De: Christelle Brucker Publié le 20/01/23
LUXEMBOURG
Le directeur de la CNS rappelle que la contribution de la caisse aux 144 euros d’une consultation reste encore à définir
La CNS peine à chiffrer combien lui coûtera le remboursement des séances chez le psychologue. En attendant, dans les cabinets, les demandes de nouveaux patients affluent déjà.
Le remboursement de leurs séances de psychothérapie par la CNS n’est pas encore effectif – l’entrée en vigueur est prévue d’ici fin mars –, mais les psychologues et psychothérapeutes en constatent déjà les effets, avec une forte augmentation des demandes.
Et pour cause, voilà plus de cinq ans que les patients attendent cette mesure, la Caisse nationale de santé (CNS) et la Fapsylux n’étant pas parvenues à s’entendre, notamment sur la question cruciale du tarif de la consultation. Or, ces derniers mois, la pression politique est montée d’un cran, les ministres socialistes de la Santé et de la Sécurité sociale, Paulette Lenert et Claude Haagen, ayant fait de la santé mentale leur fer de lance.
Après l’échec des négociations officiellement acté en septembre et le lancement de trois mois de médiation, c’est finalement le ministre lui-même qui a tranché, annonçant un tarif de 144 euros pour une séance de 50 à 60 minutes, là où la CNS plaidait pour 120 euros et les psychologues 175 euros.
«On n’avait pas proposé ce tarif au hasard», insiste le directeur de la CNS, Christian Oberlé. «Il nous semblait adapté aux 90 à 120 euros facturés par la plupart des psychologues contactés. Le but étant d’éviter que le remboursement donne lieu à des augmentations.»
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