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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 22 février 2021

Le sit-in des blouses blanche se heurte à une fin de non-recevoir à Rabat

 HESPRESS

  20 Fév 2021

MAROC

Le sit-in des blouses blanche se heurte à une fin de non-recevoir à Rabat

Les autorités locales de la capitale ont empêché une protestation de la coordination pacifique des étudiants d’infirmiers et d’infirmières diplômées et des étudiantes des Instituts supérieurs des professions infirmières et des technologies de santé de Rabat qui se sont rassemblées devant le siège du ministère de la Santé ce matin.

En effet une quinzaine de représentantes de cette corporation, d’infirmiers et d’infirmières, appartenant à un groupe de «diplômés de l’Etat» et des étudiants(es) des Instituts supérieurs des professions infirmières et des technologies de santé , portant blouses et brassard se sont réunies pour un éventuel sit-in devant l’Institution de tutelle à l’instar des autres villes du Royaume.

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dimanche 21 février 2021

Le Français Philippe Croizon va-t-il devenir le premier parastronaute ?

franceinfo avec AFP  Publié 

L'aventurier sans bras ni jambe souhaite être la première personne atteinte de handicap à être envoyée dans l'espace. Selon "Le Parisien", il est en contact avec Elon Musk, le patron de SpaceX, et le milliardaire américain Jared Isaacman.

L'aventurier français Philippe Croizon, à Rouille (Vienne), le 7 avril 2016. (GUILLAUME SOUVANT / AFP)

En présentant sa campagne de recrutement, mercredi 16 février, l'Agence spatiale européenne (ESA) a dit s'intéresser au "projet de faisabilité des parastronautes". En clair, en plus des nouveaux astronautes qu'elle va embaucher, l'ESA souhaite ouvrir l'exploration spatiale a des personnes atteintes de handicap.

Sans attendre l'ESA, le Français Philippe Croizon, amputé des deux bras et des deux jambes, est déjà en contact avec Elon Musk, le patron de SpaceX, et le milliardaire américain Jared Isaacman, a affirmé Le Parisien(article abonnés), samedi 20 février.

Philippe Croizon a commencé à échanger avec Elon Musk en novembre 2020. "Les amis si j’atteins les 50K followers avant Noël, j’interpelle Elon musk pour qu’il m’envoie dans l’espace", écrit-il sur Twitter. L'objectif est rapidement atteint. Celui qui a traversé la Manche à la nage (en 2010), et qui a terminé le Rallye Dakar avec un buggy (en 2017), interpelle le célèbre patron. Il se décrit comme "un célèbre aventurier français sans bras ni jambes""Envoyez-moi dans l'espace pour montrer une fois encore que tout est possible", insiste-t-il. "Un jour, nous vous ferons voler sur Starship", lui répond Elon Musk.

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Un apéro avec… Michel Cymes : « J’ai pris une vraie claque dans la gueule, pas en tant que médecin mais en tant qu’informateur »

Par   Publié le 20 février 2021

Tout juste vacciné, le médecin le plus médiatique de France fait son mea culpa à propos du Covid-19, rêvant de rosé et de charcuterie mais en buvant un verre d’eau.

Michel Cymes, à Levallois-Perret dans les locaux de Webedia, le 2 février.

Un baby-foot, un coin banquette avec une table bistrot, un bar et deux tabourets… C’est dans ce cadre inespéré en ces temps de crise sanitaire que je retrouve, mardi 2 février, Michel Cymes, le médecin le plus médiatique de France.

samedi 20 février 2021

Théâtre : "La logique imperturbable du fou" à l'affiche

Publié le 20 février 2021

Mis en scène par Zabou Breitman, la pièce "La logique imperturbable du fou" sera représentée au théâtre Luc Donat ce samedi à 20h au Tampon. L'action de la pièce se situe dans un hôpital psychiatrique dans lequel quatre acteurs incarnent alternativement les rôles du médecin, de l'infirmier et du patient. (Crédit photo : Théâtre Luc Donat)

Le nouveau clivage : le passeport vaccinal

Paris, le samedi 20 février 2021 – Qu’il s’agisse d’interroger la pertinence du confinement, d’engager une réflexion sur la nécessité de cibler les mesures en fonction de la vulnérabilité, de redouter ou non une nouvelle vague ou encore d’évaluer la gravité pour notre démocratie des restrictions des libertés individuelles, les scissions ont été constantes depuis le début de l’épidémie de Covid-19. Ces controverses mettent en évidence des clivages politiques souvent brouillés, même si certains auront pu être quelque peu alertés en constatant que ceux qui paraissent s’inquiéter le plus de la limitation des libertés publiques ne se sont pourtant pas toujours illustrés pour leur défense ! L’idée d’instaurer un passeport vaccinal apporte un nouveau sujet à ces débats épidermiques.

Un sujet saillant

Plusieurs pays ont évoqué ces dernières semaines leur adhésion à un système de passeport vaccinal. Il s’agirait grâce à un certificat validé internationalement de conditionner la possibilité de certains déplacements et l’accès à différents espaces (lieux culturels, restaurants, etc.) au fait d’avoir été vacciné contre la Covid-19. L’initiative séduit grandement de nombreuses compagnies aériennes qui y voient l’espoir d’une reprise pour leur économie fortement malmenée par la crise sanitaire. En France, ce 17 février, le Conseil économique, social et environnemental a lancé une consultation publique sur ce sujet.


Vers une autorisation du CBD en France ?

 

Paris, le samedi 20 février 2021 - C’est un rapport d’étape qui a été rendu le 10 février dernier sur l’épineuse question de « la réglementation et l’impact des différents usages du cannabis». Plus précisément, ce rapport concerne la question particulière du chanvre « bien-être » ou CBD. Un cannabinoïde sans effet stupéfiant dont l’utilisation se développe désormais dans des boutiques spécialisées ainsi que dans différents secteurs comme l’alimentaire ou la cosmétique. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le secteur est actuellement plongé dans une forte insécurité juridique.

Pour le député Robin Réda (LR), président de cette mission d’information transpartisane, le CBD constitue la « victime collatérale de l’approche essentiellement sécuritaire du cannabis dans notre pays » alors même qu’il est dénué d’effets psychotropes


« L’entretien avec l’agent de la CAF a été une humiliation » : les bénéficiaires du RSA dans l’enfer des contrôles

Par   Publié le 20 février 2021

Au fil des ans, des progrès du big data et des croisements de fichiers, les Caisses d’allocations familiales et les départements intensifient leur chasse aux fraudeurs, parfois jusqu’à l’acharnement.

Sur fond de consensus politique, et forte du soutien de l’opinion publique, la chasse aux fraudes à la prestation sociale est ouverte. Les Caisses d’allocations familiales (CAF), qui toutes prestations confondues (allocations familiales, aides au logement, allocation aux adultes handicapés…) distribuent quelque 95 milliards d’euros à 13,5 millions d’allocataires sont en première ligne. Au fil des ans, des progrès du big data, et des interconnexions de fichiers, elles intensifient et raffinent les contrôles – parfois jusqu’à l’acharnement, comme le dénoncent plusieurs associations telles qu’ATD Quart Monde, le Secours catholique, Aequitaz, et jusqu’au Défenseur des droits.

« Les pauvres valides sont suspectés d’être responsables de leur situation »

Propos recueillis par  Publié le 20 février 2021

Pour le sociologue et politiste Vincent Dubois, le contrôle des bénéficiaires d’aide sociale est aussi ancien que l’assistance.

Vincent Dubois, professeur à Sciences Po Strasbourg, est l’auteur de Contrôler les assistés. Genèses et usages d’un mot d’ordre, à paraître en avril aux éditions Raisons d’Agir.

Quand et pourquoi est apparue dans le débat public la nécessité de contrôler ceux que vous appelez les assistés ?

Le contrôle des bénéficiaires d’aide sociale est aussi ancien que l’assistance et il ne s’est jamais imposé dans le débat public et l’action gouvernementale plus fortement que depuis le milieu des années 1990. Trois principaux facteurs expliquent cette tendance : le développement de prestations sociales soumises non plus à un statut juridique – travailleur ayant cotisé – mais à des conditions évolutives et des comportements qu’il s’agit de vérifier ; un investissement politique sans précédent qui a promu la « fraude sociale » comme problème majeur ; la montée en puissance de logiques à la fois comptables et managériales concrétisées par des contrôles en cascade, de l’Etat et de la Cour des comptes sur les finances de la Sécurité sociale, des organismes de protection sociale sur leurs allocataires.

« Jade subit la violence de toutes parts »

13 février 2021

Marion Péhée consacre un film photographique à cette jeune femme violée, séquestrée et désormais maltraitée par les institutions.

La photographe Marion Péhée a réalisé les images de la série On se lève, on se casse et on nous écoute, écrite par Sophie Boutboul. Une obsession qui se déroule au sein de l’Unité spécialisée d’accompagnement du psychotraumatisme (Usap), au cœur de l’hôpital Robert-Ballanger d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), où des psychologues accueillent et accompagnent des femmes victimes de violences sexuelles, conjugales ou de tentatives de féminicide.


Noir, femme, gay ou musulman… De plus en plus de patients veulent un psy qui leur ressemble

Par Célia Laborie  Publié le 19 février 2021

Comme cela se pratique aux Etats-Unis, beaucoup veulent pouvoir choisir un analyste dit « situé » ou « safe », qui a le même vécu ou qui est sensibilisé aux questions liées aux discriminations.

Les psys dits « safe » ou « situés » figurent sur des listes de praticiens non-Blancs et/ou renseignés sur les thématiques liées au racisme.

« Vos parents parlent-ils français ? Mais comment avez-vous fait pour être admise dans cette grande école ? Vous avez combien de frères et sœurs ? Je pensais que dans les familles comme les vôtres, on était plutôt sept ou huit. » Quand Hajar (le prénom a été modifié), entend ces questions dans le cabinet d’une praticienne du Bureau d’aide psychologique universitaire à Paris, elle a du mal à y croire. Nous sommes alors en 2019, l’étudiante en sciences politiques, qui ne se sent pas à sa place dans son école, est en proie à des pulsions suicidaires. « Ma psy ne m’a pas du tout aidée, elle a tout de suite amené mon identité de femme musulmane sur la table. J’avais l’impression qu’elle m’imaginait vivre dans un bidonville, c’était incroyablement réducteur. »

Géographie sociale : le corps dans l’espace, entre mobilités "empêchées" et droit à la ville

LE 18/02/2021

À retrouver dans l'émission

NOS GÉOGRAPHIES

par Dominique Rousset

"Nos géographies" reçoit ce soir Guy Di Méo, spécialiste de la géographie sociale, et Nadine Cattan, directrice de recherche en géographie, pour explorer les rapports du corps humain à l’espace dans lequel il évolue, par le prisme du sexe, du genre, de la condition sociale et du handicap notamment.

Piétons marchant sur un sol de béton sur lequel est peinte une carte du monde
Piétons marchant sur un sol de béton sur lequel est peinte une carte du monde Crédits : David Malan - Getty

Dans Nos géographies, nous nous approchons au plus près des rapports du corps humain à l’espace dans lequel il évolue, espace qui le transforme ou qu’il transforme, qui l’adopte ou qui le rejette, dont il porte les traces, le langage, les coutumes, les modes de vie. Le corps comme point de rencontre du social et du spatial

Mais cela ne se passe pas du tout de la même manière pour tous. Le sexe, le genre, la condition sociale, les handicaps sont autant de marqueurs visibles, pourvu qu’on s’attache à les repérer. Ce que font nos deux invités, théoricien pour l’un et tous deux praticiens de la géographie sociale, un riche domaine de la pensée géographique qui suscite, nous l’avons déjà vu dans cette émission, de plus en plus d’intérêt chez les chercheurs. 

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Dialoguer avec une personne en train de rêver, c’est possible

Par   Publié le 18 février 2021

Quatre groupes de chercheurs sont parvenus à communiquer dans les deux sens avec des rêveurs lucides. Une fois sur cinq, ceux-là ont répondu de façon correcte à des questions précises.

Encore embrumé, vous émergez d’un rêve. Ne vous fuit-il pas déjà ? « Le rêve est le phénomène que nous n’observons que pendant son absence. Le verbe “rêver” n’a presque pas de présent », observait Paul Valéry dans Tel quel (1941).

La science, pourtant, est en voie de faire mentir l’écrivain. Des chercheurs sont parvenus à échanger en temps réel avec des personnes endormies et en plein rêve. Les expérimentateurs leur posaient des questions précises, et, en retour, il s’est avéré que ceux qui se prêtaient à l’expérience y ont correctement répondu dans près de un cas sur cinq. Une faible proportion ? « Elle est bien plus grande que si ces bonnes réponses résultaient du hasard », souligne Delphine Oudiette, chercheuse à l’Inserm et à l’Institut du cerveau (ICM), à Paris, et qui cosigne cette étude, parue dans la revue Current Biology jeudi 18 février.

vendredi 19 février 2021

Petite musique du silence De Bach à Lacan

 


Cerveau et langage : y-a-t-il une différence de degré ou de nature entre l'homme et le singe ?

 RTFLASH



Cerveau et langage : y-a-t-il une différence de degré ou de nature entre l'homme et le singe ?

Des chercheurs du Laboratoire de Psychologie Cognitive (Université d'Aix-Marseille/ CNRS) ont suivi le développement cérébral de près de 30 bébés babouins vivant en groupe social avec leurs parents, grâce à l'IRM anatomique non invasive. Les analyses ont révélé que la surface du planum temporal de l'hémisphère gauche, région clé du réseau du langage chez l'humain, était plus importante que celle du cerveau droit, et ce, dès le plus jeune âge dans une proportion d'individus quasi identique à celle des bébés humains. Or, cette asymétrie cérébrale précoce est considérée comme un marqueur anatomique d'une prédisposition du cerveau des bébés humains à acquérir rapidement le langage dès qu'ils y sont exposés.

La plupart des fonctions du langage induit une activité cérébrale plus importante dans le cerveau gauche, notamment dans une zone du cortex auditif : le planum temporale. Cette particularité du langage se refléterait au niveau de la morphologie du cerveau, le planum temporale présentant une surface plus large dans le cerveau gauche chez une grande majorité d'individus, et ce, même chez les nouveau-nés, voire les pré-termes.

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Le divan du monde

 Résultat de recherche d'images pour "Le divan du monde film" 

Un documentaire de Swen de Pauw

Dans le cabinet de Georges Ferdemann, psychiatre atypique, consultent des patients français et étrangers. 

Originaires du quartier, du village voisin ou d’un autre continent, Diane, Gilbert, Karim ou encore Claudine viennent confier ici leur histoire. Pour certains il s’agit de trouver un refuge, une oreille attentive, pour d’autres c’est l’envie de vivre qu’il faut préserver.

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Financement de la psychiatrie publique : la FHF demande une remise à niveau d'urgence

 

Le sujet n'est pas nouveau et le constat loin d'être surprenant. Publié mardi 16 février, le rapport de la Cour des comptes portant sur l’organisation des soins en psychiatrieconfirme le sous-financement chronique de la psychiatrie publique, qui représente pourtant la très grande majorité de l’offre de soins et l’essentiel des prises en charges lourdes. Dans un communiquéaprès avoir interpellé à de nombreuses reprises le Gouvernement sur ce sujet, rappelle-t-elle, la Fédération Hospitalière de France (FHF) demande à nouveau d’urgence une remise à niveau du financement de ce secteur. Alors qu'entre 2008 et 2018, les établissements publics ont connu une faible progression de leur financement, celui des établissements privés lucratifs a quant à lui considérablement augmenté, relève la FHF. La psychiatrie, en revanche, reste le parent pauvre du secteur de la santé. Raison essentielle selon la Cour des Comptes : l'absence de priorité politique donnée à ce secteur pendant de nombreuses années, une situation qui "a conduit les ARS à se retourner vers les cliniques privées pour augmenter l’offre de soins" puisqu’elles étaient en incapacité de le faire pour le secteur public. Une "absence de vision stratégique pour la psychiatrie publique" dont les "conséquences néfastes" sont "bien connues en matière d’offre de soins et de réponse aux besoins de santé des territoires", dénonce la FHF. Sans parler de la crise sanitaire qui vient encore renforcer le problème alors que le secteur constate l’apparition de nouveaux troubles depuis le premier confinement. 


Besançon. Fermeture d'une unité de psychiatrie : "Je suis complètement effondrée"

Publié le 18/02/2021

Le centre hospitalier de Novillars (Doubs) a temporairement fermé son accueil de jour Catalpa, situé à Besançon. Le personnel est réquisitionné dans les unités mises en difficultés par la Covid. Les patients accusent le coup.

Le centre d'accueil de jour Catalpa, situé à Besançon, doit fermer ses portes temporairement

Le centre d'accueil de jour Catalpa, situé à Besançon, doit fermer ses portes temporairement • © France Télévisions


"L'hospitalisation m'avait permis de me donner la direction de la sortie du tunnel. Le Catalpa me montrait cette sortie." Delphine Gayet fréquentait le centre Catalpa depuis 10 jours, après une hospitalisation de trois mois à Novillars. Ce centre est une structure pivot dans l’offre de soin : une transition en douceur entre l'hospitalisation et le retour à une vie normale.

Mais désormais, Delphine devra faire sans. "Je suis effondrée", s'inquiète-t-elle. Car mardi 16 février 2021, à 16 h, en raison d'une hausse de l'absence de son personnel pour Covid, le centre hospitalier a déclenché le plan blanc, fermant ainsi l'hôpital de jour Catalpa.

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CHRU de Tours : les personnels de la psychiatrie appelés à la grève ce jeudi

 Par Annabelle Wanecque, France Bleu Touraine  Jeudi 18 février 2021

Les personnels du pôle psychiatrie du CHRU de Tours sont appelés à la grève ce jeudi pour dénoncer notamment un manque de moyens et d'effectifs. Leurs syndicats réclament davantage d'embauches dans les services concernés. 

Plus de 550 agents travaillent au pôle psychiatrie du CHRU de Tours
Plus de 550 agents travaillent au pôle psychiatrie du CHRU de Tours © Maxppp - FRANCOIS DESTOC / Maxppp

Les personnels du pôle psychiatrie du CHRU de Tours se mobilisent tout ce jeudi pour réclamer notamment plus de moyens et d’effectifs. Ce pôle regroupe tous les services qui ont un lien, de près ou de loin, avec la psychiatrie. Cela peut être à l’hôpital Trousseau directement, ou alors à l'extérieur via par exemple les CMP, les Centres Médico Psychologiques. Plus de 550 personnes y travaillent. 

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Covid-19 : les règles de prise en charge des corps des défunts ont été assouplies

 

Le Monde avec AFP  Publié le 19 avril 2021

Ce nouveau protocole, traduit dans un décret le 21 janvier, supprime la mise en bière immédiate. Les proches pourront ainsi se recueillir pour un dernier adieu devant le corps du défunt.

Dans la chambre mortuaire de l’hôpital Bichat à Paris, le 29 janvier.

La prise en charge des défunts du Covid-19 a été modifiée pour pouvoir « permettre aux familles et aux proches d’accomplir leur deuil », selon un nouveau protocole consulté par l’Agence France-Presse (AFP).

Ces règles, transmises récemment par le ministère délégué à l’autonomie aux gestionnaires d’établissements pour personnes âgées, font suite à un avis du Haut Conseil de la santé publique, traduit dans un décret le 21 janvier.

D’après ce protocole, l’obligation de mise en bière « immédiate »est supprimée. En raison d’une possible contagiosité due au SARS-CoV-2, le corps du défunt devra toutefois être mis en bière et le cercueil définitivement fermé avant la sortie du lieu où le décès est survenu.

Eva, Maé, Kilian : des enfants en souffrance, à la recherche d’un psy

par Anne Enot, pédopsychiatre dans l'Isère  publié le 19 février 2021

Chaque semaine, des services de psychiatrie infantile sont obligés de refuser d’accueillir de nouveaux patients faute de moyens. Une pédopsychiatre témoigne de ce quotidien cornélien.

Chaque semaine, avec chacune des équipes du centre médico-psychologique pour enfants et adolescents (CPME) dans laquelle je travaille, nous nous astreignons à ce qui est devenu une séance de torture collective : nous étudions les dernières nouvelles demandes.

Maires, aidez-nous à sortir les enfants pour leur bien-être et le nôtre

par un collectif de personnels de l'éducation  publié le 18 février 2021

Dispenser les cours dehors permettrait à la fois de limiter les risques de contagion, de lutter contre la sédentarité et contre les symptômes dépressifs infantiles.

Un paradoxe frappe notre jeunesse : d’un côté, les enfants ne sont pas ou très peu victimes directes du Covid-19, de l’autre, ils sont très touchés par ses conséquences, mais en silence. «Un grand nombre est en grande souffrance psychologique et disent avoir envie de mourir», viennent d’alerter les sociétés savantes de pédiatrie. En mai 2020 déjà, un groupe de pédiatres et de spécialistes de santé publique soulignait dans une tribune que les conséquences psychiques et sociales du Covid-19 sur l’enfance nécessitaient un suivi et une coordination des politiques sanitaires. A raison : l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) signalait que fin octobre les hospitalisations en pédiatrie pour raisons psychiatriques étaient en hausse de 50 % par rapport à l’an dernier à la même date. Olivier Véran lui-même, ministre de la Santé, affirmait vouloir éviter une troisième vague de la santé mentale.

Avec Angèle Consoli, la psychiatrie entre au Conseil scientifique

par Aurore Savarit-Lebrère  publié le 18 février 2021

Nouvelle membre du Conseil scientifique depuis mercredi, Angèle Consoli souhaite mettre au centre de la gestion de la crise sanitaire l’impact du Covid sur la santé mentale.

Elle fait partie des quatre nouveaux membres à avoir rejoint le Conseil scientifique mercredi. La pédopsychiatre Angèle Consoli est une de ces sages du corps médical qui ont pour mission, selon le ministre Olivier Véran, d’«aider le gouvernement à se forger une conviction» et à faire des choix dans la gestion sanitaire de la pandémie. «On ne prend pas des mesures, les décisions sont politiques, mais en tout cas on donne des avis, on essaye d’apporter notre éclairage», a résumé Angèle Consoli à l’antenne de BFMTV ce jeudi matin.

« Pouvoir dénoncer un inceste quarante ans après ne va pas résoudre le problème »

Propos recueillis par   Publié le 19 février 2021

Pour Sophie Legrand, juge des enfants, le véritable enjeu est de faire en sorte que les victimes arrivent à révéler ces situations. Mais les magistrats et les éducateurs manquent parfois de temps pour les écouter individuellement.

La maison d’accueil Jean-Bru propose des soins aux jeunes filles victimes de violences conjugales et sexuelles à Agen, le 10 décembre 2020.

Sophie Legrand a été juge des enfants à Cambrai (Nord) avant de rejoindre, en 2016, le tribunal de Tours pour y exercer les mêmes fonctions. Elle est secrétaire générale du Syndicat de la magistrature. Au travers de son expérience de juge chargée des mesures d’assistance éducative en protection de l’enfance, elle évoque les freins à la dénonciation des faits incestueux.

Que faut-il changer dans la loi pour mieux protéger les enfants victimes d’inceste ou de violences sexuelles ?

Je ne suis pas sûre qu’il y ait besoin d’un changement législatif. La difficulté, c’est surtout de repérer la situation d’inceste. Le fait de pouvoir dénoncer un inceste quarante ans après les faits ne va pas résoudre le problème de ne l’avoir pas décelé à temps.