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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 8 octobre 2020

Albert Moukheiber : « Le vecteur numéro un de fake news sur la Covid, c'est Donald Trump »

 Public Sénat — Wikipédia

Par Caroline Deschamps  8 octobre 2020


Entretien avec Albert Moukheiber, docteur en neurosciences cognitives, psychologue clinicien, chargé de cours à l'Université Paris 8, Saint-Denis. Il est également l’auteur du livre remarqué « Votre cerveau vous joue des tours » (Allary Eds, 2019). 


Peut-être d'abord un mot de votre discipline. De façon très simple, les neurosciences cognitives cela consiste en quoi ?

Les neurosciences cognitives, pour faire simple, c'est l'étude fonctionnelle du cerveau, c'est-à-dire un lieu d'étude. Il y a plusieurs types de neurosciences. Les neurosciences fondamentales qui étudient vraiment les nerfs, les synapses. Il y a les neurosciences computationnelles. Les neurosciences cognitives s’intéressent à la manière dont le cerveau fonctionne d'un point de vue fonctionnel. C'est-à-dire comment est-ce que je perçois le monde ? Comment se forme une opinion ? Comment est-ce que je ressens une émotion ? Quel est le lien entre le sommeil et l'irritabilité? C'est vraiment la fonctionnalité du cerveau.

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Au Japon, la génération sacrifiée des «Hikikomori»

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Repéré par Antoine Hasday sur Bloomberg.  07/10/2020 

La crise économique liée au Covid-19 amplifie un phénomène qui malmène déjà des millions d'individus. | Shot by Cerqueira via Unsplash

3,4 millions des 40-50 ans ne sont pas mariés, vivent chez leurs parents... Et le Covid-19 a aggravé la situation.

Le marché du travail japonais est sans pitié. Si l'on est pas embauché à la fin de ses études, on risque fort de passer d'un petit boulot à un autre, jusqu'à la fin de sa vie, un phénomène exploré par Bloomberg dans un long article consacré à la question. Comme le dit un proverbe local, «les portes ne s'ouvrent qu'une fois».

Des millions de personnes en ont fait les frais, en particulier au début des années 2000, après l'explosion de la bulle spéculative japonaise. Les entreprises ont alors réduit encore les embauches pour protéger les plus ancien·nes.

Le 28 mai 2019 à Kawasaki , un homme armé d'un couteau a tué deux personnes et en a blessé dix-huit autres, principalement des adolescentes. L'assassin, qui s'est suicidé, était un homme d'une cinquantaine d'années, au chômage depuis des années, qui vivait avec son oncle.

Peu après, le gouvernement japonais a annoncé qu'il aiderait 300.000 jeunes chômeurs et chômeuses à trouver un emploi.

Le «problème 8050»

On appelle Hikikomori les adolescent·es japonais·es qui décident de se retirer du monde, ne quittant plus leur chambre durant des années. Mais le phénomène peut perdurer: le Japon compterait aujourd'hui 617.000 Hikikomori d'âge moyen.

Michinao Kono était plutôt bien parti dans la vie: issu d'une famille aisée, il a étudié à la prestigieuse université de Kyoto. Mais ce solitaire, qui avait été harcelé à l'école, était mal à l'aise avec les exercices de recrutement auxquels doivent se plier les étudiant·es, en costume-cravate.

Il n'a pas validé son diplôme et le contexte économique l'a découragé de chercher un emploi. Michinao Kono s'est donc retranché chez ses parents, et les années ont passé. Il n'est sorti que pour effectuer quelques voyages, se rendre aux concerts du groupe Morning Musume, et a accumulé 3 millions de yens [24.360 euros] de dettes.

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Coronavirus : Faut-il s’inquiéter pour la santé mentale de la population ?

Fichier:Logo 20 Minutes.svg — Wikipédia

Jean-Loup Delmas  06/10/20 

PSYCHIATRIE Plus de cas et toujours aussi peu de moyens : le bilan de la santé mentale dans le monde et en France inquiète

  • Un rapport de l’OMS dénonce le manque de moyen de la santé mentale dans le monde, alors que la demande de prise en charge augmente avec le coronavirus.
  • En France, la population globale a vu sa détresse psychique augmenter, tandis que les personnes qui étaient déjà atteintes de troubles psychiques n’ont pas toujours pu être traitées correctement.
  • Entre adaptation, distinction et manque de considération, 20 Minutes fait le point.

Le spectre d’un reconfinement, la fermeture des bars, de la salle d’escalade et des piscines, le bilan quotidien des morts qui défile à nouveau, les sourires disparus derrière les masques. Et pour ne rien arranger, ce temps tout gris…. Cela ne vous aura pas échappé, ce début d’octobre empile plus les fleurs du mal d’un spleen baudelairien que les feuilles mortes classiques de l’automne.

Et nous ne sommes pas les seuls. Selon une enquête de l’OMS publiée lundi, la pandémie de coronavirus a perturbé ou interrompu les services essentiels de santé mentale dans 93 % des pays du monde, tandis que dans le même temps, la demande de soins a augmenté. L’organisation déplore également un manque de financement de ces services, sachant que seulement 2 % du budget santé y serait consacré.

Problèmes passés et adaptation

Viviane Kovess-Masféty, épidémiologiste et psychiatre à l’université de Paris, tempère le bilan pour la France. Pour elle, si les services de santé mentale ont effectivement été perturbés, passant davantage par la téléconsultation et les appels téléphoniques, et en hospitalisant moins par crainte d’infection du Covid-19, ce n’est pas nécessairement un mal : « Moins institutionnaliser les patients, laisser davantage de place à l’entraide et à leur autonomie peuvent être de bonnes choses. » Si bien que des projets de recherche sont actuellement développés pour voir si ces nouvelles organisations sont intéressantes et efficaces même dans un contexte hors coronavirus. Evidemment, elle nuance : « Bien sûr que la crise du coronavirus a aggravé certains cas, et que beaucoup n’ont pas pu être traités correctement, mais le constat n’est pas que négatif. Comme dans toute crise, le bousculement des habitudes et les modifications ont aussi apporté du positif. »

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À quand un réel accès aux psychologues ?

La Voix de l'Est Vector Logo - (.SVG + .PNG) - FindVectorLogo.Com

7 octobre 2020

QUEBEC

LA VOIX DES LECTEURS / La pandémie a sans aucun doute un impact sur notre bien-être psychologique. Plusieurs vivent avec la crainte d’être contaminés ou de contaminer leurs proches. Le niveau de stress et l’isolement augmentent avec les limitations imposées sur nos activités quotidiennes. Pour plusieurs raisons personnelles telles que l’épuisement ou la colère, certains renoncent à respecter les consignes du gouvernement. Plusieurs sont confrontés à un important stress financier et à la conciliation famille-travail. Lorsque le stress dépasse nos ressources internes, la concentration, la capacité à gérer nos émotions et nos comportements sont mis à rude épreuve. Nos capacités d’adaptation ont déjà été très sollicitées lors de la première vague de la pandémie. Comment s’assurer de ne pas totalement les épuiser dans la deuxième vague ?

Discriminations à l'embauche : dialogue de sourds à l'hôpital Robert-Debré

 Accueil de EspaceInfimier.fr

06/10/2020

Un collectif de soignants estime qu’à l’hôpital Robert-Debré, à Paris, les personnes d’origine arabe, africaine ou antillaise sont discriminées à l’embauche. L’établissement attaque en diffamation, mais le collectif maintient ses accusations.

Tout est parti d’une discussion entre soignantes à l’hôpital Robert-Debré, dans le 19e arrondissement de Paris. Celles-ci remarquent que sur les presque 100 personnes travaillant dans leur service, elles ne sont qu’une poignée à être « issues de la diversité », raconte une infirmière, qui préfère rester anonyme et que nous appellerons X. « Cela nous est venu comme une évidence, raconte-t-elle, alors on s’est mises à analyser aussi ce qui se passait dans les autres services. » Et là, même constat : en hématologie, en néonatologie… « que des gens d’origine européenne », explique X. Les rares collègues d’origine arabe, africaine ou antillaise ont été embauchés « il y a plus de dix ans ». Choquées, X et ses collègues décident d’écrire à la direction. Le début d’une aventure qui devait les emmener bien plus loin qu’elles ne l’imaginaient alors, et qui a été relatée le 21 septembre dernier par « Mediapart ».

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Dépistage de l’autisme : ne pas négliger les alertes parentales

Publié le 07/10/2020

Le dépistage précoce est un enjeu majeur dans la prise en charge des troubles du spectre autistique. Le praticien n’est pas démuni et dispose de plusieurs outils pour cela.

La première alerte provient souvent des parents. Le Pr David da Fonseca insiste sur l’attention que les praticiens doivent accorder aux signes d’alerte émis par les parents et à leurs inquiétudes. Les premiers signaux sont évoqués par les parents dans 38 % des cas dès la fin de la première année, dans 41 % des cas entre la 1ère et la 2ème année, dans 16 % des cas entre 2 et 3 ans et dans 5 % au-delà de 3 ans. C’est-à-dire que des signes sont repérables généralement avant 2 ans. Toutefois, l’on observe un décalage important, allant de 15 à 24 mois, entre le moment où les parents font part de leurs préoccupations et le premier avis spécialisé.

La pandémie de Covid-19 va faire basculer jusqu’à 150 millions de personnes dans l’extrême pauvreté

Selon une étude de la Banque mondiale, publiée mercredi, « de nombreux pays connaissent une chute des revenus du travail d’une magnitude jusqu’ici rarement observée ».

Par  Publié le 7 octobre 2020


A Abuja, au Nigeria, le 7 septembre 2020.

Pour la première fois depuis près d’un quart de siècle, l’extrême pauvreté va augmenter dans le monde. Selon un rapport de la Banque mondiale publié mercredi 7 octobre, la crise liée au Covid-19 va faire basculer, d’ici à la fin de 2021, jusqu’à 150 millions de personnes sous le seuil d’extrême pauvreté, fixé à 1,90 dollar (1,61 euro) par jour. Celle-ci devrait toucher entre 9,1 % et 9,4 % de la population mondiale en 2020.

Aidants : une vie au service de l'autre

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Publié le 07/10/2020 

Ils seraient 11 millions à venir en aide quotidiennement ou régulièrement à un proche agé ou en situation de handicap. Un travail informel qui implique beaucoup de sacrifices. 

Vivre avec au quotidien

Un dévouement de tous les instants. Certaines maladies, comme Alzheimer, bouleversent le quotidien d’une famille.
Atteint d'une pathologie neuro dégénérative, le malade devient de plus en plus dépendant au fil du temps. Les conjoint(e)s n’ont que peu de choix quant à la prise en charge…

Les Ehpad, établissements de référence pour les malades âgés, sont très onéreux, et une séparation peut constituer une déchirure supplémentaire. Alors certains, comme Jacqueline, ont fait le choix de garder leur proche à domicile :

C’est lourd !
Et pas physiquement [...]c’est mentalement… la charge mentale que ça peut représenter sur une journée et le soir..."

Jacqueline Mazure, aidante

14% des aidants  vivent sous le même toit qu'une personne aidée. Mais une prise en charge à domicile peut avoir de lourdes conséquences. Pouvoir s'isoler pour penser à soi et se reposer s'avère souvent impossible : 

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Covid et seniors : «Quand on vieillit, on a besoin de bouger»

Par Mathilde Frénois — 

Jean-Pierre, retraité de 73 ans, lors d’une séance d’aquagym à Nice, le 10 septembre.

Jean-Pierre, retraité de 73 ans, lors d’une séance d’aquagym à Nice, le 10 septembre. Photo Eleonora Strano. Hans Lucas pour Libération

A Nice, depuis la fin du confinement en mai, les personnes âgées hésitent à reprendre des activités par peur du virus. Or les risques liés à la sédentarisation sont nombreux.

La vue ne varie pas. La baie vitrée s’ouvre sur la rondeur de la baie des Anges et la couleur reste la même : des nuances de bleu s’entremêlent jusqu’à ne plus parvenir à distinguer la mer et le ciel. Du reste de son logement sur les hauteurs de Nice, Catherine a tout changé. Elle a «remasterisé» son appartement en «ateliers». La salle à manger s’est fait envahir par un coin couture. La terrasse a pris des airs de jardin, la chambre ressemble à une mercerie et le balcon, à un atelier de bijoutier. S’ajoutent les colliers suspendus dans la salle de bains et les tableaux qui ont investi le salon. Catherine s’excuse «pour le fouillis» et fait visiter. C’est ici que la sexagénaire passe la majorité de son temps libre. «Je peins, je couds, je customise, je jardine, relate-t-elle. Au bout d’un moment, à force de flipper à cause du virus, il a fallu réinventer les codes de fonctionnement. La vie n’est pas plus triste, elle est encombrée de réserves qui modifient la relation aux autres.»

La médecine « scientifique » serait-elle ruine de l'art ? À travers quelques récits autobiographiques de médecins et chirurgiens


D
epuis Claude Bernard et avec lui, peut-on dire de la médecine qu’elle est devenue « scientifique » ? Adressée aux médecins et aux chirurgiens, cette question susciterait sans doute une réponse nuancée. On pourrait cependant imaginer que ceux qui, parmi eux, au cours du xxe siècle, ont pris la plume pour raconter leur vie, ont été sensibles à l’immensité des progrès scientifiques et techniques qui ont marqué leur époque. Rayons X en 1895, commercialisation de l’aspirine en 1903, sulfamides en 1909, insuline et BCG en 1921, vaccin antitétanos en 1926, pénicilline en 1928, facteur Rhésus en 1940, rein artificiel en 1943, structure de l’ADN en 1953, pilule contraceptive en 1960, greffe cardiaque en 1967, invention du scanner en 1972, identification du virus du sida en 1984, tels sont quelques-uns des apports scientifiques et techniques dont la médecine et la chirurgie ont largement bénéficié pendant cette période. Et, pourtant, les quelques auteurs – médecins et chirurgiens – d’écrits autobiographiques publiés au cours de ces années scientifiquement fastes évoquent rarement la dimension scientifique de leur pratique professionnelle, si ce n’est, ici ou là, à travers de vagues références, généralement pleines de déférence, à Claude Bernard ou Louis Pasteur. Beaucoup de médecins considèrent sans doute encore leur métier comme un art. Non pas au sens « esthétique » du terme, mais plutôt dans le sens d’une technè, un art au sens que les Grecs donnaient à ce mot. 



Médecine et recherche face à la pandémie : un dialogue de sourds ?

LE 07/10/2020

À retrouver dans l'émission

LA MÉTHODE SCIENTIFIQUE

par Nicolas Martin

Comment la pandémie de la Covid a-t-elle révélé le gap entre le travail et l’expertise des médecins et celui des chercheurs ? Comment les médecins qui soignent et les chercheurs qui développent des thérapies ou vaccins coopèrent et se coordonnent en temps de crise sanitaire ?

La médecine est-elle une science ou bien un ensemble de pratiques appliquées des connaissances fournies par la recherche ?
La médecine est-elle une science ou bien un ensemble de pratiques appliquées des connaissances fournies par la recherche ? Crédits : Portra - Getty

Suite de la journée spéciale sur l’antenne de France Culture, « Qu’est-ce que le COVID a fait à la science » ? Thème récurrent dans les émissions que nous consacrons à la pandémie mais à l’intérieur de cette thématique, il y a une interrogation, disons plutôt une incompréhension qui est revenue à plusieurs reprise et que nous voulions éclaircir aujourd’hui : que s’est-il passé entre la médecine et la recherche, depuis le début de l’épidémie. Le dialogue a parfois pu être un peu amer, chargé de récriminations, les médecins se sentant abandonnés ou méprisés par les chercheurs, et les chercheurs estimant que les médecins n’étaient pas légitimes à prendre la parole.

Médecine et recherche, un dialogue de sourds ? C’est le programme incommunicado qui est le nôtre pour l’heure qui vient, bienvenue dans La Méthode scientifique.

Et pour creuser ce lien complexe entre le corps médical et celui des chercheuses et des chercheurs, entre la clinique et le laboratoire, nous avons le plaisir de recevoir aujourd’hui Nathan Peiffer- Smadja, médecin infectiologue, coordinateur du réseau des jeunes infectiologues français, Maël Lemoine, professeur de philosophie des sciences médicales à la fac de médecine de Bordeaux et Caroline Tourbe, journaliste sciences et médecine pour Le Point. 

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Corinne Reymond : des soins en psychiatrie à la poésie

 LE TEMPS

SUISSE

Corinne Reymond: une plume pour rendre hommage aux aînés

Avec beaucoup d’empathie et de tendresse, Corinne Reymond rend hommage aux personnes happées par l’âge ou la maladie.  Sa longue carrière d’aide-soignante aux soins à domicile, en EMS, à l’hôpital ou en hôpital psychiatrique, l’a amenée à écrire ses expériences avec les patients. Dans son métier, plus que les soins, ce qu’elle recherche c’est le relationnel, le contact avec les gens, apprécier qui ils sont, sentir leurs états d’âme, se pencher sur l’histoire de leur vie. “Plus on devient âgé, dit-elle, plus ça devient riche”. Une richesse qu’elle n’a pas voulu laisser perdre. Un trésor qu’elle a soigneusement protégé dans un livre que chacun d’entre nous peut, avec émerveillement, découvrir. Tous les poèmes sont tirés de situations vécues. Une suite de tableaux délicats, certes, mais également touchants, poignants, troublants quand ils nous rappellent des personnes que nous avons côtoyées, aimées, ou lorsque l’on se projette soi-même dans un futur presque inéluctable.

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Luxembourg : pénurie de médecins en psychiatrie, la sonnette d’alarme

 Le Quotidien

09/10/20

LUXEMBOURG

La Société Luxembourgeoise de Psychiatrie, Pédopsychiatrie et Psychothérapie (SLPPP) alerte ce vendredi sur « la pénurie de plus en plus inquiétante des médecins spécialistes » dans le secteur au Grand-Duché.

C’est un mauvais signal de plus sur les difficultés de recrutement dans certains secteurs particulièrement diplômés au Grand-Duché. Ce vendredi, à l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, la SLPPP publie un constat sans concession  : « Ce manque est particulièrement grave dans les hôpitaux généraux, où un effondrement du bon fonctionnement des services de psychiatrie est prévisible dans les mois à venir, mais il touche également le secteur ambulatoire et les structures psychiatriques extrahospitalières ».

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Santé mentale : un réseau de partenaires engagés dans le Doubs

ToutMontbeliard.com

9 octobre 2020

Le Doubs dispose désormais d’un contrat territorial de santé mentale (CTSM). L’aboutissement d’un large travail de concertation officialisé jeudi 8 octobre 2020, à Besançon. “Garantir des parcours de soins coordonnés et soutenus par une offre de psychiatrie accessible, diversifiée et de qualité” fait partie des grands axes de la feuille de route nationale “santé mentale et psychiatrie”. Dans cet objectif, les acteurs concernés sont invités à se rassembler au sein de réseaux territoriaux de partenariats.

Dans le Doubs, le contrat territorial de santé mentale a été signé ce 8 octobre 2020 à Besançon par Pierre Pribile, Directeur Général de l’ARS, Marie-Laure Dalphin, Conseillère départementale du Doubs et Annie Tourolle, Directrice départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations. L’occasion de saluer la dynamique de coopération sur le territoire entre l’ensemble des acteurs impliqués dans ce projet : établissements de santé et médico-sociaux, professionnels libéraux, services de l’Etat, associations… La mise en œuvre étant assurée par la plateforme territoriale de santé mentale du Doubs (centre hospitalier de Novillars).

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