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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 10 novembre 2017

Qu’est-ce que l’effet placebo, l’effet nocebo des médicaments ?

Matières à penser avec René Frydman par René Frydman
07/11/2017

L’effet placebo est bien connu et certains effets positifs de la substitution de médicaments actifs font partie des données médicales, mais l’effet nocebo est beaucoup moins connu.

De nombreuses plaintes ont été déposées en France contre le nouveau Levothyrox du Laboratoire Merck.
De nombreuses plaintes ont été déposées en France contre le nouveau Levothyrox du Laboratoire Merck. Crédits : Nicolas Liponne - 

En partenariat avec Le Quotidien du médecin
Effet nocebo : il s’agit des effets secondaires négatifs qui apparaissent alors qu’ils n’ont pas lieu d’être. Par exemple, la simple lecture sur une notice de gênes possibles, liées au médicament, les font apparaître pour certains patients. Nocebo, placebo approchons ces deux notions de plus prêt.
C’est avec le professeur de Jean-François Bergmann, chef du service de médecine interne à l’hôpital Lariboisière, spécialiste de la thérapeutique que nous tenterons de clarifier ces effets paradoxaux à l’heure de la polémique autour de la nouvelle formule du levothyrox et de la substitution générique et du refus grandissant de la vaccination.

AU CŒUR DU FRAGILE

Par Robert Maggiori    

L’homme se brise-t-il aussi facilement qu’une coupe de cristal, qu’un œuf ? A travers l’exploration de textes bibliques, philosophiques, poétiques et littéraires, Jean-Louis Chrétien offre une intense réflexion sur la condition humaine, vouée à la finitude.

On considère comme fragile ce qui, de soi-même ou par une cause venue d’ailleurs, se brise facilement.
On considère comme fragile ce qui, 
de soi-même ou par une cause venue 
d’ailleurs, se brise facilement. 
Photo Plainpictu


Un éléphant, on le sait, ne doit pas traîner dans un magasin de porcelaine. Mais en général, ce ne sont pas les gros pachydermes, ni les quinze-tonnes, ni les massues qui cassent tout. Il suffit d’un rien. Une paille, une fêlure, un accroc, une fissure, une lézarde, et c’en est fait du métal, du diamant, du vase ou de l’assiette, de la paire de bas de soie, du mur ou du toit. Pour une personne, de même : elle tient à un fil, elle aussi, et un mot, un mauvais geste, une déception, une rupture, un malheur peuvent la briser. Mais si elle était en cristal, elle aurait «moins de périls à craindre». Quoi de plus fragile, dit saint Augustin, qu’un vase de verre ? «Et pourtant, il se conserve, et il persiste pendant des siècles. Même si, certes, on s’inquiète pour lui d’accidents, il n’y a pas lieu de s’inquiéter pour lui de la vieillesse ni de la fièvre.» Alors que «nous autres hommes», c’est «au milieu de bien des périls quotidiens que nous cheminons fragiles» : «Nous sommes donc, nous, plus fragiles et plus faibles, du fait aussi de tous les malheurs qui ne cessent pas dans l’ordre humain, nous nous angoissons en tout cas pour notre propre fragilité tous les jours ; et même s’il n’arrive pas de malheurs, le temps continue d’avancer».
La fragilité n’est pas la vulnérabilité. Certes, les deux notions sont parentes. Elles désignent toutes deux une même «possibilité inscrite dans la constitution propre» de l’être fragile et de l’être vulnérable, qui ne cesse de leur appartenir, quand bien même il n’y aurait pas passage à l’acte : un animal solitaire, perdu, reste vulnérable, même s’il ne subit aucune agression, comme un œuf, même enveloppé, demeure fragile. En outre, elles sont des «conditions permanentes», à des degrés divers. Mais une différence capitale les sépare : «Est vulnérable ce qui peut être blessé», et donc suppose «une atteinte venant de l’extérieur», alors qu’est fragile ce qui, de soi-même ou par une cause venue d’ailleurs, se brise «facilement» (plus ou moins, selon les forces qui s’y appliquent), de façon inattendue et tout d’un coup (même si la rupture vient d’un «lent processus d’usure, d’érosion, de fatigue»).

Yassine Belattar : « Heureusement que les Arabes et les Noirs ne vont pas chez les psys sinon leurs parents seraient au placard ».

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La guéguerre des sociologues

Les disputes incessantes entre les « analytiques » et les « combatifs », notamment sur l’islam en France, l’immigration, la religion et le terrorisme, offrent un spectacle affligeant, estime Michel Guerrin, rédacteur en chef au « Monde ».

LE MONDE  | Par 

C’est une guerre intellectuelle dont les protagonistes s’envoient du mépris en guise de roquettes. Le champ de bataille est celui de la sociologie et les acteurs des sociologues. Les deux camps s’affrontent sans dialoguer. Leurs joutes sont pourtant passionnantes, par des livres, articles ou interventions dans les médias, qui sont deux façons d’analyser la société. Tous les sujets y passent. Mais ils ne voient pas la même chose. Mais alors pas du tout.


D’un côté, il y a les sociologues scientifiques ou analytiques, qui disent laisser leurs convictions au vestiaire pour décrypter la société. De l’autre, les sociologues engagés ou critiques, pour qui nos institutions sont d’abord une machine à fabriquer des puissants et des faibles, des oppresseurs et des opprimés. A les écouter, les scientifiques seraient les complices de la droite, les autres de la gauche radicale.

L'orgasme féminin et le fameux point G

École normale supérieure   Conférences

09/11/2017

La gynécologue Odile Buisson explore un domaine longtemps rejeté par ses pairs : la médecine sexuelle féminine. Elle nous explicite les mystères de l'orgasme féminin et le fonctionnement de l'organe clitoridien. Sans clitoris, pas de point G, révèle-t-elle face à un auditoire coi...


Vaudou et psychiatrie en Haïti : une question qui suscite beaucoup de débats

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Publié le 2017-11-09

Dans le cadre du «Congrès neurologie psychiatrie/Haïti-Québec», le Dr Marie Ange Jean-Fils, le Dr Ghislaine Adrien et la mambo Euvonie Georges Auguste, en collaboration avec l’Association médicale haïtienne (AMH), ont organisé le mercredi 8 novembre 2017, à l’hôtel El Rancho, une conférence sur des thèmes liés à la « Compréhension vaudou des maladies mentales » ainsi que « Vaudou et psychiatrie en Haïti ». Avec le Dr Hans Lamarre comme modérateur, ces professionnels en santé mentale ont fait le point sur leurs compréhensions et leurs expériences réalisées dans la pratique de la psychiatrie dans le pays.

La pratique du vaudou comme une médecine thérapeutique et curative suscite beaucoup de débats dans la société haïtienne. Les pratiquants du vaudou ne cessent d'affirmer le rôle important que joue la médecine vaudou dans la prise en charge des troubles et/ou des maladies mentales. Ils évoquent bien des éléments aussi bien culturels qu'intellectuels dans leurs interventions en matière de santé mentale. Des psychiatres, psychologues, vaudouisants, quelle que soit leur obédience, se sont questionnés sur l’importance de la religion et de la culture dans le choix thérapeutique des patients. En ce sens, l’hôtel El Rancho a été mercredi le cadre de différentes discussions sur le thème de « Vaudou et psychiatrie en Haïti ».


Serge Tisseron : « Notre culture dépossède la femme de son désir »

Le psychiatre dénonce les conséquences sociales ravageuses d’un modèle culturel pernicieux, véhiculé notamment par le cinéma.

LE MONDE IDEES  | Propos recueillis par 


Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste, est aussi un spécialiste des relations que nous établissons avec les images, auteur, notamment, de L’Empathie au cœur du jeu social ­ ­ (Albin Michel, 2010). Alors que les témoignages de harcèlement sexuel se succèdent depuis le déclenchement, début octobre aux Etats-Unis, de l’affaire Harvey Weinstein, nous lui avons demandé d’analyser ce phénomène à l’aune des représentations érotisées de la femme qui nous entourent.


Quel regard portez-vous sur la libération de la parole qui a suivi l’affaire Weinstein ?

Je m’en réjouis ! Car ce déferlement de témoignages illustre deux choses essentielles. La première, c’est le refus des femmes d’individualiser les situations auxquelles elles ont été confrontées. Le hashtag #metoo signifie que le problème est collectif, et que la responsabilité n’est pas personnelle à chacune – ce n’est pas parce qu’une femme avait une jupe trop courte, un décolleté trop plongeant ou parce qu’elle se promenait seule la nuit qu’elle a été agressée. La seconde, c’est le refus de la culpabilité et de la honte. Le hashtag #balancetonporc le dit très bien : ce n’est pas à la femme d’être honteuse de ce qu’il lui est arrivé, mais à son agresseur.

Un homme peut-il être féministe ?

L’affaire Harvey Weinstein a contribué à libérer la parole des femmes victimes de violences sexistes. Va-t-elle encourager les hommes à s’emparer réellement de la question de l’égalité ?

LE MONDE IDEES |  | Par 

Aline Bureau


« Tout ce que je peux dire maintenant pour me justifier ressemble à une excuse pourrie. » Le réalisateur Quentin Tarantino, ami et collaborateur de longue date d’Harvey Weinstein, a admis, dans leNew York Times, qu’il avait connaissance de certaines des agressions commises par le producteur américain – y compris contre la comédienne Mira Sorvino, la compagne de Tarantino. « J’aimerais avoir pris mes responsabilités à l’époque », explique le réalisateur de Pulp Fiction, qui reconnaît avoir « minimisé ces incidents ». « J’ai mis ça sur le compte d’une vision des années 1950, celle du patron qui poursuit sa secrétaire autour du bureau. Comme si c’était OK. C’est dire si je me sens honteux aujourd’hui. »

Cette réaction contrite met en lumière la difficulté, pour les hommes, de s’emparer de la question des violences sexistes. Depuis que la parole des femmes s’est libérée, peu d’hommes semblent s’interroger publiquement sur leur propre comportement. Un phénomène que la comédienne Jessica Chastain a résumé dans un Tweet. « J’en ai marre que l’on demande aux femmes de prendre la parole. Qu’en est-il des hommes ? »« Les mecs, j’ai un machin à vous dire : vous avez un vrai rôle à jouer pour mettre fin à ces pratiques qui saccagent l’estime de vos sœurs, de vos femmes, de vos amies, de vos collègues », renchérit la journaliste Carol Galand, organisatrice d’une manifestation, fin octobre, contre le harcèlement.

Bénin : attentes et espoirs des personnels de santé

 11-11-2017





Le personnel du CNHU de Cotonou, au Bénin, mobilisé contre une mise en concession de l’hôpital, le 8 juin 2017.
© RFI/Delphine Bousquet


Au Bénin, le président Patrice Talon va tenter de trouver une issue à la grève qui perturbe le secteur de la santé, depuis fin août. Il reçoit les représentants syndicaux, ce samedi 11 novembre. Les syndicats demandent le paiement de primes, l’avancement des carrières et veulent être associés aux réformes. Le gouvernement pourrait mettre en concession certains hôpitaux, une privatisation déguisée, selon eux. Cette semaine, il y a eu une assemblée générale au centre de santé de Calavi Kpota, à la sortie nord de Cotonou. RFI a rencontré un infirmier anesthésiste gréviste.


Les malades atteints de troubles mentaux, une population plus fragile et moins bien soignée

Danielle Messager   24 octobre 2017


D’après un rapport de l’agence Santé Publique France, les patients atteint d'une maladie mentale meurent plus jeunes : une population plus fragile et moins bien prise en charge.


Dans un hôpital psychiatrique de Haute-Savoie
Dans un hôpital psychiatrique de Haute-Savoie © Getty / AMELIE-BENOIST /BSIP

L'agence Santé Publique France ( nouveau nom de l'Institut de Veille Sanitaire) publie ce mardi une étude sur la mortalité des personnes atteintes d'une maladie mentale.  Le bilan chiffré de cette enquête menée entre 2010 et 2013 sur tout le territoire (Dom compris, sauf Mayotte) affiche une surmortalité pour ces patients : ils meurent plus jeune, surtout- et c'est ce qui surprend - à cause de causes "naturelles", comme des maladies cardiovasculaires et respiratoires. 


Sexiste les études de médecine ?

Amandine Le Blanc   | 04.09.2017


affiche enquête
DR


Sexiste les études de médecine ? Déjà en début d’année dernière deux externes créaient le blog « Paye ta blouse » qui recensent des « témoignages de sexisme en milieu hospitalier ». « Messieurs, regardez bien autour de vous toutes les jolies jeunes femmes présentes, parce que, de vous à moi, elles sont uniquement là pour se trouver un mari riche et intelligent. », « Jolie comme vous êtes, vous n’avez pas besoin de formation. », « Bon, là notre public est essentiellement féminin, mais apparemment de nos jours on doit aussi enseigner aux filles… ». Des phrases comme celles-ci, le blog en compte des dizaines et souvent bien plus crues.

jeudi 9 novembre 2017

Un collectif très singulier au chevet de la clinique L'Inter-Collèges fête ses 10 ans


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« A tous les repas pris en commun nous invitons la liberté à s'asseoir, la place demeure vide mais le couvert est mis »
René Char

La domination technocratique de l'hôpital, dont les effets pernicieux et destructeurs ont été maintes fois dénoncés, poursuit son entreprise de déconstruction et entrave l'intelligence des métiers.
Langue artificielle et dénaturée, montagnes de protocoles, procédés d'intimidation enfument les possibilités critiques et menacent les praticiens d'un appauvrissement de la sensibilité et de l'expérience mémorielle dont ils sont dépositaires.

Nous voilà bien loin de la «logique poétique» chère à Tosquelles.

Et pourtant! certains lieux de soins respirent et s'inspirent encore de la métapsychologie freudienne, de son approche phénoménologique: qu'est ce que la rencontre fait advenir, quel imprévisible fait-elle surgir ? En quoi la relation à l'autre est-elle potentiellement épiphanie ?

Que l'esprit du temps n'en veuille rien savoir n'est pas nouveau.
Entre la dérive d'un certain académisme et l'allégeance à l'expérimentalisme de la preuve, les praticiens anonymes des institutions hospitalières ont tracé leurs chemins, soucieux d'accueillir et de donner droit d 'asile aux continents invisibles de la psyché. Pourront-ils maintenir leurs ressources créatrices et préserver l'essence d'une clinique du sujet dans un contexte où tout s'y oppose?

«Ce dans quoi l'on marche sans toujours s'en rendre compte» appelle des espaces communs d'élaboration qui permettent de lire entre les lignes, saisir, partager les lucioles du vivant et les trouvailles subversives a n de ne pas sombrer dans la résignation et devenir «les instruments de l'instrumentalisme».

Le 1er décembre 2017
Rencontre-Échanges-Débat
Organisé par l'Inter-Collèges des psychologues hospitaliers IDF et par le collectif national des Inter-Collèges 

9h Accueil des participants.

9h30 Introduction.

Présentation - Martine Vial-Durand

« Des Inter-Collèges pourquoi faire ? » Nathalie Zottner « Ne vous inquiétez pas, c'est rien ! » Marc Turpyn

10h Peut-on soumettre le soin à l'obligation de résultat ? Eric Delassus, professeur agrégé et docteur en philosophie


10h30 Débat et échanges.


11h Autour de « La nouvelle raison du monde » et de « Commun, essai sur la révolution au XXIe siècle ». Christian Laval, sociologue


11h30 Débat et échanges.


12h Témoignages – Initiatives du terrain. Florence Barruel, Isabelle Lachèvre, Alain Dibon

13h15 Conclusion.
Franck Chaumon, Psychiatre-Psychanalyste Les coordinateurs de l'Inter-Collèges IDF

14h Buffet – Salle Henri IV - Annexe à l'amphi.

Hôpital Saint-Louis

Amphi Milian

1 Avenue Claude Vellefaux 75010 Paris

Métro

Station Goncourt-Hôpital Saint-Louis Station Colonel Fabien

Station Jacques Bonsergent
Station République

Bus
Arrêt hôpital Saint-Louis 

Si vous voulez participer à cette journée, nous vous saurions gré de remplir le formulaire d'inscription accessible ici ...

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PRATIQUES DE LA FOLIE


PRATIQUES DE LA FOLIE

Bonjour, 

Il y a bien longtemps que vous n’avez reçu de nouvelles de PLF ! Nous sommes heureux de vous en donner à nouveau.

Sans préjuger de l’avenir, voici une réalisation qui peut donner matière à penser et plus, peut-être : 

Un site internet des archives de PLF a été réalisé. 

Vous trouverez ci-joint l’annonce d’une soirée de lancement du site, le vendredi 15 décembre. 

Nous avons tenu à vous en informer dès à présent, vous qui avez participé aux séminaires et/ou aux rencontres. 

Merci de faire signe à ceux que vous connaissez pour avoir été sensibles aux recherches de PLF. L’information plus large sera faite dans quelques jours.

Nous serons très heureux de vous y retrouver autour d’un verre. 

Ne soyez pas étonnés de recevoir plusieurs fois l’info, c’est la logique des mailings lists !

Anne Chaintrier, Franck Chaumon, Alexandra de Seguin, Partick Merot

mercredi 8 novembre 2017

Francis Eustache : «Les blessés psychiques du 13 Novembre sont en grande souffrance»

Par Cécile Daumas — 

Paris, le 13 novembre 2016, devant le café la Belle Equipe, lors des commémorations des attentats commis un an avant.
Paris, le 13 novembre 2016, devant le café la Belle Equipe, lors des commémorations des attentats commis un an avant.Photo Laurent Troude pour Libération

Frappées par les attentats de 2015, 120 personnes sont suivies par le neuropsychologue pour une durée de cinq ans. Une enquête biomédicale inédite, sur le syndrome de stress post-traumatique.

    Ils ont vécu en première ligne la tragédie du Bataclan, des terrasses de l’est parisien et des abords du Stade de France. Survivants de l’attentat ou personnel de secours (policiers, équipes médicales…), ils sont 120 à participer à une étude inédite sur les conséquences post-traumatiques des attentats du 13 novembre 2015. Quel impact psychique ? Quel souvenir ? Quelle vie possible après un tel drame vécu ainsi par l’ensemble de la nation ? Baptisée «Remember», cette étude biomédicale est menée par un laboratoire de l’Inserm à Caen, dédié à l’étude de la mémoire humaine et dirigé par le neuropsychologue Francis Eustache. Elle fait partie plus largement du «programme 13 Novembre», enquête d’envergure et transdisciplinaire (CNRS-Inserm) sur la construction de la mémoire d’un événement hors normes (Libération du 9 novembre 2016). Directeur d’études à l’Ecole pratique des hautes études (EPHE), Francis Eustache donnera, le 16 novembre à Paris, une conférence sur ce thème dans le cadre des 150 ans de l’EPHE.

L’ordonnance de Martin Hirsch pour l’hôpital public

Le directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) dresse un premier bilan de ses quatre années à la tête du « navire amiral du système de santé français ».

LE MONDE  | Par 

« L’Hôpital à cœur ouvert », de Martin Hirsch, Stock, 288 pages, 19 euros.
« L’Hôpital à cœur ouvert », de Martin Hirsch, Stock, 288 pages.

Le livre. Depuis sa nomination à la tête de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), en novembre 2013, Martin Hirsch raconte recevoir deux à trois fois par jour des appels, des mails ou des textos lui demandant de l’aide pour obtenir plus rapidement un rendez-vous avec un spécialiste renommé, accéder à un service réputé ou faire accélérer une intervention chirurgicale.

Compréhensif, le patron du « navire amiral du système de santé français » (39 hôpitaux, près de 100 000 salariés et 10 millions de patients reçus chaque année) admet satisfaire une partie de ces demandes. Mais s’inquiète de ce qu’elles révèlent en matière d’égalité d’accès aux soins. « Ce fut pour moi, au bout de quelques jours, l’œuf de Christophe Colomb. La preuve que quelque chose était pourri au royaume de l’hôpital, écrit-il. S’il fallait connaître le 06 du directeur général pour être pris en charge au mieux, c’était bien qu’il existait un problème grave. »

29ème FORUM PHILO LE MONDE LE MANS - 2017 : sur le thème de la "peur"

FORUM LE MONDE LE MANS 2017

Dates :  les 10, 11 et 12 novembre 2017
Intitulé : "PEUR DE QUOI ?"


De quoi avons-nous peur ?

Il y a quelques années encore, la chose aurait été impensable. Un Forum Philo Le Monde Le Mans entièrement consacré au thème de la « peur » ? Trop étroit, ou trop sombre, auraient objecté d’aucuns. Pourtant, lorsque cette idée a été suggérée par une lycéenne du Mans, à l’automne 2016, lors des traditionnelles visites au cours desquelles nous demandons aux élèves quel thème ils souhaiteraient voir traiter par nos prochaines rencontres philosophiques, la réaction des uns et des autres, chez les amis du Forum, a été presque unanime : ce qui aurait naguère suscité une réticence relevait maintenant de l’urgence ; la peur s’imposait comme une évidence.