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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 24 mai 2019

« J’ai réalisé que je ne pourrais pas faire ma vie sans enfant » : l’Espagne, refuge du « droit » à la maternité

La santé à saute-frontière 3/5. De nombreuses femmes se rendent à l’étranger pour bénéficier d’une FIV, d’une PMA ou d’une préservation de fertilité, pratiques encore très encadrées en France.
Par   Publié le 23 mai 2019
Dessin Boris Semeniako
Dessin Boris Semeniako Boris Semeniako
Devant la clinique IVI de Pozuelo, banlieue chic de Madrid, une patiente, quadragénaire célibataire, tire une petite valise à roulettes pour monter dans le taxi qui l’attend, ce jeudi 9 mai. C’est la fin de son séjour en Espagne et le début de sa grossesse, souffle une réceptionniste.
A l’intérieur du bâtiment, moderne et lumineux, c’est un peu la tour de Babel. Dans la salle d’attente, on parle espagnol, mais aussi anglais, allemand, italien et beaucoup français. Ici, chaque année, 6 000 cycles de reproduction sont lancés. « Un quart de nos patientes sont étrangères, à 40 % des Françaises », résume la directrice adjointe, Yolanda Minguez, qui défend avec ferveur un « droit » à la maternité.
Bien qu’il soit au beau fixe, ce n’est pas le soleil qui motive les patientes françaises à se soumettre à une technique de procréation médicalement assistée (PMA) en Espagne, mais une législation beaucoup plus souple qu’en France. La PMA est permise pour les femmes célibataires ou les couples de femmes. Les fécondations in vitro (FIV) y sont autorisées jusqu’à 50 ans, contre 43 ans dans l’Hexagone. Il est possible de réaliser des tests de compatibilité génétique poussés et des diagnostics préimplantatoires, qui ne sont autorisés en France qu’en cas d’antécédents médicaux familiaux très graves. La conservation d’ovocytes par vitrification, afin de repousser une possible grossesse, y est permise sans raison médicale.

Accès aux soins/ Psychiatrie : les besoins ont explosé

LeJSD>

Claude Bardavid Jeudi 23 mai 2019 

Le récent procès d’un schizophrène (reconnu irresponsable par les experts) pour l’assassinat d’un client dans un café du quartier CristinoGarcia a remis sur le devant de la scène la question du suivi psychiatrique. L’occasion pour le JSD de procéder à un état des lieux des structures à Saint-Denis.
À Saint-Denis le Groupe d’entraide mutuelle l’Entre-temps a pour fonction première l’accueil.
À Saint-Denis le Groupe d’entraide mutuelle l’Entre-temps a pour fonction première l’accueil.

« Depuis les années 1990, de nombreux lits d’hospitalisation ont été fermés en psychiatrie, sans se donner les moyens d’avoir des structures de proximité pour soigner les patients. Souvent les gens se retrouvent à la rue dans une situation désespérée », dénonce Serge Klopp, cadre infirmier retraité, cofondateur et signataire de l’Appel des 39 (1). L’année 2014 a vu débuté une tendance qui n’a cessé depuis : le secteur psychiatrique a commencé à recevoir de plus en plus de patients. Une véritable explosion démographique qui s’est traduite en 2018 par 620 admissions à Saint-Denis, alors que les autres secteurs recevaient entre 350 et 450 patients.
Sous la pression, l’ARS a fini par lâcher du lest pour envisager la création de 16 lits à Neuilly-sur-Marne, dont 4 pour une structure dionysienne, le CATTP (Centre d’accueil thérapeutique à temps partiel). Pour Thierry Legrand, représentant de la CGT au conseil de surveillance de l’hôpital de Ville-Évrard, « 16 lits c’est mieux de les avoir que de ne pas les avoir ! Mais on est très loin des besoins pour pouvoir traiter l’ambulatoire et tous les cas avant hospitalisation ». 


Mirecourt : la psychiatrie au bord de la crise de nerf

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Par Yves Quemener   Publié le 23/05/2019

Une délégation d'établissements du Grand-Est s'est réunie car la psychiatrie est en mauvais état dans la région. / © Marion Lompageu. France 3 Lorraine
Une délégation d'établissements du Grand-Est s'est réunie car la psychiatrie est en mauvais état dans la région. / © Marion Lompageu. France 3 Lorraine

Assurément, la psychiatrie est mal en point comme jamais en Lorraine. Jeudi 23 mai, des délégations syndicales du Grand-Est se sont rassemblées pour dénoncer les difficultés du personnel soignant au quotidien. Ils souhaitent l’arrêt de la suppression des lits pour les patients. 


C'est la crise dans les hôpitaux psychiatriques de Lorraine.
Depuis des mois les médecins, les infirmiers, les aides-soignants dénoncent de mauvaises conditions de travail et d'accueil de leurs patients. 

Ce jeudi 23 mai 2019, à l'hôpital psychiatrique Ravenel dans les Vosges, des délégations syndicales de sept établissements du Grand-Est se sont rassemblées pour dénoncer ce malaise. Autour de la table: les représentants des hôpitaux de Ravenel à Mirecourt (Vosges), de Jury-les-Metz (Moselle), de Roufac (Haut Rhin), de Lorquin (Moselle), l'établissement public de santé mentale de Châlons-en-Champagne et de Erstrein (Bas-Rhin).


Au congrès de l'EACD, le handicap de l'enfant en pleine ébullition

Charlène Catalifaud
| 23.05.2019



  • enfants handicapés
Crédit Photo : PHANIE



Le congrès de l'European Academy of Childhood Disability (EACD) se tient du 23 au 25 mai à la cité des Sciences et de l'Industrie de Paris. Cet événement majeur réunit 67 pays, ce qui « témoigne de la dynamique mondiale autour du handicap de l'enfant », se réjouit le Pr Sylvain Brochard, professeur de médecine physique et de réadaptation pédiatrique au CHRU Brest et président du congrès.
Le thème de cette 31e édition est « Innovation for participation » : le défi de ces prochaines années n'est en effet pas seulement centré sur le corps, mais aussi sur l'amélioration de la participation sociale des enfants handicapés, trop souvent en marge des activités de la vie quotidienne.
Depuis une vingtaine d'années, la recherche autour du handicap de l'enfant s'est accélérée. « Il y a des évolutions concernant les médicaments, la rééducation et l'innovation », souligne le Pr Brochard.

La bulle du militant

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Peut-on convaincre un militant, ce croyant, qu’il a tort ? L’histoire et l’expérience plaident plutôt pour une réponse négative. Les militants peuvent changer d’avis, mais il faut pour cela le passage du temps, la venue de l’âge ou une accumulation d’événements propres à bousculer la croyance. Le cas des antivaccins invite à la réflexion.
En témoigne une enquête menée par The Economist aux États-Unis. Le mouvement hostile aux vaccins a trouvé un terrain fertile dans une banlieue huppée de Chicago. Là, un restaurant joliment nommé Blind Faith Café (café de la foi aveugle) attire les végans. À côté, une pédiatre, Toni Bark, vend de la médecine alternative. Homéopathie et tutti quanti. C’est une militante antivaccins. Elle témoigne devant les tribunaux et dans des colloques réunissant des gens qui partagent ses convictions. Elle se répand sur les réseaux sociaux. Elle tourne en dérision les autorités de santé qui alertent sur la résurgence de la rougeole et des oreillons, des maladies potentiellement mortelles. Elle est convaincue que les vaccins favorisent l’autisme, une idée colportée à la suite d’un article frauduleux publié en 1998 dans la revue scientifique The Lancet. Elle pense que les instances médicales officielles sont noyautées par l’industrie pharmaceutique (pas entièrement faux, hélas). Elle ne se dit pas « antiscience » pour autant. Elle croit au changement climatique : « Je ne suis pas folle », dit-elle.
[...] Tali Sharot, professeure de neurosciences à l’University College de Londres, conduit depuis de nombreuses années des recherches expérimentales sur la dynamique de persuasion et d’influence. Selon elle, face à des militants, inutile d’engager une discussion frontale en tentant de faire valoir des éléments scientifiques infirmant la croyance. « Les faits avérés sont très convaincants quand ils viennent renforcer votre vision du monde, beaucoup moins quand ils entrent en conflit avec des croyances préétablies », écrit-elle. Si bien que « les opinions fortement ancrées sont très difficiles à changer, même quand elles sont fausses.

Pour mieux dormir, les adolescents doivent faire plus de sport

Damien Coulomb
| 23.05.2019




  • ados sport
Crédit Photo : S. Toubon

Les adolescents qui augmentent leur niveau quotidien moyen d'activité physique améliorent la durée et la qualité de leur sommeil, selon une étude prospective publiée dans « Scientific Report » par des chercheurs du département de santé comportementale de l'université d'État de Pennsylvanie.
Les 417 adolescents de 15 ans recrutés dans l'étude proviennent de la Fragile Families & Child Wellbeing Study. Les chercheurs ont mesuré leur niveau d'activité et de sédentarité à l'aide d'un accéléromètre qu'ils ont porté au cours d'une semaine complète, pendant la période scolaire. En moyenne, ces adolescents se couchaient à 00 h 04 et se levaient à 7 h 49 avec une durée moyenne de sommeil de 7,7 heures et une efficacité du sommeil (ratio du temps de sommeil sur le temps passé au lit) de 90,9 %.

Bénéfices potentiels d’une brève psychothérapie après l’infarctus

Publié le 23/05/2019

L’infarctus du myocarde (IDM) signe une étape cruciale dans l’évolution de la maladie coronaire. Le pronostic du post-infarctus dépend de facteurs multiples, mais à l’instar d’autres maladies chroniques, le rôle de la psyché ne doit pas être pris à la légère. Il semble d’ailleurs que les troubles dépressifs soient de mauvais aloi dans les suites d’un IDM avec une augmentation de la morbi-mortalité cardiovasculaire documentée par certaines études. Le lien de causalité n’est pas formellement établi, mais une étude randomisée s’est attachée à démontrer le rôle du « mental » chez 94 patients (≤70 ans), tous  victimes d’un IDM dans la semaine qui a précédé le tirage au sort.

« Il faut le recadrer ! » : quelles limites pour quels soins ?



Certaines limites qui bordent l’espace thérapeutique favorisent le soin, d’autres  se dressent comme des obstacles qui figent les relations et génèrent d’inutiles frustrations, conflits et malentendus. La limite doit rester au service du soin et non l’inverse.
Confrontés à des comportements qui attaquent le lien à l’autre ou l’ignorent, les soignants ont parfois du mal à se positionner et à savoir quelle attitude adopter. Ils peuvent alors se retrancher derrière un règlement rigide.
Comment différencier ce qui relève de la loi, du règlement et de la coutume ? Qu’implique ce repérage en termes de soins ? Comment faire cohabiter cadres thérapeutique et juridique ?

Une complémentaire santé de 8 à 30 euros par mois pour les personnes aux revenus modestes ?

Stéphane Lancelot
| 23.05.2019
Présenté en septembre 2018, cinq jours avant « Ma Santé 2022 », le plan pauvreté d'Emmanuel Macron prévoyait de « simplifier radicalement l’accès aux droits de santé pour les personnes les plus vulnérables » en intégrant à la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-c) l’aide au paiement d’une complémentaire santé (ACS), marquée par un taux de non-recours supérieur à 50 %, avec une participation financière inférieure à 1 € par jour.
Cette semaine, Les Échos et l’Opinion révèlent qu'un projet d'arrêté sur la « couverture universelle maladie complémentaire contributive » vient d’être transmis par le gouvernement aux assureurs complémentaires.

jeudi 23 mai 2019

« Je vis à côté du monde, sans en faire vraiment partie » : les grandes difficultés des familles monoparentales

En trente ans, leur nombre a presque doublé en France. Ces familles sont le plus souvent menées par des femmes en difficulté.
Par   Publié le 22 mai 2019
Christelle, 45 ans est la maman de deux filles : Maeva, 13 ans et Eve 7 ans, dont elle s’occupe seule. Elle exerce le métier d’assistante maternelle. Francheville (métropole de Lyon), le jeudi 2 Mai 2019.
Christelle, 45 ans est la maman de deux filles : Maeva, 13 ans et Eve 7 ans, dont elle s’occupe seule. Elle exerce le métier d’assistante maternelle. Francheville (métropole de Lyon), le jeudi 2 Mai 2019. HUGO RIBES/COLLECTIF ITEM POUR "LE MONDE"
Dans le cadre de la campagne pour les élections européennes, Le Monde et ses cinq partenaires du réseau Europa (The Guardian, Süddeutsche Zeitung, La Stampa, La Vanguardia, Gazeta Wyborcza) décrivent, à travers une série de reportages, la fragilisation du modèle social qui a fait la fierté de l’Europe.
C’est son « heure de pointe » à elle, chaque jour entre 11 h 45 et 13 heures. A peine rentrée de l’école, il faut faire manger les six enfants dans sa cuisine de quelques mètres carrés de l’Ouest lyonnais. Ses filles de 13 et 7 ans et les quatre petits qu’elle garde, âgés de 6 mois à 3 ans. Au pied de la gazinière, le blondinet sur son transat recrache la purée qu’elle lui tend, pendant que l’adolescente se plaint de manquer de rösti. « Prends les miens », répond Christelle N. en coupant le poulet. « Il faut avoir des yeux à 360 degrés et trois bras », sourit l’assistante maternelle en remontant les manches qui trempent dans les carottes râpées. Souvent, elle en oublie de manger.
Depuis sept ans, c’est son tourbillon quotidien. A la rengaine « métro-boulot-dodo », Christelle N. a inventé la sienne : « maman solo-boulot-bobo ». Comme un quart des familles françaises, elle et ses filles forment un « foyer monoparental ». En trente ans, leur nombre a augmenté de 87 %.

Crèches : «On crée les conditions pour qu’il y ait maltraitance institutionnelle»

Par Marie Piquemal — 
Illustration.
Illustration. Photo MYCHELE DANIAU. AFP


Une directrice de crèche raconte son quotidien, et la difficulté croissante à pouvoir bien faire son métier. Elle participera au cortège parisien, ce jeudi, contre une ordonnance en préparation, modifiant les conditions d'accueil.

Le collectif «Pas de bébés à la consigne», qui rassemble des personnels de la petite enfance, appelle à une journée de grève ce jeudi. «Ce que nous craignions est en train de se confirmer», explique la voix fatiguée Birgit Hilpert, l’une des porte-parole, dénonçant «une nouvelle attaque contre le secteur de la petite enfance».

EHPAD : une mise en œuvre variable des directives anticipées

Coline Garré
| 21.05.2019




  • EHPAD
Crédit Photo : PHANIE

Si tous les responsables d'établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) ont connaissance de l'existence des directives anticipées (DA), la présentation du dispositif et la récupération des souhaits dépendent des structures. C'est ce que révèle un sondage présenté ce 20 mai par le Centre national fin de vie et soins palliatifs (CNFVSP) à l'occasion d'un colloque sur les DA dans les EHPAD. 
Selon l'Institut BVA qui a sondé près de 280 directeurs d'EHPAD, 75 % d'entre eux présentent systématiquement le dispositif aux résidents. Ils sont tout autant à estimer que c'est un sujet prioritaire au sein de la politique de l'EHPAD, qui permet notamment de mieux respecter les souhaits des résidents en fin de vie, ou de savoir que faire en cas de complication médicale. De façon très cohérente, la traçabilité des discussions, et le cas échéant des DA, est forte.

Etudes de médecine : l’hypocrisie française

Quand ils arrivent en France, les internes formés ailleurs en Europe sont accueillis avec méfiance.
Par   Publié le 22 mai 2019
Boris Séméniako
La santé à saute-frontières (2/5). « L’expérience a été terrible. » Antoine Reydellet en garde un souvenir indélébile. Son premier stage d’interne en France, en 2016, lui a rappelé qu’il avait validé ses six années d’études de médecine… en Roumanie. « Les chefs de service partent du principe qu’on n’a pas le niveau », résume le jeune homme, qui s’est retrouvé « à bout », en arrêt maladie pendant deux semaines, avec un chef de clinique « maltraitant ». Actuellement président de l’InterSyndicale nationale des internes (ISNI), l’étudiant en troisième année d’internat en médecine du travail au CHU de Lyon, a validé tous ses stages. Mais aujourd’hui encore, il dit subir cette mauvaise image qui colle aux diplômés venant d’un autre pays européen. Et particulièrement aux Français qui, comme lui, sont partis dans une université roumaine pour échapper au concours très sélectif de fin de première année ou après l’avoir raté.
Dans ce monde si particulier des études médicales françaises, régulé par un concours et des places limitées par un numerus clausus, l’ouverture européenne ne se fait pas sans difficultés. Il y a bien un système d’équivalence : quel que soit le pays d’origine, un étudiant qui a validé son deuxième cycle d’études médicales a accès au troisième cycle (l’internat).

Europe : une mauvaise droite contre les droits des femmes

L'œil sur le front

PAR TRISTAN BERTELOOT ETJOHANNA LUYSSEN CORRESPONDANTE À BERLIN

Europe : une mauvaise droite contre les droits des femmes
MATTEO SALVINI ET MARINE LE PEN EN MEETING À MILAN POUR LES EUROPÉENNES, LE 18 MAI. (PHOTO MIGUEL MEDINA. AFP)

En Italie comme dans d’autres pays, l’extrême droite s’en prend à l’avortement, mère de toutes les batailles contre la condition féminine. Ces mesures de défense de la famille traditionnelle se veulent aussi une réponse à la question migratoire.

Vérone, Italie, 4 octobre 2018. Des dizaines d’activistes du mouvement féministe Non una di meno («Pas une de moins») manifestent en silence devant le Palazzo Barbieri, l’hôtel de ville. Vêtues de rouge, elles portent une calotte blanche sur la tête à la manière des personnages de la Servante écarlate, le roman dystopique de Margaret Atwood où les femmes sont divisées en classes et certaines réduites à un rôle purement reproducteur. En ce jour de conseil municipal, la ville s’apprête à voter la motion 434, portée par Alberto Zegler, membre de la Ligue de Matteo Salvini. Ce texte, que soutient aussi le maire de centre droit, fait de Vérone une «ville pour la vie», qui favorise «la prévention des IVG et le soutien à la maternité», en autorisant le financement public d’associations anti-avortement. Quarante ans après l’adoption de la loi 194 de 1978, qui dépénalisait l’avortement en Italie, ce vote symbolise un terrifiant retour en arrière.


Y a-t-il vraiment un gène de la dépression ? Il a été recherché en vain pendant 20 ans

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   22 mai 2019

Pendant plus de 20 ans, la communauté scientifique a recherché les liens entre nos gènes et le risque de dépression. Une vaste étude vient tout remettre en cause et assure qu'il n'y a aucune preuve de l'existence d'un gène de la dépression.

Il n’y a aucune preuve de l’existence d’un gène de la dépression. Depuis 20 ans, la communauté scientifique cherche ce gène en vain, affirme une équipe de scientifiques dans la revue American Journal of Psychiatry (AJP).
Leur étude, publiée le 1er mai 2019, vient remettre en cause des centaines de publications scientifiques, comme le souligne Nature. Les chercheurs ont analysé 18 gènes qui ont été associés à la dépression dans de précédentes études. Ils n’ont pas trouvé que ces gènes pouvaient influencer ce risque. Depuis plus de vingt ans, la communauté scientifique s’intéressait pourtant à ce sujet.
La sérotonine. // Source : Wikimedia/CC/NEUROtiker
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