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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 20 décembre 2017

Cinquante ans de la loi Neuwirth : Et la contraception masculine, on en parle ?

Oihana Gabriel  19/12/17

Illustration d'un homme prenant des cachets.
Illustration d'un homme prenant des cachets. — Pixabay

  • La contraception masculine n'est souvent résumée qu'au préservatif. 
  • Mais aujourd’hui, sous la poussée d’hommes désireux de mieux maîtriser leur fertilité et des femmes qui souhaitent plus d’égalité, la recherche s’intéresse à la contraception masculine.
  • Slip chauffant, pilule, injection… « 20 Minutes » détaille les mécanismes et risques de trois grandes techniques proposées ou à l’étude.

La contraception, une affaire de femmes ? Peut-être plus pour longtemps. La contraception masculine est bien souvent résumée au seul préservatif mais elle fait l’objet de nombre d’études et de pistes intéressantes. Alors qu’on fête ce mardi 19 décembre les cinquante ans de la loi Neuwirth, qui autorisait en 1967 la contraception, 20 Minutes se penche sur trois de ces méthodes pour hommes.

Contraception hormonale

Comment ça marche ?
« Comme pour la pilule féminine, on donne l’information au corps qu’il y a assez de testostérone », résume Pierre Colin, fondateur et co-président de l'Association pour la Recherche et le Développpement de la Contraception Masculine (ARDECOM).
En 1982, Jean-Claude Soufir met au point un traitement contraceptif pour les hommes : une pilule progestative complétée par un gel de testostérone.

Le débat piégé sur l’âge du consentement à une relation sexuelle avec un adulte

Le gouvernement prépare un projet de loi qui prévoira cette présomption de non-consentement. Mais c’est le débat parlementaire qui devra fixer l’âge au-dessous duquel elle s’appliquera. Qu’en disent les spécialistes sur le terrain ?

LE MONDE  | Par 
AUREL

Y a-t-il un âge au-dessous duquel un mineur ayant une relation sexuelle avec une personne majeure serait par nature non consentant ? Si oui, quel est cet âge, 13 ans, 14 ans ou 15 ans ?

Le gouvernement a choisi de répondre à la première question, et déposera au printemps un projet de loi pour inscrire dans le code pénal cette présomption de non-consentement. Mais la seconde, plus délicate et lourde de conséquences, c’est au Parlement qu’il reviendra de la trancher. Le débat s’annonce inflammable tant le thème est propice aux émotions.

Des élus, des associations et des personnalités de la société civile n’ont pas attendu pour s’emparer du sujet, face à une opinion profondément choquée par deux décisions de justice. A Pontoise, en septembre, le parquet a ainsi décidé de poursuivre pour « atteinte sexuelle » et non pour « viol » un homme de 28 ans qui a eu une relation sexuelle avec une fille de 11 ans, estimant qu’il y avait eu consentement de la victime. En novembre, la cour d’assises de Seine-et-Marne a acquitté un homme de 30 ans qui était accusé d’avoir violé en 2009 une enfant de 11 ans, jugeant que le viol n’était pas caractérisé alors que la relation sexuelle n’était pas contestée.

L’athéisme, ce tabou du monde musulman

Assimilé par l’islam à un blasphème, le renoncement à toute croyance religieuse expose les personnes de culture musulmane à un rejet, voire à des violences. Du Maghreb au Pakistan, en passant par l’Arabie saoudite, les athées sont, malgré tout, de plus en plus nombreux.

LE MONDE  | Par 
CAROLINE GAMON

Bahous aimerait bien ne plus entendre parler de l’islam. Et même ne plus en parler du tout. Mais quoi qu’il fasse, quoi qu’il dise, cet homme de 33 ans, vendeur à Voiron (Isère), y est toujours ramené.

Son athéisme intrigue, ou dérange, c’est selon. Lorsque l’on est issu, comme lui, d’une famille et d’une culture musulmanes, le fait de ne pas croire en Dieu – et, surtout, de le dire – ouvre la voie à une vie d’incompréhensions, de renoncements, de ruptures. « Je subis un double regard, explique Bahous. Pour les gens, de par mon apparence, mon nom, la couleur de ma peau, je suis de facto musulman. On ne peut pas concevoir que je sois juste FrançaisMais, pour ma famille, je suis le vilain petit canard. Ils me considèrent comme un “francisé” : être athée, c’est trahir ses origines, comme si être musulman était une origine. Du coup, je me sens obligé de toujours me justifier, sur tous les fronts. »

Bahous avait écrit au Monde en février, en répondant à un appel à témoignages sur les musulmans ayant perdu la foi. Quand nous l’avons à nouveau sollicité, en novembre, rien n’avait changé pour lui : il avait toujours le sentiment de vivre dans cet « étrange entre-deux », où il se sent contraint de préciser sans cesse qu’il n’est « ni islamophobe ni islamophile ».
Le comble pour un athée : « Après les attentats, on m’a demandé de me désolidariser… » Sa famille, elle, en particulier son frère aîné, n’a jamais accepté son renoncement à l’islam. Depuis, les deux hommes ne se fréquentent plus. Bahous peut cependant s’estimer chanceux : sa mère, auprès de laquelle il s’est ouvert de ses doutes sur l’existence de Dieu dès l’adolescence, n’approuve pas ce choix mais le tolère.

« Clitoridiennes de tous les pays, unissez-vous ! »

Pour la majorité des femmes, le plaisir est avant tout clitoridien. Pourtant la sexualité reste dominée par la pratique de la pénétration. Face à ce déni généralisé, la chroniqueuse de « La Matinale du Monde », Maïa Mazaurette, appelle à un grand mouvement de libération de la parole.

LE MONDE 

La Folie, tableau de Wladyslaw Podkowinski, Musée national de Cracovie.
La Folie, tableau de Wladyslaw Podkowinski, Musée national de Cracovie. ERICH LESSING / AKG-IMAGES


Votre libido joue-t-elle l’autruche en cette fin d’année ? Tout est normal. Entre le mouvement #balancetonporc, la charge mentale, les révélations sur les viols de masse en Syrie, la pornification du quotidien ou le fossé salarial qui ne se résorbe pas : non seulement l’actualité sexuelle/sexuée est conflictuelle en elle-même, mais nous atteignons un point d’exaspération qui nous rapproche collectivement du point Lysistrata. Le sexe ? Sans nous. Stop. On a trop donné.

Est-ce que c’est fini, se demandent certains en s’arrachant les petites peaux autour des ongles ? Non. Qu’on parle d’abus sexuels ou de sexualisation du ménage, cette histoire-là a commencé il y a trop longtemps pour être classée comme « effet de mode ». Et puisque nous parlons tendance, puisque les femmes manifestement vident leur sac, laissez-moi vous proposer une prédiction : le prochain déferlement va tomber sur nos pratiques sexuelles concrètes – celles du couple, celles qui se déroulent dans le consentement mais pas forcément dans l’égalité.

La grande majorité des femmes sont clitoridiennes. Vous le savez. Vous l’avez lu, entendu à la radio, je vous ai moi-même assommé de chiffres cette année. Plus nous avançons sur les sentiers pas toujours commodes de la connaissance, plus nous constatons que la très artificielle division entre plaisir clitoridien et plaisir vaginal se déplace en direction du clitoris – ou plutôt en direction d’une combinaison des plaisirs. La science recolle les morceaux des femmes. En l’occurrence, plus vous êtes ambidextre, mieux c’est – mais en attendant qu’on vous greffe quelques bras supplémentaires façon Shiva, les femmes sont clitoridiennes. Certains scientifiques nient carrément l’existence de l’orgasme vaginal.


mardi 19 décembre 2017

Soins hospitaliers : la HAS distribue les bons et les mauvais points

Dr Nicolas Evrard
| 19.12.2017

La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié ce jour les résultats 2017d'une vaste enquête sur la "satisfaction des patients hospitalisés - qualité et sécurité des soins dans les hôpitaux et cliniques en France".
Sur la question de la qualité des prises en charge, la HAS a choisi d'évaluer quatre domaines en utilisant des indicateurs spécifiques. Ces derniers ont été mis en perspective avec les recommandations de bonnes pratiques.  D'autres paramètres ont été pris en compte portant sur la qualité du dossier patient, la liaison à la sortie...  Les résultats sont publiés établissement par établissement, sur le site www.scopesante.fr.

Reste à charge zéro en optique, dentaire et audioprothèse : la Mutualité avance ses pions

Sophie Martos
| 19.12.2017

La Mutualité française (FNMF) formule plusieurs « pistes de réflexion »dans la perspective de la réforme sur le reste à charge zéro dans les secteurs de l'optique, du dentaire et de l'audioprothèse. Pour Thierry Baudet, président de la Mutualité, l'objectif de cette réforme est réalisable « à condition d'agir à la fois sur les remboursements mais aussi sur les tarifs des dispositifs médicaux ».  
Premiers financeurs dans ces trois secteurs, les complémentaires assument aujourd'hui 72 % de la dépense de santé en optique (4 % sont pris en charge par la Sécu, 24 % de reste à charge pour le patient), 45 % de la dépense sur les prothèses dentaires (20 % Sécu, 35 % par le patient) et 29 % pour les audioprothèses (14 % Sécu, 57 % par le patient).

Toujours aussi nombreux, les accidents de la vie courante touchent 11 millions de Français

Coline Garré
| 19.12.2017
Les accidents de la vie courante (AcVC*) ne fléchissent pas. Près de 5 % (4,8 %) des personnes de tous âges ont eu un accident de la vie courante en 2012 au cours des trois derniers mois, révèle l'Enquête santé et protection sociale (ESPS), dont les résultats sont publiés dans « le bulletin épidémiologique hebdomadaire » du 19 décembre.
Sur une année, le taux d'incidence s'élève à 17,8 % ; ce sont donc 11,3 millions de Français qui ont été accidentés, dont la moitié (5,5 millions) a dû recourir à un professionnel de santé. Les auteurs Louis-Marie Paget et Bertrand Thélot, de Santé publique France, soulignent la stabilité de ces chiffres, depuis les précédentes enquêtes santé et protection sociale de 2004 et 2002. Selon la littérature, 21 000 personnes décèdent chaque année des suites d'un accident de la vie courante, ce qui en fait un enjeu de santé publique.

Agnès Buzyn exclut de réduire le nombre des soignants à l'hôpital pour faire des économies


Anne Bayle-Iniguez| 19.12.2017



Buzyn
Agnès Buzyn
Crédit Photo : Phanie

Invitée de Sud Radio ce mardi matin, Agnès Buzyn a exclu de réduire le nombre de personnels soignants à l'hôpital public pour faire des économies.
« La masse salariale a augmenté de façon mécanique ces dernières années puisqu’on a revalorisé le point d’indice de la fonction publique hospitalière tout en faisant ce qu’on appelle le PPCR [parcours professionnels, carrières et rémunérations, NDLR], une réforme impliquant une augmentation mécanique de la part qu’on verse au salaire, a expliqué la ministre de la Santé. La masse salariale augmente donc alors que l’activité des hôpitaux baisse. Il y a un effet ciseau qui fait que nos hôpitaux sont aujourd’hui dans le rouge. Pour autant, je pense qu’on ne peut pas baisser les effectifs de soignants. Ces équipes sont sous une énorme tension, et on ne peut pas leur imposer un rythme d’activité encore plus élevé. »

Du sport dès le berceau

Jeux au sol, temps en poussette limité, pas d’écran : les tout-petits doivent avoir une activité physique adaptée à leur âge, recommandent des experts canadiens. Ces conseils détaillés visent à lutter contre les mauvaises habitudes prises dès le plus jeune âge.

LE MONDE  | Par 

Dix mille pas et plus. Gare aux séjours prolongés dans les transats, vive les tapis d’éveil ! Au Canada, la lutte contre les méfaits de l’inactivité physique et de la sédentarité commence désormais dès les premiers mois de vie. La société canadienne de physiologie de l’exercice (SCPE) vient de publier des directives pour les 0-4 ans. Elles complètent celles déjà disponibles pour les 5-17 ans, 18-64 ans, 65 ans et plus.

Hommage aux élèves fouteurs de m.

Le Monde Blogs 

Qui n’a jamais eu un « fouteur de m. » dans sa classe ? J’étais en train de réviser le latin quand, soudain, cette question s’est transformée en celle-ci : quel est le « rôle » de cet élève au sein d’un cours ?
Je relisais alors le passage de ma leçon qui portait sur les Decii, une famille romaine, et leur rite de la « devotio » qui consistait à aller se ruer dans les troupes ennemies lors d’une bataille et à frapper comme un bourrin jusqu’à la mort (façon kamikaze de l’Antiquité) pour donner la victoire à son camp en offrant son âme aux dieux infernaux. C’est alors que je me suis dit que le rôle du « fouteur de m. » n’était pas si différent de ce rite car, du point de vue de certains élèves, c’est un héros.

Il y avait l’effet « blouse blanche » : maintenant le syndrome du « pyjama bleu » !




Voici une étude qui a nécessité assez peu d’investissement technique, mais qui a valu à ses auteurs une publication dans une revue très prestigieuse, à savoir Scientific Reports(1). Il est vrai que ce travail de recherche porte sur un sujet clinique assez universel (qui peut même être transposé en dehors du champ de la psychiatrie), et il a été aidé par un design ingénieux. L’article instaure un nouveau syndrome dans la nosographie médical, doté d’un nom poétique, voire onirique : le syndrome du pyjama bleu. Il postule que la gravité de l’état des patients est surestimée lorsqu’ils sont évalués en pyjama plutôt que dans leurs vêtements habituels. Ce paradigme est ici testé dans une pathologie psychiatrique très fréquente, en milieu hospitalier : l’épisode dépressif majeur.

Réveils nocturnes persistants des jeunes enfants : quelle signification ?

 18/12/2017


Les réveils nocturnes représentent, avec les difficultés d’endormissement, les troubles du sommeil les plus courants chez les jeunes enfants. Quand ils sont fréquents, c’est-à dire quand ils surviennent une nuit sur deux ou plus souvent, ils réduisent la durée du sommeil et son effet réparateur, et ils pourraient entraîner, à la longue, des troubles du comportement. C’est ce que suggère une étude longitudinale par questionnaires, portant sur 1 143 enfants d’âge préscolaire (1).

50 ans après l’autorisation de la pilule, trois générations de femmes livrent leur expérience

Le 19 décembre 1967, l’Assemblée nationale adoptait la loi autorisant l’usage de la contraception.

LE MONDE  | Par 

Emilie, Christine et Chantal, trois femmes d’une même famille, témoignent de leur expérience de la contraception.
Emilie, Christine et Chantal, trois femmes d’une même famille, témoignent de leur expérience de la contraception. AÏ BARREYRE POUR LE MONDE

Elles ont 74, 50, et 21 ans. Christine, la grand-mère (qui préfère taire son nom de famille), Chantal Pirot, sa fille, et Emilie Pirot, sa petite-fille. Trois femmes d’une même famille, trois générations réunies dans le salon d’une petite maison de la proche banlieue de Paris, à l’occasion d’un anniversaire. Le 19 décembre 1967, l’Assemblée nationale adoptait la loi Neuwirth autorisant l’usage de la contraception, en particulier de la pilule à base d’hormones de synthèse, déjà utilisée dans les pays anglo-saxons.

Avec franchise, avec sérieux et avec humour, elles ont accepté de raconter leur expérience du petit comprimé rond devenu si familier des Françaises. Il reste aujourd’hui leur premier mode de contraception, malgré une désaffection depuis quelques années (un peu plus d’un tiers des femmes en âge de procréer prend la pilule aujourd’hui, contre 40 % en 2010).

A travers leur récit, c’est la métamorphose d’une société qui apparaît. Car les trois femmes ont beau bien s’entendre, leurs vies ne se ressemblent pas. Christine était femme au foyer. Elle a eu pour unique amant son mari, Daniel – qui, de temps en temps, passe une tête dans le salon mais ne s’attarde pas. Elle n’a pas de regrets.

Drogues : grandes lignes et nouvelles tendances

Par Marie Ottavi — 


Photo Benoît Audureau. Plainpicture

L’étude de l’Observatoire des drogues et des toxicomanies rendue publique mardi pointe notamment une progression de l’herbe «made in France» et de l’accessibilité à la cocaïne.

La cocaïne est plus pure, l’héroïne poursuit son retour et touche quasiment tout le territoire français, l’herbe prend le pas sur la résine de cannabis. A la lecture de la nouvelle étude Trend (Tendances récentes et nouvelles drogues) menée sur l’année 2016 et les premiers mois de 2017 par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), les drogues illicites ne se sont jamais aussi bien portées.


Les enfants, oubliés de la recherche en matière de traitements anti-cancer

Patricia Blanc, présidente de l’association Imagine for Margo, appelle dans une tribune au « Monde » à revoir la réglementation pour contraindre l’industrie pharmaceutique à agir.

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  | Par 

Tribune. Notre fille Margo nous a quittés à 14 ans, à la suite d’une tumeur au cerveau qui n’a pas pu être soignée. Lorsque son cancer a été découvert, les médecins nous ont dit « le pronostic est très sombre, nous ne savons pas la guérir, il ne lui reste que quelques mois à vivre ». Comment accepter, en tant que parents, que le cancer frappe votre enfant, et que, en plus de cela, les médecins n’aient pas les moyens de le guérir ? Lorsqu’un adulte est atteint d’un cancer, de nombreux traitements existent, adaptés à chaque type de cancer. Pourquoi alors n’existe-il pas de traitements spécifiques pour les enfants ?


Pourtant, le cancer est la première cause de décès des enfants par maladie : un enfant sur 440 développe un cancer avant l’âge de 15 ans.

lundi 18 décembre 2017

Lot de 2 figurines infirmière+infirmier ou docteur

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€ 12,00

Dany Boon : « J’ai réparé l’irréparable »

L’humoriste qui fête ses vingt-cinq ans de scène à l’Olympia, raconte l’histoire compliquée de sa famille et ses années de galère.

... Toujours en analyse ?

Oui j’adore ma psy. On est au-delà du transfert, maintenant on est amis, elle lit mes scénarios, vient voir mes films !


LE MONDE  | Propos recueillis par 

Dany Boon, à Montpellier, en 2017.
Dany Boon, à Montpellier, en 2017. ERIC CATARINA/CONTOUR BY GETTY IMAGES

Je ne serais pas arrivé là si…

… si je n’avais pas fait rire ma mère, enfant, quand elle n’allait pas bien.

Pourquoi n’allait-elle pas bien ?

Ma mère est tombée amoureuse de mon père, et réciproquement, à l’âge de 18 ans. Il était algérien et avait 36 ans. Elle s’est retrouvée enceinte alors qu’elle était mineure [la majorité civile était alors fixée à 21 ans]. Ma mère avait le choix d’aller dans une maison de fille-mère ou de partir avec mon père et d’être bannie par une partie de sa famille catholique pratiquante. Elle a choisi l’amour. Elle a été bannie par ses parents pour qui cette liaison était un drame familial. Cela a été très dur pour elle.

C’est grâce à son métier que votre père a rencontré votre mère ?

Oui. Mes grands-parents avaient retiré ma mère de l’école à 14 ans – alors qu’elle était très douée – parce qu’en tant qu’aînée, elle devait aider au garage familial. C’est en faisant le plein de gasoil du 38 tonnes de mon père qu’ils se sont rencontrés. C’est joli, non ? C’est une scène de film. Mon père était arrivé en France de Kabylie, comme boxeur professionnel, à l’âge de 18 ans. Puis il avait passé son permis poids lourds et était devenu chauffeur routier.

Comment faisiez-vous rire votre mère ?

J’ai grandi dans un quartier de corons. J’ai eu une enfance difficile mais pas malheureuse. Difficile à cause du manque d’argent et parce que je ne pouvais pas aller voir mes grands-parents, qui habitaient dans la même ville. Chez nous, il y avait des amis, notamment les patrons de mon père, mais pas de repas de famille. Toutes ces tensions familiales m’ont évidemment beaucoup marqué. Quand vous êtes rejeté et que vous découvrez que dans la plupart des autres familles cela n’existe pas, vous grandissez en vous demandant : Pourquoi n’est-on pas aimé ? Qu’est-ce qu’on a fait pour ne pas être aimé ? Pour faire rire ma mère, j’imitais les adultes. Elle était bon public et aimait blaguer sur des choses dramatiques.

Charleroi : Les infirmiers en ont ras-le-bol

BELGIQUE  JVK Publié le 


Horaires compliqués, patients violents, charge administrative très lourde, des formations à suivre - qui souvent ne sont pas suivies - pour rester au fait des nouveaux traitements,… la vie d’un infirmier indépendant n’est pas facile, les taux de suicide sont élevés et les burn-outs trop fréquents malgré un salaire qui peut monter très haut. Mais avec le dernier coup que la ministre de la Santé, Maggie De Block, leur a imposé, ils en ont gros.

"C’est la goutte qui fait déborder le vase", s’énerve Nadia Aouina, une infirmière carolo. "On nous a imposé, rien qu’à nous, les indépendants, un système informatique qui bugge, qui a été mis sur la table trop vite, sans période de transition, rien du tout."

L’érotisme indécent d’Ody Saban

 



Ody Saban offre à la galerie Claire Corcia la peinture d’une sexualité féminine trop souvent dominée par les représentations masculines. À voir sans pudeur ni morale !
L’exposition d’Ody SABAN à la galerie Claire Corcia confirme l’importance de cette artiste volcanique et guerrière, dont l’érotisme solaire irrigue de son énergie un foisonnement vitale entremêlant les règnes végétaux, animaux, et humains, dans une odyssée sans retour.
Peinture de la chair par-delà la différenciation des genres et des races, où tout devient matières et couleurs, lignes de fuites et irisations de lumières. Un art de l’incarnation, jamais conceptuel. Un art de la vie, et des forces démoniaques qui dame le pion à bien des artistes de la scène contemporaine !
Ody SABAN Etapes dans la perception d’une idée 2016 65 x 45 cm acrylique sur toile

SCHIZOPHRÉNIES : DES MÉCANISMES INFLAMMATOIRES AUTO-IMMUNS CONFIRMÉS CHEZ 20% DES PATIENTS

11 Décembre 2017

Les troubles psychotiques sont caractérisés par des altérations importantes de la pensée et des perceptions, touchant de 1 à 5 % de la population. L’identification des mécanismes moléculaires impliqués dans ces troubles reste, aujourd’hui encore, un enjeu majeur pour la compréhension, le diagnostic et la prise en charge des patients. Une équipe mixte CNRS-Université de Bordeaux, dirigée par le Dr Laurent Groc et membre de la Fondation FondaMental, en collaboration avec le Pôle de Psychiatrie des Hôpitaux Universitaires Henri Mondor dirigé par le Pr Marion Leboyer vient de confirmer, chez 20% des patients atteints de schizophrénies, l’implication de désordres auto-immuns ainsi que leur mécanisme d’action au niveau de la synapse.

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Infirmière honorée pour son travail en santé mentale

Le Soleil de Chateauguay

QUEBEC

15 décembre 2017

Infirmière honorée pour son travail en santé mentale
Caren Mellow a été honorée lors d’une cérémonie à l’édifice de la Bourse de Montréal le 15 novembre.

Une infirmière habitant à Châteauguay a été honorée pour sa contribution au mieux-être des personnes touchées par la maladie mentale.
Caren Mellow fait partie des 150 lauréats du programme «150 leaders canadiens engagés pour la santé mentale» du Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH). À l’échelle du pays, 3700 candidats étaient en lice à ce concours organisé à l’occasion du 150eanniversaire de Canada, soutenu par Morneau Shepell.
Caren Mellow est infirmière en psychiatrie à l’Hôpital général juif et enseignante au département de la santé du Centre de formation professionnelle et d’éducation aux adultes ACCESS de la Commission scolaire Riverside. «Elle a été reconnue pour ses efforts incessants dans la promotion d’initiatives visant à accroître la sensibilisation à la santé mentale», informe le CAMH dans un communiqué.

Une thérapie génique prometteuse contre la maladie de Huntington

Un médicament administré à des patients à un stade précoce de la maladie a bloqué la production d’une protéine délétère. Cet essai ouvre les portes à une possible guérison de la maladie.

LE MONDE |  | Par 

Une avancée formidable. C’est ainsi que les spécialistes de la maladie de Huntington (autrefois appelée chorée) qualifient l’annonce faite le 11 décembre concernant un essai de thérapie génique. Rare et héréditaire, la maladie de Huntington est la plus fréquente des maladies neurodégénératives du système nerveux central. Cette maladie génétique se caractérise par la mutation du gène codant responsable de la production d’une protéine toxique, la huntingtine, qui entraîne la destruction progressive de neurones dans le striatum, l’une des zones clés du cerveau.