Festivals : Les films du festival du court métrage de Clermont-Ferrand
Résumé
Des hommes et des femmes dans les années trente et quarante. Ils auraient pu être nos grands-parents. Comment s’aimer sans faire huit enfants ? Comment concilier morale catholique et amour conjugal ? Pourquoi le plaisir est-il coupable ? L’Abbé Viollet, peut-être, saura répondre à toutes ces questions. La mince affaire.
L'avis de tënk
Monsieur l'Abbé est adapté de L'Amour en toutes lettres, Questions à l'Abbé Viollet sur la sexualité – plus de cent lettres de catholiques réunies par l'historienne Martine Sevegrand. En mettant en scène, en chair, en paroles et en costumes d'époque, ces messages adressés à un "spécialiste de la morale conjugale", Blandine Lenoir nous plonge dans les tourments intimes de ces croyants qui s'interrogent sur leurs devoirs et leurs interdits. Et c'est passionnant. La confiance avec laquelle ils se livrent est confondante : la plus grande intimité s'y expose, et la honte, et la peur.
Dans les zones d’Afrique les plus touchées par la hausse des températures, les femmes font les frais d’une conséquence méconnue et dévastatrice du réchauffement climatique : face à la précarité alimentaire des familles, les mariages d’enfants augmentent, avec comme corollaire les mutilations génitales féminines.
C’est un fait : le changement climatique est un multiplicateur de menaces, même les plus inattendues. D’après l’Organisation des Nations unies (ONU), les mutilations génitales féminines (MGF), ou excisions, ont augmenté de presque 30 % dans les zones d’Afrique les plus touchées par la hausse des températures. L’association de solidarité internationale Vision du Monde, qui vient en aide «aux enfants les plus vulnérables», tient à alerter «sur ces pratiques dangereuses qui violent les droits des filles, et sont très préjudiciables pour leur avenir», alors que se tient le 6 février la journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines. L’ONU espère éliminer complètement cette pratique d’ici à 2030.
Un essai documenté sur les dynamiques qui fondent la rencontre entre la psychanalyse et les pratiques traditionnelles au Maghreb, enrichi d’un travail de synthèse historique, théorique et clinique.
Quelle place tiennent les traditions et les pratiques populaires dans la psychanalyse au Maghreb et dans le reste du continent africain ? Comment penser la souffrance psychique en tenant compte de la transmission des croyances et des dialogues culturels ? Dans quelle mesure peut-on renouveler la pratique clinique en conciliant théorie scientifique et interprétation de la pratique magico-religieuse ?
Pour répondre à ces questions toujours d’actualité, le psychiatre et psychanalyste marocain reconnu Jalil Bennani propose un ouvrage dense et passionnant, à la fois ancré dans l’histoire (post-)coloniale du Maghreb (et plus particulièrement du Maroc) et ouvert sur des analyses à l’échelle régionale (notamment africaine et arabe) et universelle. L’ouvrage vient s'ajouter à d’autres travaux ayant traité de la rencontre entre la psychanalyse et les traditions culturelles et religieuses en contexte postcolonial, dont le très remarqué The Arabic Freud : Psychoanalysis and Islam in Modern Egypt (2017) d’Omnia El Shakry.
Dans son introduction, Bennani s’appuie sur son expérience professionnelle pour dire d’emblée que « la rationalité existe aussi bien dans les pratiques traditionnelles » comme la magie et la transe« que dans les pratiques modernes ». Dans un pays comme le Maroc, « guérisseurs, magiciens, saints, hommes de religion s’opposent ou cohabitent avec les psychiatres, psychologues et psychanalystes ». Partant de ce constat, le but de l’ouvrage est de « proposer des pistes de réflexion pour articuler le discours des croyances au discours de la science et au langage ». Reprenant le concept de « double critique » du penseur marocain Abdelkébir Khatibi (soit la critique à la fois de l’héritage occidental et du patrimoine théologique), Bennani se donne pour objectif de réaliser « une double déconstruction : celle du passé colonial avec ses traditions médicales» et « celle de la tradition médico-religieuse, encore présente aujourd’hui au Maghreb ».
Crise suicidaire, dépression ou burn-out… A la clinique Mon repos, un hôpital de jour spécialisé en psychiatrie situé à Ecully, dans la banlieue lyonnaise, une filière spécifique accueille depuis 2019 les soignants en souffrance.
«Un jour, j'ai reçu le mail d'une soignante que je devais recevoir», nous raconte Magali Briane, psychiatre-addictologue et médecin coordinateur de l’hôpital de jour de la clinique Mon Repos (Ecully). «Cette patiente me demandait de ne pas l'appeler par son prénom, elle expliquait qu'elle porterait un masque, un chapeau, des lunettes... Ce mail dit la peur de la population pour les soins en santé mentale», explique la psychiatre. Cette crainte participe aussi d'une prise en charge tardive des soignants. Les professionnels de santé qui arrivent à la clinique Mon Repos se trouvent souvent dans des situations de grande détresse émotionnelle. «Il y a la peur de me rencontrer, la peur du jugement, la peur de croiser, parfois, un collègue, un patient», poursuit Magali Briane. C'est l'une des raisons pour lesquelles l'équipe a pris soin «d'externaliser la prise en charge» des soignants, qui sont reçus dans une unité dédiée. «Nous sommes aussi vigilants à ne jamais mettre dans les mêmes groupes thérapeutiques des gens susceptibles de se connaître», souligne Magali Briane.
S’exprimant au Congrès de l’Encéphale le 20 janvier, le délégué ministériel à la Santé mentale et à la psychiatrie, Frank Bellivier, a dressé un état des lieux de la démographie des psychiatres, dans le contexte de « crise profonde d’attractivité » de la discipline et évoqué des pistes pour préparer l’avenir pour préparer une nouvelle génération de psychiatres, tout en répondant aux « urgences » du moment.
Etat des lieux
Sur le plan de la démographie, le Pr Bellivier communique des chiffres qui peuvent paraître « rassurants ». Ainsi, « la France n’est pas le plus mal placée parmi les pays développés en nombre de psychiatres par habitant » et la densités de psychiatres est « parmi les plus élevées d’Europe (20 psychiatres pour 100 000 habitants, dont 10 en exercice libéral ou mixte), ce qui la situe à la 4e place des 27 États de l’Union européenne », observe-t-il. En 2021, l’Observatoire nationale des professions de santé (ONDPS) comptabilise 15 500 psychiatres, dont 4500 libéraux exclusifs. Par ailleurs, le nombre total de psychiatres en France « n’a cessé de croître depuis les années 1980 » et diminue depuis 2016, la fin de cette décrue devant être effective en 2023.
En psychiatrie, le personnel de nuit du CHU de Nantes (Loire-Atlantique) est en grève depuis le dimanche 22 janvier 2023. Des infirmiers racontent l'insécurité de leur quotidien.
« Un jour, il va se passer quelque chose de très grave », lâche Martin, infirmier de nuit en unité fermée, à l’hôpital Saint-Jacques, à Nantes (Loire-Atlantique). Ce vendredi 27 janvier 2023, ils sont 12 à s’être réunis pour témoigner de leurs conditions de travail en service de psychiatrie qui empirent de jour en jour, selon eux.
Le 1er février, le Sénat doit se prononcer sur l’inscription de ce droit dans la Constitution. En 1971, la philosophe américaine Judith Jarvis Thomson écrivait un argumentaire philosophique inédit en faveur de l’IVG. Saisissant et toujours d’actualité.
Cet article est issu de L,la newsletter féminisme et sexualités publiée le samedi. Pour recevoir L,inscrivez-vous ici!
L’ultime moyen de combattre un opposant politique, puissant et organisé, est d’entrer dans sa tête et retourner ses arguments. C’est la démarche entreprise en 1971 par la philosophe américaine Judith Jarvis Thomson dans un article devenu célèbre, Une défense de l’avortement. Pour la première fois, un raisonnement philosophique démontait l’idée-force la plus connue des anti-IVG : le droit à la vie. Ce petit livre de philosophie analytique allait connaître un succès considérable. Il alimente depuis plus de cinquante ans le débat entre pro-choice et pro-life aux Etats-Unis. Les éditions Payot & Rivage sortent opportunément en livre, dans une traduction française inédite (1), cet argumentaire aussi limpide que percutant. Le Sénat va-t-il, ce 1er février, sanctuariser dans la Constitution française ce droit essentiel des femmes ? Fin novembre, l’Assemblée nationale a entériné le principe à une large majorité. Dans une pétition publiée dans le JDD, de nombreuses personnalités (Annie Ernaux, Laure Calamy ou Michelle Perrot) ont demandé instamment aux sénateurs de «protéger» ce droit fondamental «gravement menacé à travers le monde». Mercredi 25 janvier, la majorité sénatoriale de droite a rejeté le texte en commission, trois jours après l’organisation d’une manifestation «pour la vie» à Paris.
parZEP Zone d'expression prioritairepublié le 27 janvier 2023Parcours de soins lourds, scolarité difficile à suivre, regard des autres… Quatre jeunes racontent leur expérience de la maladie et de l’hôpital et comment ils ont réussi à surmonter cette épreuve.
En publiant ces témoignages, Libération poursuit son aventure éditoriale avec la Zone d’expression prioritaire, média participatif qui donne à entendre la parole des jeunes dans toute leur diversité et sur tous les sujets qui les concernent. Ces récits, à découvrir aussi sur Zep.media, dressent un panorama inédit des jeunes en France. Retrouvez les précédentes publications.
«Mon cancer m’a fait développer un optimisme à toute épreuve»
Mounir, 23 ans, étudiant, Mantes-la-Jolie (Yvelines)
«T’as 15 piges, tu te sens au sommet de ta gloire et un mercredi matin tout s’arrête. On t’annonce que t’as un cancer, un synovialosarcome plus précisément. On te dit que les douze prochains mois, tu vas les passer sur un lit d’hôpital à te faire shooter à ta nouvelle cure de jouvence, la chimio.
«J’avais une boule sur le bras gauche, un kyste. Rien de grave selon mon médecin. Pour des raisons de gêne et d’esthétique, je suis passé sur le billard. L’opération s’est passée sans encombre. C’était bon, j’avais retiré cette boule et j’étais de nouveau moi. Un mois après, un mercredi matin, alors que je m’apprêtais à aller en cours, le téléphone a sonné. C’était le service de radio de l’hôpital de Mantes. Ils voulaient me voir parce que dans la biopsie de mon kyste, ils avaient trouvé des cellules malignes. Le merdier a commencé ! Mes parents, en panique totale, ne comprenaient strictement rien. On m’a annoncé que j’allais devoir repasser sur le billard dans les jours suivants pour une seconde opération qui allait me retirer 60% de mon biceps gauche. Putain, 60% de mon biceps, c’est juste dingue !
Dans son dernier roman «A prendre ou à laisser», l’autrice américaine explore de manière fantasque les univers alternatifs d’un couple d’octogénaires britanniques qui ont passé un pacte de suicide.
Ironie du sort pour une autrice réputée frondeuse, son passage à Paris coïncide avec une grève. L’Américaine basée à Londres a sans doute un avis tranché sur la réforme des retraites en France mais, conseil de son éditrice, ne la branchez pas sur le sujet. Mieux vaut aussi éviter le prince Harry, autre marotte du moment. Le Brexit en revanche, toile de fond du roman pour lequel on la rencontre, on n’y coupera pas. Sa position, elle le sait, «n’était pas très populaire ici» : elle était pour et n’en a pas fait mystère – pas le genre. La polémiste n’a pas retourné sa veste depuis, même si elle entendait les arguments des deux camps. «Or, je ne vois pas toujours les deux côtés de la médaille. Je ne suis pas comme ça.» Et d’ajouter, sourire en coin : «Je ne suis pas quelqu’un de compréhensif.»
Née en 1957 en Caroline du Nord, Lionel Shriver aime les sujets qui fâchent, fustige les périls de la «cancel culture»et la «mode passagère» du «concept d’appropriation culturelle».Parangon de la liberté d’expression pour certains, spécimen réac pour d’autres, on aurait toutefois tort de la limiter à ses punchlines. Shriver, c’est une quinzaine de romans. Le succès est arrivé sur le tard, en 2003, avec le huitième, We Need to Talk About Kevin (Il faut qu’on parle de Kevin, Belfond, 2006), adapté au cinéma par Lynne Ramsay en 2011 avec Tilda Swinton. Inspiré par la tuerie de Columbine, il suivait la relation épistolaire entre une mère et son fils psychopathe, coupable d’une fusillade dans un lycée. N’attendez d’elle ni personnages aimables ni doux sujets. A prendre ou à laisser lit-on ici en fronton, façon pacte de lecture. Voici celui que noue le couple Kay et Cyril, la cinquantaine sonnante : à 80 ans, pour éviter d’être un poids l’un pour l’autre et pour la société, la décision est prise, ils se suicideront. A la fin du premier chapitre, c’est le jour J. Dans les douze suivants, selon le principe des réalités parallèles, rien ne se passe jamais comme prévu et les cartes sont sans cesse rebattues.
Puisque Shriver reste Shriver, l’autrice étrille dans ses dialogues ping-pong le business de la fin de vie, la dégradation des services publics et l’absurdité de la course à l’éternelle jeunesse. Ce qui est peut-être plus nouveau, c’est comment l’amour, le vrai, le beau, constitue un fil reliant les différents scénarios (du burlesque à l’anticipation). Car dans ce jeu de variations et de répétitions, certaines phrases reviennent. Et notamment cet éclatant baiser entre nos deux seniors, «vibration» faisant résonner à plusieurs reprises «toute une vie passée à deux» telle «une cymbale dont ils venaient de frapper le bord avec brio». Même lorsque la partition est romantique, elle se joue avec des percussions.
Dans son dernier roman, "A prendre ou à laisser", la romancière américaine s’empare avec autant de sérieux que d'humour de la question délicate et cruciale du vieillissement et de la fin de vie.
Lionel Shriver y raconte l’histoire d’un couple de Britanniques, Kay et Cyril, qui décident alors qu’ils sont encore dans la force de l’âge, de se suicider ensemble le jour de leurs 80 ans. Ils ne veulent pas, comme le père de Kay, subir la déchéance de la vieillesse ou devenir un poids pour leurs enfants. Mettront-ils leur plan à exécution ? Que se passera-t-il si l’un d’entre eux ne souhaite pas s’y conformer ? Que gagneront-ils, que perdront-ils en avalant ou pas le fameux poison remisé pendant quarante ans dans une boîte noire au fond du réfrigérateur ?
Dans une roman à la construction aussi virtuose que ludique, Lionel Shriver imagine pas moins de douze scénarios possibles à partir de ce postulat de départ. Maison de retraite, perte d’autonomie, AVC, cure de rajeunissement, cryogénisation... La romancière explore ainsi toutes sortes de fins de vie possibles pour ses deux héros, sans tabous, n’éludant aucun aspect de cette étape souvent compliquée de l’existence, jalonnée de désagréments plus ou moins pesants.
Malgré la gravité du sujet, on rit beaucoup à la lecture de ce roman passionnant sur une question cruciale. Sur fond de crise climatique, de crise des migrants, de questionnements sur le genre, ou l’identité sexuelle, la facétieuse romancière en profite au passage pour jeter un regard acide sur le monde contemporain.
Dans un petit café parisien proche de son hôtel du 14e arrondissement, dégustant un capuccino fumant qu’elle a demandé bien serré, la romancière, de passage dans la capitale, livre à franceinfo Culture les coulisses de ce savoureux et passionnant roman.
Franceinfo Culture : comment est née l’idée de ce livre ?
Lionel Shriver : l'idée est venue après une conversation avec une amie de mon âge, nous avions alors une cinquantaine d'années, au cours de laquelle elle a émis l'idée qu'elle ne souhaitait pas vivre au-delà de l'âge de 80 ans. Je me suis demandé si c'était une blague, mais sachant que cette amie est plutôt une personne sérieuse, pas du genre à parler à la légère, je n'ai pas pu m'empêcher de me demander ce qui se passerait effectivement le jour où elle atteindrait l’âge de 80 ans, ce qu’elle ferait vraiment le jour J. Et c’est ça qui m’a donné envie d’écrire cette histoire.
Le retour des soirées « Philosophie et éthique en psychiatrie » a eu lieu le mardi 24 janvier 2023 à l’Ecole Supérieure de Journalisme de Lille. Réunissant près de 80 personnes, cette soirée avait pour thème « Psychiatrie et justice : une vieille histoire ».
La philosophe britannique Amia Srinivasan déconstruit les mots d’ordre féministes comme les a priori sexistes. Une approche critique et provocatrice de notre rapport au sexe et à la sexualité.
Comme un vœu lancé sur les réseaux sociaux, les féministes du collectif #NousToutes ont tweeté, en début d’année, un énorme collage «Je te crois». A toutes les femmes victimes de violences sexistes et sexuelles, l’association apportait son soutien indéfectible, combat majeur de l’après-#MeToo. Mais n’y a-t-il pas un risque d’accuser à tort une personne qui n’a rien commis ? L’argument de la dénonciation calomnieuse est souvent brandi par les mis en cause et leurs avocats. Ce «Je te crois» porte atteinte à «la présomption d’innocence», dénonçait récemment la réalisatrice Valeria Bruni-Tedeschi en soutien à l’acteur Sofiane Bennacer, principal rôle dans son dernier film les Amandiers, et accusé de violences sexuelles.
Le décret n° 2022-570 du 19 avril 2022 relatif à la prestation de compensation prévoit d’améliorer l’accès à la PCH pour les personnes ayant une altération de fonctions mentales, psychiques, cognitives ou un trouble neurodéveloppemental (TND) à partir du 1er janvier 2023. La CNSA publie un guide pour accompagner les équipes pluridisciplinaires des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) dans leur mise en œuvre de cette évolution.
L’amélioration de l’accès aux droits et à la compensation des personnes vivant avec une altération des fonctions mentales, psychiques, cognitives ou avec un TND a été identifiée comme une priorité forte lors de la Conférence nationale du handicap (CNH) du 11 février 2020.
La décision est tombée en cette fin janvier 2023. La Chambre disciplinaire nationale de l’Ordre des médecins a condamné la pédopsychiatre, Eugénie Izard, à nouveau à 3 mois d’interdiction d’exercice à compter du 1 er Avril pour "immixtion".
Le Docteur Eugénie Izard a elle-même annoncé, jeudi 26 janvier 2023, sa nouvelle condamnation : "Pour information je vous fais part de ma nouvelle condamnation reçue ce jour à 3 mois d’interdiction d’exercice de la médecine dont 1 avec sursis à compter du 1er Avrilpour immixtion dans les affaires de famille pour avoir fait un signalement au président du conseil départemental."
En 2015, la pédopsychiatre toulousaine avait déjà été interdite d’exercice pendant trois mois, pour avoir signalé cette fois-ci des suspicions de maltraitances au procureur de la République et au juge des enfants. Une sanction pour "immixtion dans les affaires de famille", prononcée par l’Ordre des médecins en décembre 2020 et annulée par le Conseil d’État en mai 2022. Le 24 novembre 2022, le Dr Eugénie Izard était à nouveau auditionnée pour la huitième fois.
L’établissement veut décrocher, en juin, sa certification définitive, synonyme de dotation financière, tandis que de nombreux travaux sont lancés
C’est au gymnase de l’hôpital psychiatrique de la Candélie, à Pont-du-Casse, qu’ont été présentés les vœux au personnel (ils sont actuellement 1 067, tous services confondus, mais 25 embauches sont prévues en 2023) par le directeur, Richard Campmas, en présence de la directrice adjointe de l’ARS, Aurélie Guillout, et du président du conseil de surveillance Christian Delbrel.
Dans le très chic 7e arrondissement de Paris, le serial entrepreneur Ramdane Touhami a ouvert une librairie engagée, spécialisée dans les luttes sociales et antiracistes. Un projet qui mêle une bonne dose de provocation à un marketing numérique bien ficelé.
Dans la très chic rue Vaneau du 7e arrondissement de Paris, une croix de pharmacie lumineuse éclaire vivement une boutique au design très recherché. Cette ancienne officine de quartier vient de devenir une librairie : la Pharmacie des âmes. Dans cet intérieur aux murs boisés s’affaire un jeune homme noir, vêtu d’un sweat à capuche et d’une casquette sur ses dreadlocks. Samuel Chaulvet, 27 ans, est le libraire et seul salarié du lieu. En cette matinée d’hiver, il règle les derniers détails avant l’ouverture, le 21 janvier. Grand admirateur de James Baldwin, il contemple l’œuvre quasi complète de l’écrivain afro-américain, qu’il prévoit de mettre en évidence. « Ça me rend trop fier de diriger une librairie qui va lui donner autant de place, explique-t-il. Surtout dans ce quartier aussi guindé, où personne ne nous attend. »
Lorsqu’on est soigné pour une maladie chronique, suivre parfaitement son traitement peut sembler difficile. Il est temps de se déculpabiliser : ces freins sont toujours justifiés.
On estime qu’un patient atteint de maladie chronique sur deux ne prend pas correctement son traitement. Chez les médecins, cela s’appelle la non-observance. Ce terme culpabilisant sous-entend que le patient doit respecter l’ordonnance de son médecin sans poser de question. Pourtant, de nombreuses raisons peuvent mener à ces difficultés et des solutions adaptées sont toujours à envisager.