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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 31 mai 2022

Jurisprudence. La démocratie sanitaire en santé mentale ? C’est du toc !

Communiqué - Paris, le 29 mai 2022.

Président du Cercle de réflexion et de proposition d'actions sur la psychiatrie (CRPA), ancien président du Groupe information asiles (GIA), ex-psychiatrisé.

Les administrations territoriales ainsi que les établissements de santé admettent comme représentants des personnes psychiatrisées qui elles l’entendent, et en l’espèce soit des représentants qui font tapisserie, soit et aussi bien des « fous » de service, qui puissent servir de caution.

Vous pouvez lire ( cliquer sur ce lien ) un arrêt négatif de la Cour administrative d’appel de Versailles du 10 mai passé déboutant notre demande d’annulation du refus de la commune de Stains (Seine-st-Denis) de nous admettre comme représentants des patients dans le Conseil local de santé mentale (CLSM) de cette commune.

Ce débouté n’est pas assorti d’une condamnation aux frais de procédure, contrairement aux conclusions du Rapporteur public. En effet, j’ai fait valoir dans une note en délibéré ( cliquer sur ce lien ) que nous avons dument compris la « leçon » : la « démocratie sanitaire » française c’est du toc. Nous avons eu l’outrecuidance et la niaiserie, voire la folie, de penser que celle-ci nous concernait…

Le motif de droit de ce débouté est que l’agrément pour la représentation des usagers du système de santé, n’ouvre pas une obligation d’admettre telle organisation postulante pour l’administration ou l’établissement sanitaire destinataire de la demande d’admission, et que s’agissant des Conseils locaux de santé mentale, l’instruction ministérielle de 2018 n’a pas valeur réglementaire et n’est donc pas impérative.

Autant dire que ces administrations territoriales ainsi que les établissements de santé admettent comme représentants des psychiatrisés qui elles l’entendent, et en l’espèce soit des représentants qui font tapisserie, soit et aussi bien des « fous » de service, qui puissent servir de caution.

Au surplus les personnes psychiatrisées n’étant pas des citoyens à part entière, mais une infra humanité traitable à peu près de la même façon qu’on traite du bétail, ne sauraient être concernées en eux-mêmes par cette « démocratie sanitaire ». L’UNAFAM (union des familles de malades) peut donc siéger dans ce genre d’instance comme représentante totipotente des familles comme des psychiatrisés, lesquels sont relégués allègrement dans une éternelle minorité.

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Qui a peur du socialisme ?












Olivier Bétourné


    Du côté du légataire,  on évite pudiquement le sujet. Il  est vrai que se  réclamer du socialisme vous  flanque  sur le champ un sacré coup de vieux  quand les plus jeunes,  et c’est bien normal, ont les yeux tournés  vers un   horizon plus écologique.  Place du Colonel Fabien, on est à peine plus disert :  on n’a là-bas  aucune raison  d’assurer l’entretien  d’une tradition qui,  au fond, n’a jamais été la sienne. La nouvelle gauche ? Elle préfère se dire « radicale » que « socialiste », et il est notable que jamais, au cours de la dernière campagne présidentielle, son tonitruant leader n’a  (je ne crois pas me tromper) prononcé le mot.

     Il est évident que la «  collectivisation des moyens de production »  ne fait plus rêver. Qui voudrait renouer le fil d’une histoire justement interrompue par l’effondrement de l’Union soviétique ? L’époque est au clivage entre le peuple et les élites. D’un côté les petits (ceux qui n’ont rien ou si peu), de l’autre les gros (les cumulards du savoir et du capital économique). 

     Les nouveaux partis populistes prospèrent sur cette dichotomie-là, qui, bien sûr, n’est pas dénué de fondement sociologique : qui nierait, par exemple,  que  « métropoles » et  « territoires » relèvent  de deux logiques contradictoires ? D’un côté l’intégration aux flux dominants du monde globalisé, de l’autre la marginalisation progressive  sous l’effet de   la désindustrialisation et du retrait de l’Etat. D’un côté la permanence  des services publics, de l’autre la fermeture des maternités et des lignes ferroviaires. D’un côté l’illusion entretenue d’une vie meilleure pour ses enfants, de l’autre la certitude qu’ils vivront plus mal que soi. 

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Chronique «Aux petits soins» Les vieux ne sont pas tout à fait comme on les voit

par Eric Favereau   publié le 31 mai 2022 

Une enquête du Centre d’éthique clinique de l’hôpital Cochin et de l’association Vieux et chez soi, à partir de plus d’une centaine d’entretiens, pointe une image toute différente de nos aînés, loin des clichés ambiants. Ils veulent vivre, et surtout ne pas qu’on les enferme dans l’univers clos de la vieillesse.

C’est quoi vieillir ? La vieillesse est-elle une identité ? Que pensent les vieux de la médicalisation de leur âge ? Veulent-ils s’en prémunir ou bien est-ce pour eux une façon de bien vieillir que d’être entourés de médecins ? Ce sont à ces questions que répond une enquête inédite, réalisée par le Centre d’éthique clinique de Cochin et l’association Vieux et chez soi (lire l’intégralité sur le site VIF-fragiles). Une enquête qui casse les clichés et montre l’urgence d’écouter les vieux pour comprendre ce qu’ils vivent et ce qu’ils souhaitent.

Driss Moussaoui : «Le psychisme peut s’améliorer si on lui apporte la lumière de l’art» [Interview]

  Publié le 31 mai 2022

MAROC

Psychiatre et président de la Fédération internationale de psychothérapie, Dr. Driss Moussaoui a été professeur en spécialité à la Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca, entre 1979 et 2013. Parmi les premiers médecins marocains formés en psychiatrie, il lui revient d’avoir créé le service psychiatrique universitaire d’Ibn Rochd. Aujourd’hui, il est la dynamo d’une approche qui sensibilise sur la santé mentale à travers le cinéma, dans le cadre de Cinépsy Maroc.

Au Centre psychiatrique universitaire Ibn Rochd à Casablanca, l’art-thérapie a été intégrée à la prise en charge des personnes en souffrance, avec un personnel médical formé à cet effet, sur plusieurs années. Président de la Fédération internationale de psychothérapie, le psychiatre Dr. Driss Moussaoui y participe, après avoir posé les jalons du grand service de psychiatrie relevant du CHU, ainsi que de son département à la Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca.

Une fois par an dans cet établissement, où il a enseigné entre 1979 et 2013, Cinépsy Maroc est devenu un colloque régional et continental inédit, qui combine cinéma et tables-rondes sur la santé mentale. Cette année, Dr. Moussaoui y a été membre du comité médical. Il est intervenu particulièrement sur le volet de la dépression, thématique choisie par les organisateurs, dans un contexte encore marqué par les conséquences de la crise sanitaire sur le bien-être mental.


Le secteur canadien du cannabis est en crise

Martin Gauthier

Les difficultés s’accumulent pour l’industrie du cannabis au Canada. Faibles bénéfices, pertes de profits, demande stagnante, saturation du marché : le secteur ferme des installations et se cherche désespérément une porte de sortie.

Les nouvelles pourraient, à première vue, paraître encourageantes pour l’industrie canadienne du cannabis. Selon le Financial Post, son marché a plus que doublé entre 2019 et 2020, et ses produits se sont diversifiés, au point que “le Canada est maintenant le plus grand exportateur de cannabis légal au monde, devant les Pays-Bas”.

Soigner le cerveau avec des micro-robots


Soigner le cerveau avec des micro-robots

Envoyer un robot miniature dans le cerveau humain pour le soigner ? Ce qui était du ressort de la science-fiction il y a encore quelques décennies pourrait rapidement devenir réalité, assure le fondateur de Bionaut Labs. Cette start-up californienne prévoit de lancer ses premiers essais cliniques dans deux ans.

« L'idée du microrobot date d'avant ma naissance. L'un des exemples les plus célèbres, c'est un film intitulé Le Voyage Fantastique, où une équipe de scientifiques embarque à bord d'un vaisseau miniaturisé pour aller dans le cerveau et résorber un caillot de sang », relève Michael Shpigelmacher, directeur général de Bionaut Labs.

« Dans votre téléphone portable, vous avez un tas d'engins microscopiques extrêmement précis, extrêmement sophistiqués et plus petits qu'un grain de riz », dit ce roboticien de formation, passé par l'intelligence artificielle et l'électronique grand public. « Ce qui était de la science-fiction dans les années 1960 est maintenant un fait scientifique (...) Nous voulons prendre cette vieille idée et en faire une réalité », assure le scientifique de 53 ans, lors d'une visite du centre de recherche et développement de Bionaut Labs à Los Angeles.

Issue d'un partenariat avec le prestigieux institut de recherches allemand Max Planck, la startup expérimente des micro-robots injectables contrôlés à distance grâce à l'énergie magnétique. Il existe d'autres techniques, comme le contrôle optique ou par ultrasons, mais l'énergie magnétique a le mérite d'être simple et de ne produire aucune interférence avec le corps humain, explique M. Shpigelmacher.

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La "fatigue de printemps", une pathologie de langue allemande

Par    Publié le 

"La Sieste ou Le Rocking-chair, Jeanne", Henri Manguin, 1905.

Une grande fatigue envahit les Allemands le printemps venu, sorte de veisalgie post-hivernale… Si bien qu'ils lui consacrent un mot : la Frühjahrsmüdigkeit. Une curiosité linguistique et culturelle. 

Il est de ces mots qui n'existent que dans une seule langue et dont la traduction, parfois hasardeuse, nous amuse tout en nous révélant une idée bien précise sur laquelle nous ne pouvions justement mettre un terme. Parmi eux, le doux nom de "Frühjahrsmüdigkeit". Composé de "Frühjahr" (qui signifie printemps) et "Müdigkeit" (fatigue), il désigne cette lassitude ou épuisement que l'on peut ressentir avec l'arrivée des beaux jours, au sortir de l'hiver. Le terme a même sa déclinaison verbale : on dira "ich bin frühjahrsmüde", littéralement "je suis fatigué du printemps" ou plutôt "j'ai la fatigue du printemps".

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Une économie de l'utérus

Entendez-vous l'éco ?

Par Tiphaine de Rocquigny. Notions, pensées, auteurs, débats d’actualité: chaque jour, du lundi au jeudi, Entendez-vous l’éco ? 

Une économie de l'utérus carré

À propos de la série


Des politiques natalistes anti-avortement, au prix de la santé des femmes et à la valeur de la GPA, cette semaine nous intéresserons à l'économie in utero.


Épisode 1/3 : Un ventre au service de la nation


Résumé

Au XIXe siècle, la natalité française régresse alors que celle de ses voisins européens, notamment allemands, croît. C'est le début d'une crainte de la dénatalité, bientôt qualifiée de "fléau" par les natalistes, qui s'opposent à l'avortement et à la contraception prônés par les néo-malthusiens.

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Avec Eric Hello, docteur en histoire et en philosophie des sciences, chargé de cours à l’Université de Bordeaux, membre du laboratoire SPH (Sciences, Philiosophie, Humanités) et Fabrice Cahen, historien, chercheur à l'Institut national d'études démographiques et spécialiste de l’histoire de la fécondité et des politiques natalistes.

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« Flee », la thérapie par le témoignage sur Arte

  • Stéphane Dreyfus
  • le 30/05/2022 

  • Critique 

    Confession douloureuse d’un ancien réfugié afghan, ce beau documentaire animé franco-scandinave de Jonas Poher Rasmussen est un voyage dans les méandres d’une mémoire qui se libère d’un lourd secret.


    « Flee », la thérapie par le témoignage sur Arte

    En voilà un beau cadeau d’anniversaire, émouvant et exigeant, prestigieux et audacieux, humaniste et réaliste ! Bref, à l’image d’Arte. La chaîne franco-allemande souffle ses trente bougies avec ce documentaire animé que précède une carrière triomphale à travers le monde. Après avoir obtenu plus de 80 prix, dont le Cristal du meilleur long métrage au Festival du film d’animation d’Annecy l’an dernier, Flee est la première œuvre documentaire à avoir obtenu trois nominations aux Oscars (meilleur documentaire, film d’animation et film étranger). Bien que revenu bredouille de Hollywood, ce film poignant va sans doute en émouvoir plus d’un lors de sa diffusion sur Arte (avant sa sortie en salles le 24 août).

    Car l’histoire que raconte le documentariste danois Jonas Poher Rasmussen a la force du témoignage dans tout ce qu’il peut avoir de fragile et de sensible. Ce témoignage, c’est celui d’Amin, 36 ans, brillant universitaire d’origine afghane avec lequel Jonas Poher Rasmussen s’est lié d’amitié avant de vouloir le faire accoucher de son chemin d’exil vers le Danemark. Au début du film, Amin, allongé sur un divan, ferme les yeux et prend une profonde inspiration. Comme s’il plongeait en apnée dans sa mémoire…

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    MacKenzie Scott, une vision désintéressée de la philanthropie

    Par   Publié le 30 mai 2022

    Depuis son divorce en 2019, l’ex-femme de Jeff Bezos, le richissime patron d’Amazon, a distribué 12 milliards de dollars à plus de mille associations. Sans exiger des récipiendaires qu’ils s’engagent sur l’utilisation des fonds.

    MacKenzie Scott, l’ex-femme de Jeff Bezos, le richissime patron d’Amazon, à Beverly Hills, en Californie le 4 mars 2018.

    LETTRE DE NEW YORK

    Chez les milliardaires américains, il y a ceux qui cherchent à s’appauvrir volontairement, et ceux qui subissent la dégelée boursière en attendant que passe l’orage. Dans la première catégorie, on trouve MacKenzie Scott, qui a donné en l’espace de trois ans quelque 12 milliards de dollars à plus de mille associations philanthropiques, selon un décompte du Wall Street Journal. L’une des dernières donations en date, un don de 122 millions de dollars aux Big Brothers Big Sisters of America (les grands frères et les grandes sœurs de l’Amérique), une association d’aide à l’éducation et à l’enfance. Scott ? Le nom n’est peut-être pas connu, celui de Bezos l’est sans doute plus. MacKenzie Scott est l’ex-femme de Jeff Bezos, dont elle a divorcé en 2019 après un quart de siècle de mariage. Lors de leur séparation, elle a récupéré 4 % des actions Amazon, soit une fortune colossale estimée à 35 milliards de dollars.

    Alexandre Lacroix : «Arrêtons de faire l’amour comme on coche les cases d’une do-to list»

    par Anastasia Vécrin et dessin Amina Bouajila  publié le 28 mai 2022 à

    Préliminaires, pénétration, orgasme: faire l’amour n’est pas qu’une histoire de cul écrite à l’avance, c’est aussi une relation qui sollicite tous les sens et crée de la beauté, estime le philosophe.

    Ce serait quoi un coup parfait, une relation sexuelle accomplie ? Comme les philosophes ont cherché à définir la vie bonne, Alexandre Lacroix, directeur de Philosophie Magazine, dresse, dans son dernier ouvrage, Apprendre à faire l’amour (Allary Editions), un tableau par touches de ce que pourrait être la bonne relation sexuelle. Aucun jugement de valeur ici, plutôt une invitation à réfléchir aux gestes que nous accomplissons trop mécaniquement dans l’étreinte, pour y trouver un plaisir plus intense. Pour éviter les ennuis, Alexandre Lacroix pose d’emblée le cadre de sa réflexion : «Non seulement je suis un mâle blanc hétérosexuel, mais je m’apprête à traiter surtout la sexualité “pot-au-feu”, celle qui se joue entre les personnes qui se plaisent et qui s’attirent.» Son but ? Vivre la sexualité comme une esthétique afin de remettre en question la vision consumériste qui domine et sortir la sexualité du schéma limité «préliminaires, pénétration, orgasme», promu par le porno mainstream. Un seul mot d’ordre : faut que ça swingue !

    Du LSD pour traiter des troubles mentaux : qu'entend-on par «thérapies psychédéliques»

    Dimanche, 29 mai 2022 

    QUEBEC

    Du LSD pour traiter des troubles mentaux: qu'entend-on par «thérapies psychédéliques»

    Le LSD n’est plus la propriété des hippies. Depuis le début de l’année, les cas d’utilisations de drogues psychédéliques prescrites pour aider les patients en fin de vie réveillent l’intérêt des thérapeutes, comme celui de Santé Canada. Ces substances offriraient des avenues prometteuses dans le traitement des troubles mentaux. 

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    lundi 30 mai 2022

    Les centres prévention du suicide réclament une hausse de leur financement

    par Frédéric Lacroix-Couture 1 juin 2022

    MONTRÉAL — Les centres de prévention du suicide (CPS) du Québec veulent voir une hausse de leur financement de la part du gouvernement, qui n’a pas été revu depuis des années, sinon ils risquent de perdre leur expertise sur le terrain, a plaidé la présidente du regroupement québécois des CPS. 

    Lynda Poirier a été une des premières témoins entendues à l’ouverture des volets recommandations et représentations de l’enquête publique sur la thématique du suicide au palais de justice de Trois-Rivières, mercredi. 

    Cette démarche menée par la coroner Me Julie-Kim Godin s’inscrit dans les enquêtes portant sur les décès de Mikhaël Ryan, Joceline Lamothe, Suzie Aubé, Jean-François Lussier, Marc Boudreau et Dave Murray.

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    En Espagne, la santé publique part en vrille

    Marta de Andrés  Publié le 30 mai 2022

    Des listes d’attente interminables pour se faire opérer ou pour consulter, l’épuisement des soignants après la pandémie, les politiques pointées du doigt : le système de santé publique espagnol est dans un état critique, s’alarme ce quotidien très conservateur.

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    L’une des choses qui empêchent le plus d’évoluer est l’aveuglement. Combien de fois a-t-on entendu, de la bouche d’un politique, que notre système de santé – public, universel et gratuit – était un exemple pour le reste du monde ? Très souvent, à coup sûr. Eh bien ! sachez-le, ce n’est plus vrai.

    Évoquer un passé glorieux ne change rien à la situation actuelle : au 31 décembre, selon le ministère de la Santé espagnol, 706 740 patients étaient sur liste d’attente pour une opération chirurgicale. Et cela sans compter les listes d’attente préalables pour entrer dans la liste définitive en vue de subir des examens ou d’accéder à une consultation avec un spécialiste.

    La Joconde "entartée" au musée du Louvre, l'auteur arrêté et placé en psychiatrie

    Kattalin Caubet   Publié le 30 mai 2022

    La Joconde "entartée" au musée du Louvre, l'auteur arrêté et placé en psychiatrie







    Le célèbre tableau de Léonard de Vinci a été la cible d'un jet de gâteau à la crème ce dimanche au musée du Louvre, mais l'œuvre était protégée derrière une vitre blindée.

    Rapidement interpellé, l'auteur des faits a été transféré à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris.

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    La neurostimulation pour traiter certaines maladies mentales

    par  Isabelle Coston   Mercredi 25 mai 2022

    Plutôt que de soigner certaines maladies comme la schizophrénie ou la dépression uniquement par des médicaments, les psychiatres utilisent parfois aussi la neurostimulation. Cette technique encore peu employée en France donne pourtant des résultats satisfaisants.

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    La petite enfant sauvage

    KATIA GAGNON   le 28 mai 2022

    QUEBEC

    L’histoire tragique de ses premières années ressemble à celle de la fillette de Granby. À une différence près : la petite Marie-Ève a survécu aux horribles sévices qu’elle a subis pendant des années. Son histoire aurait pu bien se terminer, puisqu’elle a abouti chez une mère adoptive aimante et dévouée. Malheureusement, huit ans après son adoption, son histoire est l’illustration de l’échec de deux systèmes : celui de la Direction de la protection de la jeunesse et celui de la psychiatrie. Une enquête en deux actes de Katia Gagnon

    Comme un animal en survie

    « Elle avait l’air de l’enfant dans le film L’exorciste. »

    Dix ans après sa première rencontre avec la petite Marie-Ève, alors âgée de 4 ans, Hélène n’a rien oublié. Chaque détail de cette rencontre a été gravé au fer rouge dans son cerveau. 

    « Elle faisait penser à un petit animal sauvage. On n’était pas capables de l’approcher. » 

    La femme est une intervenante du monde de la santé, dont l’expertise est reconnue, qui a vu des enfants vulnérables pendant plus de 20 ans. 

    Lorsque nous l’avons contactée, en mentionnant le nom de l’enfant sur laquelle nous enquêtions, il y a eu un long silence.

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    Emballement Couper les freins de langue des bébés, un business qui met l’eau à la bouche de certains praticiens

    par Paul Arnould   publié le 28 mai 2022

    Avec le retour en grâce de l’allaitement maternel, le recours à la frénotomie pour résoudre les problèmes de succion des nourrissons est de plus en plus courant. Pourtant, le rapport entre l’opération et l’amélioration de la tétée n’est pas prouvé.

    C’est un «appel collectif à la vigilance». Dans un communiqué du 26 avril, l’Académie nationale de médecine ne masque pas son inquiétude face à «l’augmentation spectaculaire, en France et dans le monde [plus de 420% en Australie en une dizaine d’années], de la frénotomie linguale qui, effectuée très tôt après le séjour en maternité, permettrait ensuite un allaitement à la fois efficace pour le nouveau-né et le nourrisson, et indolore pour la mère». Dans ce texte sans ambiguïtés, l’Académie s’alarme devant «l’accroissement important sur tout le territoire de réseaux proposant, à des tarifs excessifs, de traiter les douleurs mamelonnaires et l’arrêt précoce de l’allaitement par la frénotomie».

    25 logements pour personnes en souffrance psychique dans un ancien collège d'Abbeville

    Par Olivier Bacquet  Publié le 

    Une résidence adaptée aux personnes souffrant de troubles psychiques va être réalisée dans un bâtiment vétuste à l'angle des rues Millevoye et Dumont, au cœur d'Abbeville.

    Le bâtiment à l’angle des rues Millevoye et Dumont  à Abbeville est en bien mauvais état.
    Le bâtiment à l’angle des rues Millevoye et Dumont à Abbeville est en bien mauvais état. (©Le Journal d’Abbeville)

    Entouré de barrières de protection destinées à mettre les passants à l’abri des chutes de pierre, le bâtiment situé à l’angle des rues Millevoye et Dumont à Abbeville (Somme) est en piteux état. Il s’agit de l’ancien collège Courbet, dans l’enceinte du collège Millevoye, inutilisé depuis des années.

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    Brain Performance Mix Par The Absolut Company Creation avec Molécule

     BeauxArts

    Le cerveau de Molécule sur écoute

    À quoi ressembleront les concerts dans le futur ? Peut-être à ça ! Le 18 mai dernier, le musicien électro Molécule présentait au Centquatre « Brain Performance Mix », un concert-performance pour le moins atypique, car en partie créé et contrôlé en direct par la pensée. Comment ? Grâce à une technologie développée par une start-up française, qui décode en direct les signaux émis par le cortex visuel du cerveau de l’artiste.






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