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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 18 décembre 2012


 

Tout sauf l’euthanasie : qu’est-ce que le suicide assisté ?

Le professeur Didier Sicard a rendu lundi le rapport de la Commission de réflexion sur la fin de vie en France à François Hollande, qui servira de « guide » pour un examen parlementaire en 2013. Il n’est toujours pas question de légaliser l’euthanasie, mais la porte au « suicide médicalement assisté » est désormais ouverte.
La loi Leonetti (2005) était jugée insuffisante et trop éloignée de l’engagement 21 du candidat à la présidentielle. Durant la campagne, François Hollande ne s’est jamais prononcé en faveur de l’euthanasie :
« Je proposerai que toute personne majeure en phase avancée ou terminale d’une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander, dans des conditions précises et strictes, à bénéficier d’une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité. »
Fin octobre, 86% des Français s’étaient déclarés favorables à la légalisation de l’euthanasie dite active (enquête Ifop pour Pélerin magazine).
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Quelle différence avec l’euthanasie ?

Le patient, auteur du geste
C’est cette solution d’une assistance médicalisée que retient le rapport Sicard. Lors d’un suicide assisté médicalement, c’est le patient lui-même qui effectue l’acte provoquant la mort et non un tiers, comme lors d’une euthanasie.
Selon The World Federation of Right to Die Societies, l’association internationale pour le droit de mourir dans la dignité (voir ici l’ADME française), qui milite pour la légalisation du suicide assisté), « le suicide assisté doit être clairement demandé par le patient » :
« Les requêtes sont basées sur la liberté de conscience de ce dernier et sur l’évolution dramatique inévitable de sa pathologie, lui faisant subir des souffrances morales et physiques intolérables. »
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Quelles sont les procédures dans les pays où il est autorisé ?

Il existe différentes formes de « suicide assisté ». Elles varient selon les législations des pays l’autorisant.
  • suicide assisté sans geste médical : le patient s’administre la potion létale, prescrite par le corps médical, sous le contrôle de ses proches, souvent dans son environnement familial ;
  • suicide médicalement assisté : le corps médical est omniprésent tout au long du processus. Il accompagne également le patient lors de l’auto-administration.
Depuis la remise du rapport, deux pays autorisant le suicide assisté sont cités en exemple. La Suisse et l’Etat américain de l’Oregon. Mais il est aussi autorisé dans deux autres Etats, le Montana et Washington. Sachant qu’en Europe, les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg autorisent eux l’euthanasie.
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Le suicide assisté sans geste médical

L’exemple suisse
La procédure suivie en Suisse se fonde sur un vide juridique. A savoir la libre interprétation de l’article 115 du code pénal helvète, selon lequel il est possible d’aider quelqu’un à mourir à condition que le tiers n’en retire aucun intérêt personnel.
En Suisse romande, le recours au suicide assisté est conditionné à l’adhésion à l’ADMD nationale. « C’est totalement gratuit à condition d’être membre », explique l’un de ses responsables. C’est l’association qui centralise les demandes, les étudie, et accompagne le malade.
En plus de son adhésion, ce dernier doit remplir quatre conditions :
  • avoir tout son discernement,
  • faire une demande répétée et détaillée,
  • transmettre l’intégralité de son dossier médical,
  • avoir une maladie au pronostic fatal, ou ressentir une souffrance intolérable.
Si tous ces critères sont remplis, la procédure peut aller à son terme relativement vite, explique l’ADMD suisse :
« Pour les patients les plus sévèrement atteints, cela peut prendre trois à quatre semaines. »

Expertise psychologique

Le suicide assisté sans geste médical compte six grandes étapes :
  • le malade fait une demande répétée et adhère à l’association ;
  • l’association reçoit le dossier médical complet du malade, un médecin conseil de l’association étudie le dossier ;
  • une expertise psychologique peut-être demandée si les motivations du demandeur doivent être précisées ;
  • le médecin conseil prescrit la potion létale par ordonnance ;
  • c’est un bénévole de l’association qui porte la potion létale au malade puis s’entretient une dernière fois avec lui, puis avec sa famille ;
  • si le patient n’a pas changé d’avis, il boit la potion létale, du pentobarbital, unanesthésique puissant, et décède en moins de dix minutes.
Dans le pays, l’association Dignitas assiste, non gratuitement, les malades venus de l’étranger.
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Le suicide médicalement assisté

L’exemple de l’Oregon (Etats-Unis)
C’est la procédure actuellement en vigueur dans l’Etat américain de l’Oregon. Et la solution évoquée par le professeur Didier Sicard.
Selon le quotidien La Croix, l’Oregon est le premier Etat américain à avoir légalisé l’assistance au suicide. Elle y est autorisée depuis 1998. Les Etats de Washington et du Montana l’ont également intégrée dans leur législation, depuis 2009.

Le dernier geste, sous contrôle médical

Comme en Suisse, les conditions à remplir sont nombreuses :
  • pporter la preuve de sa majorité (18 ans) et résider dans l’Etat ;
  • faire une demande orale d’ordonnance létale devant un premier médecin ;
  • faire une demande écrite au même médecin, devant deux témoins. Le médecin peut refuser ;
  • s’adresser à un autre médecin, qui doit à son tour accepter la demande ;
  • le patient doit s’entretenir avec les deux médecins des alternatives possibles, comme les soins palliatifs ;
  • il s’administre lui-même la substance létale, sous contrôle médical.
Quelle que soit l’issue du prochain débat parlementaire, l’intervention du corps médical dans la procédure de suicide assisté rassure le législateur et le grand public. Mais elle divise encore les médecins. Ces derniers se verraient en effet confier un rôle majeur dont ils ne veulent pas forcément.

Le rapport Sicard propose de respecter la volonté des malades jusqu'à donner la mort

LE MONDE | 

Le professeur Didier Sicard lors de son arrivée à l'Elysée, mardi 18 décembre.
Le professeur Didier Sicard lors de son arrivée à l'Elysée, mardi 18 décembre. | AFP/PATRICK KOVARIK

Il avait promis "de ne pas se défiler". Il a tenu parole. Le professeur Didier Sicard a remis au président de la République, François Hollande, mardi 18 décembre, le rapport de la "commission de réflexion sur la fin de vie en France" (ici en PDF). Six mois n'auront pas été de trop pour explorer les conditions de la mort et envisager si, conformément à la proposition 21 du candidat Hollande, il faut ouvrir la voie à une"assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité". Il en ressort des propositions fortes esquissant "une solution à la française"au débat sur la fin de vie.
Le constat du professeur Sicard est sans appel : il faut "mieux faire droit aux attentes et espérances des citoyens à l'égard de la fin de vie". Prenant acte que la majorité des Français souhaitent être aidés médicalement pour mourir (56 % selon un sondage réalisé par la mission), il propose que la loi Leonetti soit appliquée non pas à la lettre mais dans son esprit et qu'une sédation terminale (administration d'opiacés entraînant le coma puis la mort) puisse être administrée par les médecins aux patients qui l'auraient demandé de façon réitérée. Sans le recommander explicitement, la mission Sicard ouvre par ailleurs la réflexion sur le suicide assisté, soit la possibilité laissée à un malade incurable d'absorber un produit létal: si la société devait adopter cette direction, ce serait à l'Etat d'en assumer la responsabilité, pointe le rapport. Enfin, la mission écarte l'euthanasie dite active, un geste médical radical, estimant qu'elle franchirait "la barrière d'un interdit".

Trop d’inégalités sociales de santé selon le HCCAM


Le Haut conseil pour l'avenir de l'assurance maladie (HCAAM) consacre une partie de son rapport annuel publié lundi au rôle de l'assurance maladie dans la lutte contre les inégalités sociales de santé. «Il existe en France d'assez nettes inégalités sociales de santé si nous nous comparons aux autres pays européens», souligne le rapport. Le HCAAM dit manquer d'indicateurs pour mesurer précisément le lien entre inégalités de santé et inégalités financières d'accès aux soins. Rappelant que l'assurance maladie doit garantir un égal accès aux soins pour tous, il se demande «si elle contribue de manière adéquate à l'indispensable effort de correction ou de compensation qu'il faut mettre en place». Le HCAAM rappelle à cet égard la nécessité de mettre en place une prise en charge globale «de l'état de santé de chacun» à travers un «parcours de soins» pour répondre aux inégalités de santé.

La HAS veut certifier les établissements en s’aidant des patients à partir de 2014

La Haute Autorité de santé (HAS), qui organisait jeudi à Lille ses rencontres régionales avec desdécideurs, professionnels de santé et associations de patients, a fait le point sur la certification des établissements de santé lancée en 1999.
Au moment où elle finalise la future version de la certification applicable en 2014, la HAS a dressé un bilan des opérations en cours. Sur 2 650 établissements de santé, publics et privés, 18 % ont été certifiés sans aucune réserve, 36 % ont obtenu la certification avec une ou plusieurs recommandations, 36 % ont des réserves à lever pour obtenir leur certification, et 10 % ont un sursis à certification, une nouvelle visite étant programmée un an plus tard.
« D’après les enquêtes que nous avons menées, cette démarche joue un rôle important dans la démarche d’amélioration de la qualité, insisteJean-Paul Guérin, président de la Commission de certification à la HAS.Elle a un véritable impact sur le développement d’une culture qualité au sein des établissements, ce qui, au final, a des répercussions sur les malades, même si c’est plus difficile à chiffrer. »

Hôpitaux franciliens : une fin d’année sous tension

En décembre, se décide l’octroi d’enveloppes exceptionnelles pour les hôpitaux endettés ou déficitaires. Le centre hospitalier intercommunal de Montreuil (Seine-Saint-Denis) vient ainsi de décrocher 4 millions d’euros.« Le climat de travail s’est apaisé, la situation du service d’anesthésie est stabilisée, et l’accueil des urgences pendant la première partie de nuit a repris depuis le 3 décembre », se félicite la maire Dominique Voynet (EELV).

Inégalités sociales de santé : la médecine de parcours, solution privilégiée par le Haut Conseil

Dans son rapport annuel rendu public lundi, le Haut Conseil pour l’avenir de l’assurance-maladie (HCAAM) s’est intéressé au rôle de l’assurance-maladie dans la lutte contre les inégalités sociales de santé. Ces inégalités sont mesurées par divers indicateurs sociaux (revenu, catégories socioprofessionnelles, précarité) et de santé (espérance de vie, nombre de maladies déclarées, causes de décès). « Rechercher et comprendre ces liens entre situation sociale et état de santé concerne au premier chef l’avenir de l’assurance-maladie », indique le touffu rapport duHCAAM.

Déserts médicaux : la Coordination des petits hôpitaux réclame plus de coercition

lequotidiendumedecin.fr 17/12/2012

La Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, créée en 2004 à Saint-Affrique, intervient régulièrement dans le débat public. Son credo : refuser les fusions qui concentrent l’offre de soins, la« marchandisation » de la santé, et promouvoir le maintien des petits plateaux techniques. Autant dire que la thématique des déserts médicaux l’inspire au premier chef.
Le plan de lutte annoncé dans la Vienne par Marisol Touraine n’a pas convaincu la Coordination. Son président, Michel Antony, se fend d’une lettre ouverte à la ministre de la Santé pour lui signifier sa grande déception. Il regrette que la Coordination n’ait pas été consultée en amont.
Les usagers de la psychiatrie abandonnés par psychiatres et administrations !
Docteur Guy Baillon
Psychiatre des Hôpitaux
Les usagers de la psychiatrie abandonnés par psychiatres et administrations !
Les usagers de la psychiatrie sont de plus en plus malmenés dans l’hexagone.
Les preuves s’accumulent.
Sachons voir dans cette violence masquée du précédent gouvernement (laquelle se continue, comme s’il n’avait pas été remplacé) le signe de la volonté d’étouffer une politique de santé que le monde nous enviait et qui était née des horreurs de la guerre dans les hôpitaux psychiatriques.
Un exemple : Une des dernières violences subie par les usagers a été leur mise à l’écart de tout projet par l’administration et les psychiatres de l’hôpital Ste Marie à Nice.
Il y a d’abord eu la destruction de la psychiatrie de secteur de Nice il y a 5 ans lorsque sous la pression de l’ARS les psychiatres et la directrice ont décidé de briser la continuité des soins en créant un « pôle de soins dits extrahospitaliers pour les soins hors hôpital de 5 secteurs », et en maintenant 2 ou 4 pôles hospitaliers plus ou moins ‘intersectoriels’ dans l’hôpital. La seule raison justifiant cette mesure a été de ‘faire des économies’ au mépris du maintien par le gouvernement de la « politique de secteur » dont l’outil essentiel est la continuité des soins par une même équipe. Depuis cette date les malades et usagers sont écartelés entre les théories et pratiques des ‘services’ hospitaliers et de l’énorme pôle extrahospitalier. Il n’y a plus ‘d’équipes de secteur’. Elles ont été mises en morceaux au mépris du suivi des patients.
Aujourd’hui c’est au tour du service de médecine générale de cet hôpital, qui restait un des havres de paix pour les usagers de la psychiatrie, d’être démantelé sans tenir compte des demandes insistantes de la FNAPSY pour le sauver.
L’administration a beau jeu de dire que ce service coûte plus cher que dans le reste de la France. Pourtant depuis la destruction de la sectorisation ce service était un espace où les usagers se sentaient encore chez eux, car les soignants y avaient développé une compétence remarquable à l’égard de la vulnérabilité particulière des patients de la psychiatrie.

Sexisme : les ministres à l’école des femmes

29 novembre 2012

Le gouvernement, qui a suivi des stages de sensibilisation depuis juillet, présente aujourd’hui son plan en faveur de l’égalité.

Douze ans. Les ministres se réunissent ce matin à Matignon, en comité interministériel aux droits des femmes, une instance qu’on n’avait pas jugé bon de convoquer depuis le gouvernement Jospin. Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, présentera dans la foulée un plan en faveur de l’égalité. «C’est la troisième génération du droit des femmes, après le droit de vote et la loi IVG», explique-t-on au ministère des droits des femmes.
Spéciale dédicace à Carla Bruni-Sarkozy ? Dans le magazine Vogue de décembre-janvier, elle s’assume en «bourgeoise» et assène : «On n’a pas besoin d’être féministe dans ma génération.» Des mots qui ont enflammé Twitter et lancé une vague de protestations sous le mot-clé #ChereCarlaBruni. Une avalanche qui a finalement conduit l’intéressée elle-même à juger sa phrase «maladroite». Et pour cause.
Une femme sur trois travaille à temps partiel, elles touchent une retraite inférieure de 40% à celle des hommes et 27% de salaire en moins. A la maison, elles assument l’écrasante majorité des tâches domestiques. A l’Assemblée nationale, elles sont seulement 27%. Pas besoin d’être féministe ? «On a besoin que tout le monde soit féministe. Le féminisme, c’est un combat pour l’égalité des sexes, pas pour la domination d’un sexe sur l’autre», a répliqué Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, à l’ex-première dame.
Parce que la lutte contre les stéréotypes concerne tout le monde, elle a obtenu, dès le mois de juillet, que ses collègues ministres suivent un stage antisexisme. Certains ont traîné les pieds, ou ricané. Quelques-uns (6 sur 38) ne s’y sont pas encore rendus. Mais la plupart s’y sont pliés. Les séances ont été animées par une conseillère politique, cofondatrice d’Osez le féminisme, aidée par l’association nationale des DRH, un Powerpoint, des exemples, des chiffres et trois quarts d’heure de discussion.
Vincent Peillon (Education) a pris des notes. Marie-Arlette Carlotti (Personnes handicapées et Lutte contre l’exclusion) est venue avec son cabinet au complet, son chauffeur et ses deux assistantes. Bernard Cazeneuve (Affaires européennes) a dit trouver l’exercice très efficace et certains y sont allés de leurs anecdotes. Ainsi Jean-Yves Le Drian (Défense) a raconté comment, en Bretagne, il avait dû se battre pour imposer, en 2000, une conductrice pour un bus à deux étages, jugé trop lourd pour une femme. «L’objectif, c’est de créer des réflexes, pas de délivrer un cours sur les droits des femmes»,explique Caroline de Haas, d’Osez le féminisme, qui assure ces séances de «sensibilisation» inspirées par la Suède.

Tu seras une bonne ménagère, ma fille


Par QUENTIN GIRARD
Dans les années 80, les publicités pour les enfants pouvaient être particulièrement sexistes. La jeune fille devait avoir envie de faire le ménage, devenir secrétaire et séduire les garçons. Panorama.

Jouer n’est pas tuer

Nous sommes bientôt en 2013, et il semblerait que le message ne soit pas encore passé : jouer aux Jeux vidéo ne fait pas de vous un psychopathe ! Lancé à l’initiative du psychologue geek, Yann Leroux, un Tumblr participatif intituléJouer n’est pas tuer présente des gamers hardcore qui ont une vie normale.
Ils sont psychologues, chefs d’entreprise, architectes, médecins, étudiants, maman, papa, vendeur… et pourtant ils aiment poutrer du zombie. Ils aiment « rouler très vite à contresens » dans les jeux-vidéo, mais ils ont encore tous leurs points sur leur permis de conduire. Et ils le disent sur Jouer n’est pas tuer.

lundi 17 décembre 2012

Pirates du cerveau : des pensées à portée de casque

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 


dimanche 16 décembre 2012





Littérature et psychanalyse : attention au transfert



Littérature et psychanalyse entretiennent des liens étroits, se nourrissent l’une l’autre. S’affrontent parfois. De là à considérer la fiction comme une thérapie… Attention au transfert !

“Au train où vont les choses, ce seront bientôt les critiques littéraires qui rendront compte des livres des psychanalystes et les revues spécialisées de psychanalyse qui évalueront les romans désarticulés, disloqués d’aujourd’hui.” L’article que vous avez sous les yeux est la preuve que Jean-Bertrand Pontalis, psychanalyste et écrivain, avait vu juste. La citation est extraite d’un échange passionnant avec Michel de M’Uzan paru en 1977 dans la Nouvelle revue de psychanalyse et réédité aujourd’hui dans Le Laboratoire central, qui réunit neuf entretiens et exposés de Pontalis. Oui, les liens presque incestueux entre psychanalyse et littérature ne cessent de se resserrer. Au point qu’aujourd’hui les romans écrits par des psychanalystes ou ceux qui prennent la psychanalyse pour objet abondent.







"TRANSFERTS CINÉPHILES. LA PSYCHANALYSE ET LE CINÉMA LATINO-AMÉRICAIN" (PARIS)













15-16-17 novembre 2013 

Colloque international organisé par le CRIMIC et Savoirs et Clinique 

En collaboration avec le projet de recherche "La ligne générale" dirigé par Régis Michel, musée du Louvre-Institut National d’Histoire de l’Art
Org. : Sadi Lakhdari, Geneviève Morel et Nancy Berthier


Le cinéma dit latino est, comme on sait, depuis dix ans (et plus) en pleine effervescence, qui ne cesse de scruter, Solanas en tête, les effets dévastateurs du capitalisme libéral. Mais sa grande originalité, qui le rend si aigu, est de ne jamais dissocier la crise et le symptôme : la rue et le divan, la psychanalyse et la politique, la patience du concept et la violence du monde. Une des questions que nous nous poserons lors de ce colloque est de savoir comment le cinéma latino-américain a été influencé par ce bain incroyable de psychanalyse qui n’a existé nulle part ailleurs, même en Europe (une petite exception pour Lacan dans les années 70 en France).

La révolution sexuelle du jouet est en marche

M le magazine du Monde | 



L’ORDRE INFIRMIER fera l’objet d’un bilan d’un groupe de travail parlementaire

La Ministre de la Santé a reçu le 12 décembre des représentants de l'Ordre National des Infirmiers. Au départ non favorable à la mise en œuvre de l’Ordre des Infirmiers, Marisol Touraine a annoncé son intention de prendre objectivement position sur la base d’un bilan du travail effectué par L’Ordre et d’une réflexion menée sans urgence par un groupe de travail parlementaire.

Garantir le droit à mourir dans la dignité

LE MONDE | 

Des médecins décontenancés par les ultimes demandes des patients

LE MONDE | 
Ni acharnement thérapeutique ni euthanasie. Jusqu'à hier, c'était, en matière de fin de vie, le projet qui apparaissait le plus convaincant.
Il avait réussi à rallier non seulement ceux qui croient en un dieu, mais aussi les convaincus des soins palliatifs, et surtout une immense foule d'hommes ordinaires.
Les médecins, enfin, y trouvaient leur compte. La feuille de route respecte leur tradition déontologique : soigner, si possible guérir, en tout cas ne pas nuire : ne pas faire souffrir, ne pas tuer.
Sauf que les choses ont changé. Aujourd'hui, au pied du mur, nombreux sont ceux qui, à l'inverse, demandent qui l'acharnement thérapeutique, qui l'euthanasie, qui les deux successivement.
DIFFICILE DE "LAISSER PARTIR" LEURS PATIENTS
Les médecins en sont si désarçonnés qu'ils se braquent. On peut leur jeter la pierre, certes, mais on peut aussi tenter de les comprendre : faut-il vraiment qu'ils obtempèrent ?
Il y a quelque temps paraissait dans l'hebdomadaire américain The New Yorker, un remarquable article signé d'un certain Atul Gawande, médecin de son état, intitulé : "Letting go" ("laisser partir").
Sa thèse est qu'il devient de plus en plus difficile pour les médecins de "laisser partir" leurs patients, même lorsque ceux-ci sont arrivés au bout de leur course. C'est que les gens ne veulent pas mourir, dit-il.

Illusoire "laisser mourir"

LE MONDE | 

Une insuffisance criante de soins palliatifs

LE MONDE |