Un homme de 78 ans est retrouvé mort à son domicile de la banlieue ouest de Paris par les services de secours. Son corps est suspendu au bout d’une corde fixée à un arbre du jardin. Le septuagénaire a laissé une lettre indiquant son passage à l’acte. On le soupçonne d’avoir tué sa femme dont le corps a été retrouvé le même jour. Les policiers, lors de leurs investigations, retrouvent sur une branche de l’arbre un revolver militaire Lefaucheux porteur de nombreuses traces de rouille. Lors de l’autopsie, les médecins légistes observent, comme cela est classique en cas de pendaison, un sillon typique ascendant sur le cou. Celui-ci est associé à une fracture du larynx et à des signes d’asphyxie : cyanose (rougeur de la face), hémorragies du blanc de l’œil (pétéchies conjonctivales).
Son évocation suscite encore souvent ricanements gênés, moue embarrassée, voire dégoût non dissimulé. La vasectomie, technique chirurgicale vieille de plus d’un siècle a beau ne rien avoir de barbare (elle consiste à ligaturer les canaux déférents pour empêcher le passage des spermatozoïdes), elle peine toujours à s’imposer en France comme méthode de contraception : moins de 1 % des hommes ont sauté le pas, même si on observe un frémissement, le nombre d’interventions ayant été multiplié par cinq en une décennie.