Avec philosophie, du lundi au vendredi de 10h00 à 11h00 sur France Culture
Géraldine Muhlmann présente la nouvelle émission quotidienne de France Culture dédiée à la philosophie.
À propos de la série
Si le terme « héritage » peut évoquer d’emblée les lois qui encadrent la transmission du patrimoine, il renvoie à beaucoup d’autres transmissions : culturelles, sociales, religieuses, traumatiques. Alors … De quoi héritons-nous vraiment ?
Une étude publiée dans The Lancet montre que près de la moitié des décès de cancer dans le monde pourraient être évités.
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Cette étude est conduite chaque année par un réseau mondial d’experts. Cela nous permet d'affiner notre compréhension de la probabilité de développer cette maladie et aussi de pouvoir suivre son évolution au cours du temps, avec chaque année de nouvelles données intégrées au modèle.
Toutes les urgences ne nécessitent pas de se rendre à l'hôpital. Désormais, dans le Haut-Rhin, lorsque vous composez le 15, une unité mobile de télémédecine, soit un infirmier ou une infirmière, peut se déplacer pour vous mettre en relation à distance avec un médecin.
Depuis le 22 août 2022, la télémédecine s'essaye aux urgences. Des consultations pour des "petites" urgences, comme des infections, des piqûres, des lombalgies, sont réalisées à distance, mais en présence d'un professionnel de santé.
Le Conseil constitutionnel refuse de supprimer l’interdiction faite aux professionnels de santé de recevoir des legs des personnes auxquelles ils ont, pendant la maladie dont elles sont mortes, prodigué des soins.
Une personne âgée ayant perdu son autonomie et une personne atteinte d’une maladie mortelle sont-elles dans le même état de vulnérabilité, vis-à-vis des personnes qui les assistent – aide à domicile dans un cas, infirmière dans l’autre ? Le risque d’emprise et de captation des biens est-il plus grand dans le second cas ? Telle est la question que pose l’affaire suivante.
Le 13 avril 2014, Geneviève T., veuve sans enfant, décède d’un cancer. Son testament laisse à son frère, Jean-Louis T., un immeuble d’une valeur de 3 millions d’euros, qui dépendait de la succession de leurs parents,et à son infirmière, Marie D., qu’elle considérait « comme [sa] fille »,des biens d’une valeur de 870 000 euros.
Ces entités, embryoïdes créés à partir de cellules souches sans fécondation, pourraient servir, à terme, comme source pour prélever tissus et cellules pour des greffes.
La boîte noire est à peine plus large qu’une caisse de vin. La face du dessus, transparente, laisse voir une roue qui fait tourner plusieurs tubes où de minuscules billes flottent dans du liquide jaunâtre : ce sont des embryons en pleine croissance. La machine est une sorte d’utérus artificiel qui reproduit les conditions d’une gestation in utero, inventé par le professeur Jacob Hanna et son équipe à l’Institut Weizmann des sciences, à Rehovot, en Israël. L’an dernier, ils y ont fait grandir des embryons de souris, nés d’une fécondation classique. Désormais, ils y font croître des « embryons synthétiques », créés à partir de cellules souches, sans gamètes – les cellules sexuelles – ni fécondation. Les chercheurs ont réussi à les faire se développer jusqu’à huit jours et demi, une première mondiale dévoilée début août.
A la maison d’arrêt de Laval, la rentrée scolaire aura lieu jeudi. Alphabétisation, perfectionnement, préparation d’un diplôme… Les cours, assurés par un seul enseignant titulaire, permettent aux personnes incarcérées de conserver un horizon.
Passé une lourde porte en fer, un surveillant un peu raide, une autre porte, encore une autre, deux grilles cadenassées et un énième dédale de couloirs se tient la classe de la maison d’arrêt de Laval (Mayenne), à l’étage, coincée entre deux cellules fermées à double tour. Pour un peu, on l’aurait ratée si une inscription «école» ne barrait le haut de la porte d’entrée. Le portillon s’ouvre, délicatement. A l’intérieur, dans une ancienne cellule réhabilitée de 32 m², trois rangées de tables rectangulaires, semblables à celles que l’on trouve dans toute autre salle de classe, sont alignées devant un tableau blanc. Autour, des planisphères, six ordinateurs sans connexion internet, des leçons de grammaire par dizaines et des barreaux aux fenêtres.
Aux États-Unis, des académies innovent face à la pénurie d'enseignants. Certaines, comme au Texas, se mettent à la semaine de 4 jours.
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Dans cette école de Devers, dans l’Est du Texas, ce jeudi, les enfants de primaire et du collège ont leur dernier jour de classe de la semaine. Dans ce district rural, il n’y a plus d’école le vendredi depuis trois ans et le début de la pandémie de Covid.
COPENHAGUE, Danemark, 22 juin 2022 /PRNewswire/ --Selon une nouvelle étude présentée aujourd'hui lors du 54e congrès annuel de la Société européenne de gastroentérologie, hépatologie et nutrition pédiatrique (ESPGHAN), initier les bébés et les jeunes enfants à un régime alimentaire de style nordique à faible teneur en protéines et davantage axé sur les aliments d'origine végétale pourrait être la clé pour leur inculquer des habitudes alimentaires plus saines.
Les bébés nourris à partir de l'âge de 4 à 6 mois avec des portions de dégustation du nouveau régime nordique composé de fruits, de baies, de racines et de légumes, ainsi qu'avec du lait maternel ou en poudre, mangeaient presque deux fois plus de légumes (46 % de plus) que ceux nourris selon un régime classique, à l'âge de 18 mois.
Des chercheurs de l'Université d'Umeå, en Suède, du Centre d'épidémiologie du Conseil du comté de Stockholm et de l'Université de Californie, aux États-Unis, ont suivi deux groupes de bébés de 4 à 6 mois jusqu'à 18 mois, dans le cadre de l'essai OTIS. Au total, 250 bébés ont participé à l'étude et 82 % d'entre eux l'ont achevée.
L'intéroception est la capacité que nous avons à percevoir l'état de notre corps, du battement de notre cœur au mouvement de nos intestins. On découvre un peu plus chaque jour l'étendue de son rôle, de la régulation de notre température corporelle à la perception de nos émotions. Qu'en sait-on ?
avec :
Catherine Tallon-Baudry (Chercheuse en neurosciences), Henry Evrard (Directeur de laboratoire au Max Planck Institute for Biological Cybernetics & Center for Integrative Neuroscience ).
L’attentat du 14 juillet 2016 à Nice a provoqué le décès de 86 personnes dont quinze enfants. La Fondation Lenval et le Centre d’Évaluation Pédiatrique du Psychotraumatisme ont accueilli depuis des milliers d'enfants et parents. Entretien avec une professeure de psychiatrie y travaillant.
La nuit du 14 juillet 2016, 86 personnes ont perdu la vie dans l'attentat de la promenade des Anglais, à Nice, et 434 victimes blessées physiquement ont été prises en charge par des équipes médicales. Mais des milliers d’autres souffrent aussi de blessures psychologiques. Six ans après l’attentat, et alors que s'ouvre à Paris le procès, les séquelles peuvent être toujours présentes chez l’enfant et l’adolescent qui a vécu l’événement.
Entretien avec Florence Askenazy, professeure de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent aux hôpitaux psychiatriques de Nice, CHU Lenval.
Les jeunes patients de l'hôpital René-Dubos de Pontoise (Val-d'Oise) se sont vu remettre des comics, bandes dessinées américaines par l'association Batfactory Family.
L’association Batfactory Family a offert des comics, bandes dessinées américaines relatant les aventures de super-héros, aux jeunes patients hospitalisés dans l’unité médecine de l’adolescent ainsi qu’au sein du centre de psychiatrie Jean-Delay de l’hôpital René-Dubos de Pontoise (Val-d’Oise).
Trente députés de gauche s’alarment, dans une tribune au « Monde », sur la situation de l’école française qui contrevient, selon eux, aux engagements de la Convention internationale des droits de l’enfant.
Tribune. Les années passent, les constats se succèdent, mais rien n’y fait : l’école française d’aujourd’hui suscite le désenchantement aussi bien chez les élèves que chez les personnels d’éducation ou chez les parents. Pour cette rentrée, tous les indicateurs nous alertent sur un état de crise généralisé du secteur scolaire : démissions en vagues, postes vacants, moral du personnel en berne… Cette situation inédite nous conduit à contrevenir à des engagements pris en 1989, lors de la ratification de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE).
Dans son essai témoignage «De chair et de fer», la militante et docteure en philosophie Charlotte Puiseux entend rendre la lutte pour les droits des personnes handicapées accessible au grand public, qui ignore encore souvent l’étendue des discriminations à leur égard.
Dans les milieux militants, le terme «validisme» s’est imposé ces dernières années, mettant en lumière les oppressions et discriminations systémiques que subissent les personnes handicapées. Grâce à d’infatigables activistes, très présents sur les réseaux sociaux, il s’est fait une place dans les luttes intersectionnelles, parmi les combats féministes et antiracistes notamment. Un renouveau de la lutte des personnes handicapées, qui restait très peu audible en France depuis les années 70.
Edvard Munch, Soirée sur l’avenue Karl Johan (1892)
En collaboration avec le musée Munch d’Oslo, le musée d’Orsay consacre une exposition au célèbre peintre norvégien Edvard Munch (1863-1944) dont l’œuvre dans son ampleur – soixante ans de création - et sa complexité demeure pourtant en partie méconnu.
L'œuvre de Munch occupe dans la modernité artistique une place charnière. Elle plonge ses racines dans le XIXe siècle pour s’inscrire pleinement dans le suivant. Plus encore, son œuvre tout entière est innervée par une vision du monde singulière lui conférant une puissante dimension symboliste qui ne se réduit pas aux quelques chefs-d'œuvre qu’il a créés dans les années 1890. Dépassant le symbolisme fin-de-siècle, Munch transcende ce mouvement au-delà de son apogée pour en faire l’épine dorsale de son œuvre, lui conférant ainsi sa grande cohérence.
Le soleil de trop près, premier film de Brieuc Carnaille, sort en salle le 28 septembre 2022. À sa sortie d’hôpital psychiatrique, Basile, atteint de schizophrénie, se réfugie chez sa sœur Sarah. Elle est sa seule famille et sa plus grande alliée pour se reconstruire. Aussi flamboyant qu’instable, Basile parvient à trouver du travail et rencontre Élodie, une jeune mère célibataire : il se prend à rêver d’une vie « normale »…
Entretien avec le réalisateur Brieuc Carnaille (extrait du dossier de presse, propos recueillis par A.-C Cieutat)
Au centre de votre film, il y a ce lien étroit entre un frère et une soeur. Cette relation a-t-elle présidé à votre écriture ?
Ce qui m’a mis en mouvement en tant que réalisateur est la rencontre avec mon comédien, Clément Roussier. Le soir où je l’ai rencontré pour la première fois, je l’ai écouté parler sans savoir qu’il était acteur et j’ai instantanément eu envie de
travailler avec lui et de reprendre pour lui le scénario que j’étais en train d’écrire.
Ce fut un vrai coup de foudre artistique. Cette histoire d’une fratrie qui fait face à la schizophrénie m’était très intime et je craignais qu’elle le soit trop pour que je puisse en faire un premier film. Or, en envisageant Clément dans ce rôle, il m’a
semblé que je pouvais trouver la justesse et la légèreté nécessaires pour la raconter. J’ai écrit le rôle de Basile pour lui.
Anne Demangeat Psychopraticienne et coach de la relation
TRIBUNE - « La version moderne de Cendrillon pourrait s’appeler Sylvie ou Nathalie, qui se démène au travail en journée et enchaîne en rentrant à la maison en attendant qu’un élément extérieur vienne la libérer ou au moins la gratifier et la valoriser » explique la thérapeute.
DISNEY
Une cage dorée préférable à une liberté incertaine, comme le disait déjà Simone de Beauvoir : « les femmes acceptent leur soumission pour éviter la tension d’une vie authentique ».
FEMMES - Tout le monde connaît l’histoire de Cendrillon. Ce conte traditionnel, rendu célèbre par Charles Perrault puis par les frères Grimm, dans lequel une jeune fille, orpheline d’une mère gentille et douce, se retrouve quasi-esclave de sa marâtre et de ses filles. Cette jeune fille est surnommée Cendrillon car elle passe toute la journée à entretenir le foyer et est donc maculée de cendres. Malgré les brimades et les moqueries de sa nouvelle famille (le père, absent, n’intervient jamais pour protéger sa fille), Cendrillon se garde de pensées méchantes envers elle et continue de mettre tout son cœur à l’ouvrage.
Dans son dernier essai, l’économiste livre un constat critique sur la révolution numérique qui a accéléré la fragmentation du monde social et politique.
D’ordinaire optimiste, le directeur du département d’économie de l’Ecole normale supérieure et membre fondateur de l’Ecole d’économie de Paris se montre très inquiet sur les promesses du numérique dans Homo numericus. La «civilisation» qui vient (Albin Michel, août 2022). «Libéral» et «antisystème», l’homo economicus participe, selon l’économiste, à la désinstitutionnalisation du monde engagée par le choc néolibéral dès les années 80.
La photographe Camille Gharbi a suivi des jeunes femmes fuyant des situations de violences conjugales ou intrafamiliales au sein du foyer d’hébergement le FIT Une femme un toit, à Paris.
«Une chambre à soi» est une série tirée du livre Faire face de la photographe Camille Gharbi (1) qui a suivi, durant les années 2020 et 2021, des jeunes femmes âgées de 18 à 25 ans fuyant des situations de violences conjugales, intrafamiliales, et/ou sexuelles, et hébergées au sein du foyer le FIT Une femme un toit, à Paris, le seul lieu d’hébergement en France exclusivement dédié à ce public particulièrement jeune et vulnérable.
Le témoignage de Martha : «Je suis née dans un village au Congo. Quand j’avais 16 ans, mon oncle paternel m’a donnée à mon ex-mari. C’était un business entre eux, j’étais un cadeau. Mon oncle c’est le frère aîné de mon père : il est colonel dans l’armée… Qu’est-ce qu’on peut faire contre lui ? Il avait dit à mes parents qu’il allait s’occuper de moi, de mon avenir, et il m’a donnée à son ami, un riche commerçant de 50 ans, une famille connue.