand on l'enlève, on se sent libéré." Tous les matins, Guillaume, 29 ans, plonge les deux pieds dans son slip contraceptif sans se poser de question. Depuis huit mois, cet habitant de Toulouse porte, quinze heures par jour, un de ses cinq "slips chauffants", bien qu'ils ne produisent pas de chaleur. Composé d'un anneau rattaché à un baudrier, ce dispositif neutralise la production de spermatozoïdes en remontant temporairement les testicules vers l'abdomen, ce qui les réchauffe d'environ deux degrés. A 37,5 °C, difficile d'espérer procréer.

Avec ses sous-vêtements inhabituels, ce presque trentenaire fait figure d'exception. Car en France, la contraception n'est pas vraiment une affaire de testicules. La pratique reste très majoritairement féminine : alors que la gratuité de certains contraceptifs est étendue aux femmes de 18 à 25 ans depuis le 1er janvier, pour les hommes, point d'annonce officielle. Il existe pourtant quelques techniques qui trouvent un écho favorable au sein de la génération de Guillaume, marquée par la polémique sur les pilules de troisième et quatrième générations en 2012et plus réceptive au partage dans le couple de la contraception

Des méthodes confidentielles

Autant le dire d'emblée, la pilule masculine est loin d'arriver en pharmacie. Une méthode hormonale existe bien en France, depuis quarante ans, sous la forme d'une injection hebdomadaire d'énanthate de testostérone dans les muscles. Mais très peu de médecins la prescrivent. Le modèle de "slip chauffant" utilisé par Guillaume n'est quant à lui pas reconnu par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), ni par le ministère de la Santé. Même sort pour l'andro-switch, un anneau en silicone dans lequel on introduit sa verge et son scrotum. Mécaniquement, les testicules remontent et sont à température corporelle, ce qui bloque la production de spermatozoïdes.

Reste l'usage du préservatif et la vasectomie. Cette dernière consiste à couper ou obturer les deux canaux déférents lors d'une opération chirurgicale, ce qui empêche le passage des spermatozoïdes vers le pénis. Un délai de réflexion de quatre mois est exigé entre la demande initiale et la stérilisation, précise la Haute Autorité de santé (HAS). Elle est considérée comme "peu réversible" car une opération restauratrice reste "possible" mais son résultat est "aléatoire", selon la HAS.

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La vasectomie rend-elle plus viril ?

«Les 400 culs»

par Agnès Giard  publié le 2 janvier 2022

Encore confidentielle en France, la vasectomie fait peur. S’agit-il d’une castration ? Dans les années 20, au contraire, cette opération – synonyme d’érection – est considérée comme une cure de jouvence. 

En France, souvent faute d’information, moins de 1% des hommes sont stérilisés. Dans d’autres pays, cette opération mineure est considérée comme un moyen de contraception très pratique : au Québec, un homme sur trois a fait une vasectomie, en Nouvelle-Zélande, 44% des hommes de plus de 40 ans et en Australie le chiffre passe à 25%. La vasectomie est également répandue au Royaume-Uni, en Corée du Sud, au Bhoutan, en Espagne et aux Pays-Bas (1). Mais dans la majorité des pays à travers le monde, l’idée même de la stérilisation masculine suscite de violentes réactions de rejet. Les hommes craignent pour leur libido. Après l’opération, pourront-ils encore éjaculer ? A leurs yeux, un homme infertile est forcément un impuissant.

Ces nouvelles qui font jaser chez vous




Publié le  

QUEBEC







Plusieurs nouvelles ont retenu l’attention de nos équipes de journalistes à travers la province. Voici en quelques secondes ces nouvelles qui font jaser chez vous.

En Mauricie, les employés de l’entreprise Humask mettent le pied au plancher, à Louiseville, pour la fabrication de masques chirurgicaux pour enfants afin d'approvisionner le milieu scolaire des masques de plus petite taille, mais répondant parfaitement aux normes de protection

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Contre l’obsolescence programmée et le tout-jetable, le succès grandissant des Repair Cafés

Par   Publié le 02 janvier 2022

Apparus aux Pays-Bas à la fin des années 2000, ces ateliers de réparation bénévoles ont essaimé partout dans le monde. On en compte aujourd’hui 350 en France.

Dans ce Repair Café, à Comines (Nord), ici le 12 juin 2021, il est possible de faire réparer ses appareils ménagers pour allonger leur durée de vie.

En ce dernier samedi de l’Avent, les Parisiens se pressent dans les boutiques pour leurs ultimes achats de Noël. Mais dans les locaux de l’association le Pari’s des faubourgs, situés en plein cœur du 10earrondissement de Paris, à la place de l’ancienne prison Saint-Lazare, l’ambiance est tout autre. Depuis trois ans, cette association de quartier héberge une fois par mois un atelier de bricolage d’un genre un peu particulier : un Repair Café.

dimanche 2 janvier 2022

Non à la zemmourisation des esprits

par Un collectif d'intellectuels, d'artistes et d'écrivains  publié le 30 décembre 2021

Eric Zemmour veut traduire en actes ses vieilles ruminations. Derrière le spectacle que d’aucuns jugeront insignifiant, se cache une idéologie qui sème la haine à l’égard de tout ce qui est arabe et musulman, voire «étranger».

Eric Zemmour est candidat à l’élection présidentielle. L’homme est dangereux. Plus encore ses idées, et l’idéologie qui en découle. Qu’il soit ou non au second tour, le problème majeur est celui d’un glissement général vers la droite de la droite sous l’effet de ses idées. Ne sous-estimons pas la force de frappe de cette «pensée» : elle dispose d’appuis financiers et médiatiques considérables. Eric Zemmour veut traduire en actes ses vieilles ruminations. Leur expression publique peut sembler risible.

Mais, derrière le spectacle que d’aucuns jugeront insignifiant, se cache une idéologie qui sème la haine à l’égard de tout ce qui est arabe et musulman, voire «étranger», rengaine dont Jean-Marie Le Pen fit son fonds de commerce. La prétendue «pensée Z» n’a qu’une lanterne à brandir : l’immigration. Certains n’excluent pas a priori de voter pour lui. D’autres jugent utile cette piqûre de rappel de «l’identité nationale». Rappelons quelques faits.

Non, le masque ne va pas rendre votre enfant autiste!

par Christian Lehmann   publié le 1er janvier 2022

Christian Lehmann est médecin et écrivain. Pour « Libération » il tient la chronique régulière d’une société suspendue à l’évolution du coronavirus. Aujourd’hui, il donne la parole à un médecin aux urgences pédiatriques qui dénonce la désinformation et l’instrumentalisation des enfants par les antivax et autres complotistes. 

Depuis le début de la pandémie, la Société française de pédiatrie (SFP) a freiné des quatre fers en prétendant protéger les enfants, arguant que ces derniers n’étaient pas à risque, ne contaminaient pas et que les mesures barrières nuisaient à leur santé psychique. Ce déni répété a conforté l’immobilisme du ministre de l’Education, même si l’évolution de la pandémie a constamment amené la SFP à manger son chapeau sur les masques, sur la contamination et plus récemment sur la vaccination. Dans le même temps, des groupes de citoyens vigilants autoproclamés ont vu dans les mesures de protection des enfants un immense complot génocidaire et se sont inventés en ultimes résistants, répliquant le délire QAnon. Nicolas Winter, 34 ans, médecin aux urgences pédiatriques du centre hospitalier de Valenciennes, décrypte la manière dont les enfants sont instrumentalisés pendant cette pandémie.

samedi 1 janvier 2022

Cinquante choses qu’il ne faut pas oublier de faire avant de mourir, par Georges Perec

LE 30/12/2021

À retrouver dans l'émission

LES NUITS DE FRANCE CULTURE

par Philippe Garbit

En novembre 1981, Georges Perec dans l'émission "Mi-fugue mi-raisin", proposait sa liste de "cinquante choses qu'il ne faudrait tout de même pas oublier de faire avant de mourir"...

Georges Perec le 27 novembre 1978, jour de l'obtention du prix Médicis pour "La vie mode d'emploi"
Georges Perec le 27 novembre 1978, jour de l'obtention du prix Médicis pour "La vie mode d'emploi" Crédits :  Ulf Andersen - Getty

On connaît le goût de Georges Perec pour les listes. Dans les « Notes concernant les objets qui sont sur ma table de travail », texte publié dans Les Nouvelles littéraires en 1976, puis repris à titre posthume dans Penser / Classer, il soulignait : « rien ne semble plus simple que de dresser une liste, en fait c’est beaucoup plus compliqué que ça n’en a l’air : on oublie toujours quelque chose, on est tenté d’écrire etc., mais justement, un inventaire, c’est quand on n’écrit pas etc. ». 

Ce n’est pas lui qui avait choisi le sujet de l’énumération qu’il établit ici, mais son camarade de l’Oulipo Jacques Bens, pour une séquence de l’émission de Bertrand Jérôme et Françoise Treussard « Mi-fugue mi-raisin ». L’exercice était le suivant : faire l’inventaire des Cinquante choses qu’il ne faudrait tout de même pas oublier de faire avant de mourir. Nous étions en novembre 1981, et Perec s’était prêté au jeu avec grand sérieux, bien qu’il n’ait compilé « que » trente-sept voeux. Parmi eux : faire une promenade sur les bateaux-mouches, boire du rhum trouvé au fond de la mer (comme le capitaine Haddock dans Le Trésor de Rackham Le Rouge), apprendre le métier d’imprimeur, faire une ascension en ballon, ranger une fois pour toute sa bibliothèque, aller aux îles Kerguelen, écrire pour de tout petits enfants… 

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Redécouvrir les mythes

LE 29/12/2021

À retrouver dans l'émission

LA GRANDE TABLE IDÉES

par Maylis Besserie

Qu'est-ce qu'un mythe ? Avons-nous tous les mêmes ? Quel âge ont-ils ? Cessons-nous d'en créer ? Jean-Loïc Le Quellec, docteur en ethnologie, anthropologie et préhistoire aborde toutes ces questions dans son ouvrage "Avant nous le déluge ! - L'humanité et ses mythes" (Editions Du Détour).

Detail of Newspaper Rock Petroglyph Panel
Detail of Newspaper Rock Petroglyph Panel Crédits :  Paul A. Souders - Getty

Les mythes "partagent tous une structure commune : ils décrivent un ordre ancien du monde et racontent un bouleversement qui survint ; ce qui explique l’état actuel des choses", nous  dit Jean-Loïc Le Quellec dans Avant nous le déluge ! - L'humanité et ses mythes, (Editions Du Détour, novembre 2021).

Parcourant l'histoire des mythes, depuis les récits cosmogoniques qu'on peut faire remonter au dernier maximum glaciaire jusqu'aux mythes plus récents émergés autour de l'épidémie de Covid-19, Jean-Loïc Le Quellec s'interresse aussi à leur transmission, leurs migrations, et tout ce qu'ils peuvent nous dire des communications entre groupes humains en des temps très reculés. 

Pour Jean-Loïc "Le mythe permet de répondre à certaines questions, les questions que posent les enfants, et qui sont les plus simples et les plus compliquées à la fois : pourquoi le monde existe, qui sont les humains, qu'est ce qui se passe après la mort ..."

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L'imaginaire des larmes


Vous pleurez ? N'ayez pas honte, ne cachez plus vos larmes, au contraire ! Elles révèlent votre intimité profonde, votre singularité et quelqu’un peut en faire une œuvre d’art.

L'imaginaire des larmes
L'imaginaire des larmes © Getty / Elie Bernager

80 secondes pour vous parler de l’imaginaire des larmes

C’est le nom du projet du photographe néerlandais Maurice Mikkers

Il capture des larmes, les laisse cristalliser, les observe au microscope et les immortalise… Et nous voilà partis en noir et blanc sur d’étranges planètes plus ou moins rondes, faites de cratères, mais surtout de formes qui rappellent des fougères prises dans le gel ou des étoiles qui auraient cristallisées, une étrange constellation de témoignages uniques et intimes.

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Des personnalités s’organisent pour imposer un débat sur « la vieillesse » à la présidentielle

Par   Publié le 28 décembre 2021

Le Conseil national autoproclamé de la vieillesse, créé en décembre, souhaite la création d’une instance qui conseillerait le gouvernement pour que les politiques publiques soient adaptées aux personnes âgées. 

Ils rêvent de mettre la « vieillesse à la mode », imaginent des« Vélib’ à trois roues » à Paris pour pédaler sans risquer de tomber, des « casques audio au théâtre ou au cinéma » pour combler un début de surdité, des « taxis gratuits » pour se déplacer en ville, des maisons de vacances adaptées à leurs déplacements difficiles.

Ils fourmillent d’idées pour que « la société tienne compte de leur aspiration » à exercer « leur citoyenneté », disent-ilset cesse de les considérer uniquement sous l’angle de leurs défaillances physiques ou cognitives. Raisons pour lesquelles ils ont fondé ou rejoint le Conseil national autoproclamé de la vieillesse (CNaV) . Le collectif s’est créé en décembre et revendique son « impertinence ». « Ce qui m’intéresse, c’est que notre action reste intempestive, sauvage, éruptive », explique la docteure Véronique Fournier, à l’origine du collectif avec trois autres personnes.

Pour y voir clair Que faire en cas de test Covid positif ? Et si on est cas contact ?

par Johanna Luyssen  publié le 26 décembre 2021

Avec la barre des 100 000 contaminations journalières franchie, un grand nombre de personnes sont susceptibles d’être positives ou cas contact. Le point sur les règles d’isolement qui sont susceptibles d’être modifiées après le Conseil de défense sanitaire de lundi.

Mon test est positif, j’ai des symptômes : dix à douze jours d’isolement

Si le test réalisé est antigénique, le confirmer à l’aide d’un PCR. Si le test est positif, l’isolement doit durer dix jours à compter des premiers symptômes, variant omicron ou non. En cas de température au dixième jour, attendre quarante-huit heures supplémentaires après la disparition de la fièvre.

Mon test est positif, je n’ai pas de symptômes : au moins dix jours d’isolement

Si votre test est positif (variant ou non) et que vous n’avez pas de symptômes, l’isolement reste de dix jours pleins à partir du jour du test positif. Si des symptômes apparaissent, il faut contacter votre médecin traitant et vous isoler dix jours supplémentaires à partir de la date d’apparition des symptômes.

La pilule philosophique. Le génie caché de ma main gauche, cet “autre moi” godiche




  • THE ATLANTIC - WASHINGTONPublié le 
  • Chaque semaine, Courrier international vous propose un billet qui soulève des interrogations sur notre condition moderne en s’appuyant sur des œuvres littéraires, scientifiques et, bien sûr, philosophiques. En guise de bonne résolution pour ce premier jour de l’année 2022, ce chroniqueur de The Atlantic vous invite à explorer votre côté non dominant, cet alter ego “qui voudrait qu’on le laisse tranquille”.

    Dans la peau de créateurs hors normes avec l’exposition « L’énigme autodidacte »


     



    Par   Publié le 1er janvier 2022

    Le Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Etienne donne à réfléchir sur le phénomène et sur la nature même de l’art.

    « Bettania Gottes » (1927), d’Adolf Wölfli.

    Rares sont les expositions qui ne racontent ni une vie d’artiste ni un mouvement, mais posent une question en se libérant de l’histoire et de la géographie. L’exercice est aussi instructif qu’exigeant, particulièrement quand la question est difficile. Celle que l’exposition « L’énigme autodidacte » énonce dès son titre l’est au plus haut point : comment se fait-il que des femmes et des hommes qui n’ont reçu aucune éducation artistique, et même parfois à peu près aucune éducation, se montrent susceptibles de créations remarquables qui supportent sans peine d’être comparées à celles des ex-élèves des écoles d’art ?