La langue maternelle reste à jamais imprégnée dans le cerveau humain, même si elle n’est ni apprise ni parlée par un individu. Même les personnes adoptées dès les premiers mois de leur vie et immergés dans une autre culture, gardent des traces, sans le savoir, de la langue entendue à la naissance. C’est ce qu’ont prouvé des chercheurs du Neurological Institute and Hospital de Montréal à travers une expérience sur le cerveau. Leur étude selon le journal anglais The Independent, est la toute première à utiliser l’imagerie cérébrale pour examiner les effets de langages perdus.