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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 19 février 2019

Débordement en psychiatrie : « Pauvres patients », dit une infirmière

La Tribune

MARIE-CHRISTINE BOUCHARD   19 février 2019

QUEBEC

Alors que le département de psychiatrie de l’Hôtel-Dieu fait face à une affluence sans précédent dans son histoire, la situation est difficile pour le personnel soignant et pour les patients. « En ce moment, je me dis tous les jours : pauvres patients... », soutient une infirmière qui travaille en santé mentale.

L
es irritants rencontrés sont nombreux pour les patients : l’absence d’intimité, un climat de peur et d’insécurité quand la tension monte et qu’un patient présente des signes de désorganisation ou d’agressivité, des chambres inadéquates... Cinq professionnels en soins ont témoigné à La Tribune des temps difficiles vécus au pavillon Émile-Noël de l’Hôtel-Dieu depuis plusieurs mois.
Rappelons qu’afin de réussir à répondre aux besoins des Estriens, la direction du CIUSSS de l’Estrie-CHUS a ouvert une unité de débordement de six lits dans une salle de réunion dans le département de psychiatrie, en plus d’ajouter des patients supplémentaires dans chaque unité, notamment en utilisant les salles d’isolement.

Des hospices à l’hygiénisme, l'invention de la santé publique

ENTENDEZ-VOUS L'ÉCO ? par Tiphaine de Rocquigny
18/02/2019
58 MIN

De la peste bubonique au choléra, la santé est un enjeu majeur tout au long de l'histoire. Mais au-delà des catastrophes sanitaires, se met progressivement en place un système composé de spécialistes et des professionnels reconnus par les pouvoirs publics et par les populations.
Au Moyen-Âge en Italie, les hospitale vont progressivement évoluer : les préposés à l’infirmerie dans les monastères vont prescrire des diètes, accéder à des connaissances médicinales élaborées.
Au Moyen-Âge en Italie, les hospitale vont progressivement évoluer : les préposés à l’infirmerie dans les monastères vont prescrire des diètes, accéder à des connaissances médicinales élaborées. Crédits : Leemage/UIG - Getty
Au milieu du 14eme siècle, la peste noire décimait un tiers de la population européenne, soit environ 25 millions de personnes en seulement 5 ans. Une pandémie aux répercussions économiques considérables, qui oblige les pouvoirs publics, les médecins et les habitants à transformer leurs pratiques. Au cours des siècles suivants, la société va peu à peu se médicaliser et les soignants se professionnaliser, jusqu’aux crises de notre système de soin actuel que le gouvernement cherche aujourd’hui à réformer.

La mortalité due à l’alcool est en légère diminution

En France, 41 000 décès ont été attribués à l’alcool en 2015, contre 49 000 en 2009. Cette diminution doit plus aux progrès de la médecine qu’au déclin, minime, de la consommation.
Par Sandrine Cabut Publié le 18 février 2019
« L’usage d’alcool est banal : dans l’année, 86% des Français en ont consommé au moins une fois, et plus d’1 sur 5 a eu au moins une ivresse. »
« L’usage d’alcool est banal : dans l’année, 86% des Français en ont consommé au moins une fois, et plus d’1 sur 5 a eu au moins une ivresse. » DANIEL RIFFET / PHOTONONSTOP
Une consommation qui reste importante ; un impact très élevé sur la mortalité ; mais aussi une interdiction de vente aux mineurs trop aisément contournée. Les dernières données françaises sur l’alcool, publiées dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) du 19 février, sont préoccupantes en termes de santé publique, même si elles apportent quelques bonnes nouvelles.

A Bordeaux, un « escape game » pour repérer les signes de dépression chez les étudiants

A l’université de Bordeaux, un projet de recherche veut aider les étudiants à repérer les symptômes de la dépression. Une maladie qui les touche plus que la moyenne.
Par Joséphine Lebard Publié 18 février 2019
Dans cet « escape game », on reconstitue la vie d’un étudiant pour trouver d’éventuels signes d’une dépression.
Dans cet « escape game », on reconstitue la vie d’un étudiant pour trouver d’éventuels signes d’une dépression. UNIVERSITE DE BORDEAUX
Alex, Julie et Loïc passent au peigne fin la chambre de Thomas. A première vue, une chambre d’étudiant classique, avec ses livres de cours posés sur le bureau, le skate qui traîne dans un coin, le carton de pizza abandonné par terre. Si le trio ouvre sans vergogne tiroirs et placards, c’est qu’il a été informé que Thomas souffre de dépression. Des indices en témoignent, qu’ils rassemblent aussi vite que possible.

Burn out : la difficile libération de la parole chez les chefs d’établissement

Alors que la parole se libère progressivement, les syndicats des personnels de direction demandent au ministère de l’éducation de fournir un « état des lieux » sur le phénomène.
Par Séverin Graveleau Publié le 18 février 2019
« L’épuisement professionnel, c’est un peu comme la plongée en apnée. » Pour expliquer le burn-out auquel il a dû faire face il y a quelques années, Pierre (le prénom a été modifié), proviseur depuis plus de vingt ans, file la métaphore sportive. « Vous vous enfoncez progressivement dans les profondeurs » face à la charge de travail et les problèmes à gérer, « grisé par le manque d’oxygène, l’impression de se dépasser professionnellement et physiquement ». L’accident intervient lorsque le besoin de respirer se fait sentir, et que « vous vous apercevez que vous n’aurez pas la force de remonter ».

PREMIERS PAS EN RECHERCHE - UN GUIDE PRATIQUE

Publié le 05 Février 2019

La F2RSM Psy souhaite développer la dynamique de recherche en psychiatrie et en santé mentale dans la région des Hauts-de-France et pour ce faire, propose à toute personne travaillant dans un établissement adhérent, des aides aux plans méthodologique, réglementaire, biostatistique et financier.

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Une interne récompensée pour la retranscription d'une consultation difficile en BD

Amandine Le Blanc
 19.02.2019

Bd Suzanne Badr
Suzanne Badr

Comme chaque année dans le cadre de son Congrès, l’Intersyndicale nationale représentative des internes de médecine générale (Isnar-IMG) a remis le prix Alexandre Varney pour récompenser le travail original d’un interne mettant en valeur la discipline. L’année dernière, cette distinction avait été remportée par Florent Tronel pour son site d’aide à la lecture de l’ECG, ecgclic.fr. Cette année c’est Suzanne Badr, interne en premier semestre à Poitiers, qui a reçu le prix pour une bande dessinée réalisée sur ses traces d’apprentissage.
Retranscrire les émotions
Sans « talent particulier pour la narration ou le dessin », l’idée lui est venue à la suite d’une session au congrès du CNGE, portant sur l’utilisation de la bande dessinée dans l’enseignement aux médecins. « J’ai eu l’idée de retranscrire une consultation qui m’avait marqué sous forme de BD pour faire passer des messages plus parlants qu’à travers des écrits », explique l'interne. Suzanne Badr a choisi une consultation qui lui a particulièrement posé problème d’un point de vue relationnel avec un patient d’une quarantaine d’années en dépression à la suite d’un licenciement, qui était accompagné de sa femme.

lundi 18 février 2019

Que serait Lacan sans Dolto ?


Fondation Européenne pour la Psychanalyse

Colloque le 6 avril 2019 de 9h à 17h30  Mairie du 13e, Paris.




Comité d’organisation : 
Gorana Manenti, Daniel Olivier, Gérard Pommier, Denise Sauget
Avec le soutien de Jacqueline Zana-Victor
Lacan pour les grands, Dolto pour les petiots ? C’est plutôt pour l’extraordinaire libération des enfants que Dolto est aujourd’hui célébrée. L’enfant très petit est désormais respecté ; des maisons vertes s’ouvrent partout. C’est un succès mondial. Mais que serait l’analyse des adultes, sans une expérience approfondie de l’infantile ? Si une analyse est efficace, c’est parce qu’elle détache les fausses connexions (Falsche Verknüpfung) entre la sexualité infantile et celle des adultes, embarrassée par un complexe d’Œdipe irrésolu avec Maman et papa. Les analyses qui ne libèrent pas cet infantile en sont-elles vraiment une ?

34e congrès de l’USP : La psychiatrie en lutte lâche ses coûts, les 29, 30 et 31 mars 2019 à Besançon

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vendredi 25 janvier 2019, par Usp

Depuis des décennies, la brutalité gestionnaire des technocrates de la santé entraîne la dés-humanisation et la perte de sens de nos pratiques,
L’appel à l’initiative des « Pinel » d’Amiens a alerté la population sur la situation dramatique de la psychiatrie publique et demandé « davantage de moyens humains pour des soins plus humains ». Ce sont les mouvements dans les hôpitaux, depuis Saint-Etienne du Rouvray et Le Havre jusqu’à Niort ou Paris en passant par Amiens et bien d’autres villes, qui ont rendu ce drame visible au plus grand nombre. Psychiatres, ensemble des soignants, patients et familles, nous sommes tous concernés.
Il n’est plus supportable que la psychiatrie soit réduite à quelques injonctions scientistes associées à des procédures disciplinaires toujours plus liberticides. Ce sont les patients qui sont maltraités ; ce sont les patients et aussi les soignants qui sont niés en tant que sujets.
Les lieux accueillants où l’on prend le temps d’écouter les patients se font rares, à l’hôpital comme dans les autres lieux de soins.


TÊTE DE TAMBOUR : ATTENTION, ACCROCHEZ-VOUS ! ÇA SECOUE !

UNIDIVERS

11 février 2019


tête de tambour sol elias

Manuel est fragile, très fragile, autant qu’Anaël, plus jeune, mais tout aussi fragile. Et si ces deux prénoms n’identifiaient en fait qu’un seul et même homme ? À différentes périodes de sa vie… Notre héros anti-héros est un deux en un, celui que nous allons suivre :Tête de tambour, un roman inspiré de faits réels.


ON N’AVAIT RIEN TROUVÉ POUR L’AIDER À AIMER, À SE FAIRE AIMER, POUR CONSTRUIRE LA VIE. LE SCHIZOPHRÈNE N’A PAS DE PROJETS D’AVENIR. IL NE PEUT PAS. PAS D’AVENIR. IL N’A QUE LE PRÉSENT DÉGUEULASSE QUI LUI COLLE AUX BASQUES, PAREIL À UN COUREUR QUI VOUDRAIT FAIRE UN CENT MÈTRES AVEC DEUX BOULETS AU PIED – LES CALMANTS.
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La Maladie Mentale, Problème Négligé Dans Les Pays En Développement

Forbes



Quand on pense à l’aide internationale, on imagine généralement des colis de nourriture, de vaccins et de systèmes d’assainissement de l’eau. De toute évidence, il s’agit là de besoins fondamentaux pour une société saine. Une autre composante, pourtant tout aussi fondamentale, est trop souvent négligée : la santé mentale.

La santé mentale est une cause mal servie dans l’aide internationale pour les mêmes raisons qu’elle reste un sujet tabou dans la plupart des pays. Tout d’abord, un stigmate y est associé. Si quelqu’un souffre d’une maladie mentale, la conception commune est qu’il y a quelque chose qui ne va pas chez lui, comme personne, comme être humain.

Netflix et les maladies mentales: le cinéma et les séries sont-ils le remède à nos maux ?

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Shreevatsa Nevatia  16/02/201

Des séries comme "Nanette" et "Crazy Ex-Girlfriend" permettent de modifier la perception que l’on a des maladies mentales et d'aider les souffrants.


Ces séries Netflix et d'autres permettent ce que certains appellent "la cinéma-thérapie".
NETFLIX/CW
Ces séries Netflix et d'autres permettent ce que certains appellent "la cinéma-thérapie".
En décembre dernier, un entrepreneur indien de 22 ans a reconnu souffrir d'une addiction qui semblait jusque-là trop banale et bénigne pour faire l'objet d'un diagnostic. Ce jeune homme était accro aux séries diffusées sur internet.
Constatant qu'il visionnait des heures entières de programmes sur Netflix, Amazon Prime Video et Hotstar, ses parents ont commencé à s'inquiéter. Au moment de son admission au sein du service dédié à l'utilisation raisonnée de la technologie (SHUT) du National Institute of Mental Health and Neuro-Sciences, il admettait aussi être accro aux séries en streaming.
Interrogé par le Times of India, le docteur Manoj Kumar Sharma, coordinateur du SHUT, explique: "Beaucoup de personnes se trouvent potentiellement face au même problème, mais ce jeune homme a fait la démarche de demander de l'aide. C'est quelqu'un d'intelligent qui a simplement perdu le contrôle du temps qu'il passait devant son écran."

Rencontre avec Michel Jonasz, Albert Einstein dans "Le cas Eduard Einstein"

culturebox   publié le 11/02/2019  Par Jean-Francois Lixon

Michel Jonasz (à droite) est Albert Einstein dans ""Le cas Eduard Einstein"

Michel Jonasz (à droite) est Albert Einstein dans ""Le cas Eduard Einstein"
 © DELALANDE RAYMOND/SIPA
Michel Jonasz incarne sur la scène de la Comédie des Champs-Elysées le savant Albert Einstein dans "Le cas Eduard Einstein" de Laurent Seksik. La pièce aborde un aspect méconnu de la vie de l’inventeur de la théorie de la relativité : la schizophrénie de son fils diagnostiquée à l'âge de vingt ans.Lire la suite ...

3e édition : Jeunesse éternelle

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Le Festival des idées Paris est un connecteur entre les Humanités et les Sciences, la recherche et l’art, les campus universitaires et les lieux culturels. Il favorise la rencontre entre chercheurs, jeunes créateurs et grand public.

Lire la suite et voir le programme...


Psychiatrie : Un traitement controversé mis en place à l'Hôpital Notre-Dame



QUEBEC

Comité Pare-Chocs 
Févr 04, 2019

 Le 26 octobre dernier, pour la première fois, l'Hôpital Notre-Dame, nouvellement fusionné au CIUSSS du Centre-Sud de Montréal, a administré des traitements par électrochocs à des patients.
Le comité Pare-Chocs, groupe militant pour l'abolition des électrochocs au Québec, dénonce cette nouvelle dérive en psychiatrie et lance la campagne publique d'opposition « La mémoire est sacrée » pour demander que cesse l'utilisation de cette technique à l'Hôpital Notre-Dame.

Des chiens en prison pour lutter contre le suicide



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Depuis 2016, la Maison d'arrêt de Nantes accueille une fois par semaine Betty et Gandhi derrière les barreaux. Objectif: prévenir les tentatives de suicide des détenues grâce au contact avec les chiens.

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Des ados abonnés au «nomadisme hôtelier»

Par Tonino Serafini — 
En juillet 2015, dans un hôtel, à Bagnolet (Seine-Saint-Denis) accueillant des familles ayant fait appel au Samu social.
En juillet 2015, dans un hôtel, à Bagnolet (Seine-Saint-Denis) accueillant 
des familles ayant fait appel au Samu social. Photo Julien Mignot

«Libération» a eu accès en exclusivité à une étude destinée au Défenseur des droits sur les jeunes logés par le Samu social dans des hôtels. Le texte souligne les «effets délétères» de ce mode de vie sur la scolarité, la santé…