blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 5 octobre 2015

Autisme : une méthode prometteuse pour agir dès le plus jeune âge

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 05.10.2015 | Par Sandrine Cabut

Pong, pong. Dans une petite pièce au décor dépouillé, un enfant et une jeune femme se lancent un ballon de baudruche. Au bout de quelques passes, Jules (son prénom a été changé), 2 ans et demi, part dans un coin. « Fini », bredouille-t-il. Immédiatement, Carolina, l’adulte, range le ballon et lui propose un livre. Puis un puzzle. Sans succès. Alors elle embraye, se dissimule sous une couverture. Jules vient la chercher. D’une voix enjouée, la jeune femme l’incite à se cacher à son tour. Pas de réaction. Alliant le geste à la parole, elle tente « la petite bête qui monte ». Cette fois, l’enfant sourit, son regard s’éclaire. Elle recommence encore et encore. Jules éclate de rire, cherche le contact physique avec Carolina. Un joli moment de complicité, mais pas seulement. « C’est une RSS, une routine ­sociale sensorielle, et c’est exactement ce que nous cherchons à obtenir, explique la jeune femme. Dès qu’un enfant émet un comportement social, on le renforce. Et dans cette démarche, trouver son sourire est un élément essentiel. »

La santé a besoin de fondations solides

BELGIQUE VAN VYVE VALENTINE 
Une opinion de Francis Martens, président de la Fédération nationale des psychologues praticiens d’orientation psychanalytique (APPPsy).
Une loi sur la psychothérapie et la santé mentale - en chantier - paraissait prometteuse. Dans la plus totale opacité, l’actuel ministère de la Santé semble la mettre à mal. Il est bon dès lors de faire quelque lumière sur les réalités du terrain en y pointant des repères objectifs. D’autant plus que si l’ignorance politique semble ici la règle, c’est dû au faible impact de ce domaine sur le budget de la santé. Or, promouvoir une politique réaliste en matière de santé mentale constituerait sans doute la forme de prévention la plus efficace et la moins coûteuse en matière de santé tout court.

Médecin, infirmier ou ambulancier débutants, ils racontent leur métier

Le Monde.fr  | Par 

Une infirmière change la perfusion d’un patient au service de soins palliatifs du Groupe hospitalier Diaconesses, à Paris.


Dossier spécial Etudes de santé. Ils sont médecins, infirmiers, kinésithérapeutes ou ambulanciers. Ils ont fait le choix, comme environ un million de personnes en France, d’exercer un métier au service de la santé. Malgré la répartition très inégale de ces professionnels sur le territoire, le vieillissement de la population assure pour les prochaines années de nombreuses embauches et une activité. Pour la plupart débutants, ils témoignent, sur Lemonde.fr, de leur enthousiasme d’être au service des autres ou des déceptions que leur apporte l’évolution de leur métier.

  • « Je ne le recommanderai pas à ma fille » par Loïc D, 29 ans, médecin généraliste remplaçant dans le Nord :

« Je suis devenu enfin médecin généraliste il y a 18 mois. L’arrivée d’un long parcours de neuf années d’études, mais pas désagréable puisque la pratique occupe une place importante dans la formation. De plus, l’internat qui suit les six premières années est rémunéré. J’exerce donc mon métier en libéral, je remplace les médecins installés pendant leur absence. Le rythme est agréable : je travaille une semaine sur deux en moyenne et gagne assez pour vivre décemment. Moins d’argent, plus de vacances ! Et je peux remplacer n’importe où en France, sans crainte du chômage. Les vieux médecins ont souvent des rythmes intenables et sont parfois au bord du burn-out.

Lire la suite ...

La recherche sur les maladies psychiatriques

Quand les suffragettes réclamaient le droit de vote à coup de prises de jiu-jitsu

Par Juliette Deborde — 5 octobre 2015 
Une carte postale de l'époque.
Une carte postale de l'époque. Photo Islington Local History Centre

A l'occasion de la sortie du film «les Suffragettes», la BBC raconte comment, à la veille de la Première Guerre mondiale, les militantes britanniques utilisaient les arts martiaux dans leur combat politique.


dimanche 4 octobre 2015

Michel Onfray ou la philosophie Nutella

Par Thomas Clerc — 

En régime libéral, la camelote triomphe : Michel Onfray est un mélange de populisme et de ressentiment aux antipodes de l’hédonisme dont il se réclame.

On apprenait récemment que la pâte à tartiner Nutella est concurrencée par des marques rivales qui n’ont pas plus de capacités nutritives et n’arrivent pas même à produire le fameux goût agréablement artificiel dont raffolent les enfants. Le succès du produit phare s’est construit grâce une certaine qualité dans l’infect qui écrase toute velléité d’imitation. En régime libéral, la camelote triomphe, et puisqu’entre le Nutella et la merde il n’y a qu’une différence d’âge du consommateur, on peut en déduire qu’en matière de goût, il ne faut jamais faire confiance aux enfants. Ces derniers sont pourtant de véritables prescripteurs. Il en va de même dans le domaine culturel.

Fin de vie : les députés reprennent la main sur fond de manifs et contre manifs

04.10.2015

Le débat sur la fin de vie va reprendre lundi à l'Assemblée nationale. Ce texte élaboré par les députés d'Alain Claeys (PS) et Jean Leonetti (Les Républicains) et soutenu par le gouvernement, introduit en particulier un droit à une "sédation profonde et continue" jusqu'à la mort pour les malades en phase terminale et pour ceux qui font l'objet de traitements qui les maintiennent artificiellement en vie. Il a été rejeté par le Sénat, mais l’Assemblée se fait fort de rétablir la version initiale.

ENTRETIEN - Avec Ana de Staal

28 septembre 2015

Ana de Staal, directrice de la collection Psychanalyse des éditions d’Ithaque qu’elle dirige également, a bien voulu répondre à quelques questions que nous lui avons posées afin de mieux comprendre quelle est l’orientation des livres contestés qu’elle publie dans cette collection. Cela a donné lieu au texte qui suit, un texte très brillamment écrit mais aussi très dur envers les psychanalystes français. Elle dit également quelques mots du livre de Giuseppe Civitarese : Le Rêve nécessaire, qu’elle a édité en juin dernier.

Elen Le Mée : Quel courant de la psychanalyse la collectionPsychanalyse des éditions d’Ithaque entend-elle diffuser ? Pourquoi ?

Ana de Staal : La psychanalyse est en crise, certes, mais de Buenos Aires à Milan, en passant par San Francisco, New York, Montréal, Lisbonne ou Paris, on trouve des psychanalystes en pleine création, prêts à revoir leurs fondamentaux et à s’employer à comprendre l’humanité du XXIe siècle. Ainsi, au-delà des confinements scolastiques, ma collection s’efforce de refléter, aussi fidèlement que possible, cette pensée d’une psychanalyse contemporaine en train de se faire un peu partout dans le monde. Je la voudrais alors comme une bouffée d’air frais sur une psychanalyse française qui semble avant tout vouloir se protéger contre les vents incertains de son époque.


Un implant cérébral pour combattre les conséquences de lésions

implant-cerebral-lutter-consequences-lesions
L’université de Californie du Sud (USC) vient de dévoiler un implant cérébral nouvelle génération. Cet implant est capable de traiter les signaux électriques du cerveau humain grâce à un algorithme informatique. L’implant permet à un cerveau endommagé de tout de même enregistrer des souvenirs. Les scientifiques envisagent même de l’utiliser comme solution aux pertes de mémoire importantes, des causes d’une maladie ou d’une blessure.

Menace de privatisation à l'établissement de défense sociale de Paifve

L'avenir de l'établissement de défense sociale de Paifve va être discuté ce mercredi en commission justice à la chambre. Le ministre Koen Geens devra répondre aux questions sur les menaces de privatisation qui pèsent sur Paifve. Car dans 2 à 3 semaines, Koen Geens dévoilera, en principe, son fameux Masterplan sur l’avenir de la politique carcérale en Belgique. Et dans ce document, il est question de transformer l’EDS de Paifve en centre médico-psychiatrique dépendant du privé. Un scénario qui ne plait ni aux syndicats ni aux députés de l'opposition.
L’établissement de défense social de Paifve est assez particulier. Il gère et soigne des détenus souffrant de graves troubles psychologiques. Alors, privatiser cet établissement, c’est impensable pour les syndicats. Michel Jacobs, secrétaire fédéral justice à la CGSP:"Évidemment qu'on réagit par rapport à cela. Qu'on la transforme en psychiatrie légale, pourquoi pas, mais à partir du moment où ça reste dans le giron fédéral".

Quand l'art s'attaque à la maladie mentale

QUEBEC Caroline Morneau 06 octobre 2015

ATELIERS. L'organisme reconnu à la grandeur du Québec, Les Impatients, offre dorénavant des ateliers à Joliette. Le but: supporter les personnes aux prises avec la maladie mentale, et ce, à travers la création artistique.

«On propose plusieurs types d'ateliers. Il est important de retenir que lors des séances, il n'est jamais question de maladie mentale. Les participants sont traités comme des personnes à part entière», témoigne Frédéric Palardy, directeur général de Les Impatients.

Lire la suite ...

samedi 3 octobre 2015

Si « Le Généraliste » était paru en octobre 1896 Le nombril du père Adam et de la mère Ève

03.10.2015

« La plus curieuse description qu’on ait jamais eue du père Adam est certainement celle de la célèbre visionnaire Antoinette Bourignon, morte en 1680, dans “ La Vie continuée de Mademoiselle Bourignon” :

“ Adam, le premier homme, dont le corps était pur et plus transparent que le cristal, tout léger et volant pour ainsi dire ; dans lequel et au travers duquel on voyait des vaisseaux et des ruisseaux de lumière qui pénétraient de dedans en dehors par tous ses pores, des vaisseaux qui roulaient en eux des liquides de toutes sortes ; très vives et toutes diaphanes, non seulement d’eau, de lait, mais de feu, d’air et d’autres…

Le GHT et la dissolution de l'organisation de la psychiatrie en territoire de secteur

 |  PAR AGNÈS PIERNIKARCH

Les discussions actuelles au Sénat concernant la mise en place des Groupements Hospitaliers de Territoire et le retrait de l'amendement des groupes socialiste et communistes de la possibilité d'un GHT propre à la psychiatrie font craindre la fonte inexorable des moyens dédiés à la psychiatrie, enfants et adultes, sous couvert d'une pseudo-assimilation de la psychiatrie dans le système de santé global.
Cette abrasion de la spécificité des problèmes de santé mentale est sous-tendue par l'idée qu'il suffit de fondre les budgets de la psychiatrie dans le domaine général pour faire disparaître l'asile. Il se trouve que depuis 30 ans, les expériences de gestion des services de psychiatrie dans les Centres Hospitaliers Généraux ont fait la preuve de l'inadéquation de celle-ci. Les administrations se trouvent confrontés à une communauté médicale majoritairement composée par les services de médecine, chirurgie, obstétrique. Ces services sont en position de plus en plus difficile avec la rémunération liée à l'activité, qui n'est pas compatible avec l'ensemble des problèmes auxquels sont confrontés ces services. 
Au lieu de poser le problème d'une inadéquation de ce type de financement, il est plus simple et humain  de puiser dans le budget des services de psychiatrie, dont le financement est différent. Les services de psychiatrie ont un financement annuel, qui répond à la contrainte de répondre aux exigence  de la politique de santé mentale. On voit ainsi des Hôpitaux dont le budget donné par l'Etat est de plus de 21 millions d'euros ne jamais faire apparaître la ventilation de ce budget sans que cela inquiète qui que ce soit. La tranquillité est obtenue dans la présentation d'un budget à l'équilibre, sacro-sainte garantie qui permet à cette gouvernance de persister et on le voit d'acquérir finalement des lettres de noblesse avec la généralisation de ce système sur une échelle nationale.

Vincent Lambert : la logique du pire

03/10/2015

Ce mardi, le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne examinait la requête pour excès de pouvoir formé contre le CHU de Reims par François Lambert. Ce dernier estime en effet qu’en refusant d’appliquer la décision adoptée à l’issue de la procédure collégiale de janvier 2014, décision dont la validité a été confirmée par le Conseil d’Etat et la Cour européenne des droits de l’homme, le CHU de Reims a méconnu les droits de son oncle, Vincent Lambert, tétraplégique et plongé dans un état végétatif depuis un accident de la route il y a sept ans. Si le verdict des juges administratifs ne sera connu que le 9 octobre prochain, l’avis du rapporteur public laisse peu de doute sur l’issue de cette nouvelle procédure judiciaire. Il a en effet considéré que la décision d’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation de Vincent Lambert appartenait à l’équipe médicale le prenant actuellement en charge et ne pouvait être imposée par la justice, en dépit des décisions judiciaires citées. Ce nouvel épisode a une nouvelle fois relancé les débats passionnels autour de ce cas particulier et plus généralement sur la question de l’accompagnement de la fin de vie. Pour nous, le professeur Emmanuel Hirsch, spécialiste d’éthique médicale à l’université Paris Sud revient sur les très nombreuses interrogations suscitées par cette affaire et sur ses conséquences délétères.
Par le Pr Emmanuel Hirsch*

" Ils ne pensent qu'aux sous on ne pense qu'aux soins "

Vienne - Poitiers 02/10/2015




Les infirmiers et infirmières anesthésistes du CHU ont cessé le travail hier. - Les infirmiers et infirmières anesthésistes du CHU ont cessé le travail hier. - (Photo Patrick Lavaud)Les infirmiers et infirmières anesthésistes du CHU ont cessé le travail hier. - (Photo Patrick Lavaud)
Les infirmiers et infirmières anesthésistes du CHU ont cessé le travail hier. - (Photo Patrick Lavaud)
A l’hôpital Henri-Laborit comme au CHU à Poitiers, les personnels de santé en grève ont manifesté leur colère. Le malaise gagne du terrain.
Ça tousse à l'hôpital. Le malaise gagne tout le personnel de santé. Hier à Poitiers, dès potron-minet, les agents du CHU et de l'hôpital Henri-Laborit en grève, ont « tracté » aux ronds-points de leurs établissements. La journée d'action s'est poursuivie sous diverses formes dans les différents établissements. Les raisons de la colère sont nationales. Mais la grogne a aussi des racines locales. Ainsi les infirmiers et infirmières anesthésistes du CHU ont cessé le travail. Le mouvement a été fort : 93 % de grévistes et 11 salles opératoires fermées jusqu'à hier minuit. « Ici, il y a beaucoup de problèmes spécifiques, notamment en terme d'effectifs, explique Géraldine de la coordination nationale infirmière (CNI 86). En salle de réveil, on ne peut pas accueillir régulièrement des patients qui sortent du bloc opératoire. On fait parfois des surveillances dans les salles de transfert ce qui n'assure pas pleinement la sécurité du patient. On ne peut s'occuper de lui pour la prise en charge de la douleur post-opératoire. Il y a une inertie dans les blocs à cause de ce manque de roulement dans les salles de réveil. » 

Des centaines de personnels dans la rue contre «la casse de l’hôpital public»

Par AFP — 


Manifestation le 1er octobre 2015 à Paris du personnel hospitalier
Manifestation le 1er octobre 2015 à Paris du personnel hospitalier Photo THOMAS SAMSON. AFP
Des centaines de personnels hospitaliers se sont rassemblés jeudi dans toute la France pour protester contre le projet de loi santé de Marisol Touraine et la «casse de l’hôpital public», les infirmiers-anesthésistes réclamant en outre des revalorisations salariales, ont constaté des journalistes de l’AFP.
A Paris, une centaine d’agents de l’Assistance-Publique Hôpitaux de Paris (AP-HP) se sont retrouvés en début d’après-midi devant le Sénat, qui examine actuellement le projet de loi, pour dénoncer «la casse de l’hôpital public», répondant à l’appel national à la grève lancé par les syndicats CGT, FO et SUD.



Hospitalisation des mineurs : le Défenseur des droits veut des services dédiés

Coline Garré
| 02.10.2015



Saisi par les associations et professionnels de santé, le Défenseur des droits (DDD) Jacques Toubon alerte le gouvernement et les fédérations hospitalières publiques et privées sur le sort des enfants et adolescents à l’hôpital. Il dénonce l’absence d’une politique de santé globale sur cette population spécifique, dont les droits, dispersés dans des corpus législatifs différents, sont souvent restreints à la périnatalité ou aux addictions, pour être in fine peu ou mal appliqués. Conséquence : l’absence d’indicateurs cohérents ne permet pas de mener des programmes spécifiques

Hazebrouck : pour aller voir leurs patients, ces infirmiers en psychiatrie optent pour le vélo

PAR SIMON CAENEN 30/09/2015


Depuis deux ans, des infirmiers du CMP (centre médico psychologique) d’Hazebrouck, structure de l’EPSM des Flandres, utilisent le vélo pour leurs déplacements. Nous avons voulu savoir les avantages et inconvénients de cette démarche. Ces adeptes de la bicyclette au bureau témoignent.



Michel Claerebout, cadre de santé, et Didier Dehem, infirmier, travaillent au centre médico psychologique. Pour une partie de leurs déplacements, ils utilisent les vélos mis disposition par l’EPSM des Flandres.



Avant d’enfourcher les vélos, Michel Claerebout annonce : « Pour un déplacement allant de 300mètres à 6 kilomètres, le vélo est plus intéressant que la voiture. » À l’arrivée, on constate que c’est aussi plus agréable que la voiture, même si on ne peut pas écouter les informations à la radio.

vendredi 2 octobre 2015

L’apprentissage de l’écrit passe avant la dictée quotidienne !

LE MONDE | 
La communication sur les nouveaux programmes de 2016 a été phagocytée par l’annonce de la dictée quotidienne. Il y a là une concession du ministère aux nostalgiques du bon vieux temps ainsi qu’une habileté rhétorique des communicants qui ont mis en avant une mesure populaire dans l’opinion publique pour s’exonérer d’une analyse précise des nouveaux textes.

Certains ont pu y voir une victoire des anti-pédagogues avant de s’apercevoir que ces derniers n’avaient rien perdu de leur hargne. Quant aux organisations professionnelles, elles n’ont pas manqué de pointer le caractère méprisant de cette annonce et de dénoncer l’autoritarisme latent dont elle est porteuse.

Réinventer la Sécurité sociale

Le Monde.fr |  | Par 


Le dimanche 4 octobre, la Sécurité sociale aura 70 ans. Un âge vénérable, qui force l’admiration, pour ce qui est le plus grand projet politique de l’histoire contemporaine : depuis l’apparition de la Sécurité sociale, les hommes et les femmes ne sont pas laissés seuls face aux drames de la vie. 
La maladie, les accidents, le chômage sont des risques, mais la solidarité est là pour que la vie continue.

Une fois le temps de la célébration venu, cet anniversaire laissera pourtant un goût amer. Aujourd’hui, la Sécurité sociale de 2015 n’est plus dans le même état qu’en 1945.

« Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin »

LA REUNION  Jean Claude Comorassamy 
02/10/15

Le nouveau directeur général de l’Agence régionale de santé de l’océan Indien (ARS-OI), François Maury, et ses deux collaborateurs ont été (récemment) accueillis par le directeur de l’EPSMR ainsi que par le président de la commission médicale d’établissement. Visites et rencontres dans les diverses structures d’hébergements ainsi qu’à la Maison départementale des usagers (MDU)... le directeur a pu découvrir en partie la vision réelle de la psychiatrie réunionnaise.
Toutefois, le point d’orgue fut sans nul doute les échanges survenus après le passage du diaporama des projets médicaux de l’établissement présenté et commenté par Laurent Bien, directeur de notre hôpital. (...) Cependant, ce qui est inédit pour notre hôpital, c’est la présence des organisations syndicales pour ce type de réunion présidée par un directeur général de l’ARS. Une première intention qui en appellera d’autres. Au passage, nous saluons une fois de plus cette volonté affirmée de la direction de l’EPSMR.

LANCEMENT D'UNE ÉTUDE SUR LA SANTÉ MENTALE DES POLYNÉSIENS

Jeudi 1 Octobre 2015

Un échantillon de 900 personnes tirées au sort va être évalué par le biais d’un questionnaire sur leur santé mentale. 
Cette enquête, reconnue par l’Organisation mondiale de la santé, a pour but de mettre en avant une image et une réalité mentale d’une population régionale. En Nouvelle-Calédonie, cette enquête a révélé des troubles post-traumatiques trois fois plus élevés qu’en métropole, ainsi que des risques suicidaires plus importants. 


Une enquête épidémiologique sur la santé mentale de la population polynésienne va être réalisée dès le 19 octobre. Elle durera une dizaine de jours. Neuf cents personnes vont être sollicitées au hasard sur une quinzaine de sites publics de Tahiti et Moorea. 
Cette enquête, qui fait partie du programme Nations pour la santé mentale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a été créée en 1997 et réalisée pour la première fois en métropole en 1999. 
Depuis, elle a eu lieu sur toute la métropole et dans les départements et territoires d’outre-mer. « Je pense que nous sommes le dernier territoire français à ne pas encore avoir réalisé cette enquête. La Nouvelle-Calédonie l’a faite il y a 10 ans », avoue Stéphane Amadéo, psychiatre au centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF). 
Si la Polynésie n’en avait pas encore bénéficié, c'était pour des questions de financements. C’est finalement grâce à l’association SOS Suicide et au Fonds Pacifique que cette enquête aura lieu d’ici trois semaines. 


Solutions contre la stigmatisation des sourds en psychiatrie

 30/09/2015
Les personnes sourdes sont très largement stigmatisées dans notre société. Doublement fragilisés, les patients sourds ayant des troubles mentaux souffrent d’erreurs médicales ou perdent leur autonomie lors des soins psychiatriques à cause de préjugés. Une meilleure connaissance de leurs aptitudes de communication et l’intervention d’un interprète en langue des signes garantissent une amélioration de la prise en charge clinique de ces patients.