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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 14 février 2019

Pratiques N°84 Où va la psychiatrie ?

pratiques

N°84 - janvier 2019



La folie, comme toute aventure humaine, s’inscrit dans le contexte social et culturel. Dans nos sociétés de plus en plus compétitives, normatives et pathogènes, nombre de personnes perdent leurs repères jusqu’à présenter des pathologies du spectre psychiatrique
Depuis trop longtemps, une grande partie de nos déviants, voire de nos « fous », sont abandonnés à eux-mêmes. Ils peuplent les prisons, occupent les trottoirs, les gares et les couloirs du métro faute de soins et de places vivables pour eux dans la société.
Or, pour soigner, il faut savoir ce que l’on a à soigner afin de déterminer comment s’y prendre, d’où la question cruciale : quel est l’objet de la psychiatrie ? Selon la chapelle du pratiquant : psychanalyse, psychiatrie, neurologie, recherche en neurosciences, Haute autorité de santé, la nature de cet objet varie du tout au tout. Elle serait : psychique, mentale, androgénétique, neuro-comportementale, cognitive… Ceci conditionnant cela, le sens et la place accordés aujourd’hui au soin psychiatrique sont plus que jamais controversés.


[...] À NOTER  : 
 La case cochée en vert clair devant les articles indique que celui-ci peut être lu directement sur le site. Ce sont soit des articles en accès libre, soit des versions longues d’articles parus dans la revue.

Sommaire du N°84

Justice des mineurs : « L’ordonnance de 1945 ne doit pas être réformée sans retour à une philosophie bienveillante »

Publié le 12 février 2019

Plutôt qu’être révisée dans un sens plus coercitif, la justice des mineurs « a surtout besoin de moyens », affirment une cinquantaine de spécialistes dans une tribune au « Monde ».

« Sur le plan pénal, la justice des enfants est actuellement régie par l’ordonnance du 2 février 1945, issue du Conseil national de la Résistance. »
« Sur le plan pénal, la justice des enfants est actuellement régie par l’ordonnance du 2 février 1945, issue du Conseil national de la Résistance. » SHAUN EGAN / JOHN WARBUTON-LEE / Photononstop

Lors des débats parlementaires sur le projet de loi de programmation 2018-2022 pour la justice, la garde des sceaux a déposé un amendement de dernière minute visant à obtenir une habilitation pour réformer la justice des enfants par voie d’ordonnance et rédiger un code pénal des mineurs. L’amendement a été adopté le 23 novembre 2018 et légèrement rectifié le 23 janvier lors de l’examen, puis de l’adoption du texte de loi en nouvelle lecture par l’Assemblée nationale. Ce texte doit être examiné, en nouvelle lecture également, par le Sénat à partir du 12 février.

Si la loi est votée en l’état, le recours à l’ordonnance aura pour effet de priver de débats parlementaires, comme de discussions au sein de la société civile, un sujet aussi sensible et essentiel : celui de notre jeunesse, et plus particulièrement de sa partie en grande difficulté. Il s’agit d’un passage en force, aux dépens d’un véritable débat démocratique inscrit dans le temps et d’une concertation la plus large possible. Si la ministre affirme qu’elle ne touchera pas aux « principes essentiels » de la justice des enfants, elle souhaite rendre celle-ci plus efficace en termes de célérité et de réponses pénales, laissant ainsi entendre qu’actuellement elle serait lente et indulgente.

A la Berlinale, Casey Affleck, François Ozon et leurs films sur les enfants perdus

Que faisons-nous de nos enfants ? C’est la question que posent plusieurs films présentés au Festival de Berlin, comme « Light of My Life » et « Grâce à Dieu ».
Par Thomas Sotinel Publié le 13 février 2019
Helena Zengel incarne Benni dans le film allemand de Nora Fingscheidt, « Systemsprenger ».
Helena Zengel incarne Benni dans le film allemand de Nora Fingscheidt, « Systemsprenger ». KINEO FILM
Que faisons-nous de nos enfants ? Des proies, des criminels, des terroristes, au mieux des patients à soigner. A mi-parcours de la 69e Berlinale, qui se terminera le 17 février, un festivalier assidu se prendra à douter de la capacité de l’espèce à se perpétuer. La récurrence de ce thème tient sans doute à la volonté de l’équipe de programmation du festival allemand de proposer une sélection cohérente. Mais au bout d’une semaine passée à voir ces enfants perdus hanter des films venus de Naples, de New York ou du futur, des contes fantastiques ou des chroniques policières, cette tendance a fini par s’imposer comme un symptôme.

mercredi 13 février 2019

Nosographie psychiatrique : un peu de yin dans le yang et vice versa

Publié le 01/02/2019



Commentant un article publié dans la revue World Psychiatry[1], un psychiatre exerçant à Perth (en Australie) évoque certaines critiques à l’encontre du célèbre DSM. On reproche notamment à ce manuel sa volonté de « faire autorité », de refléter uniquement la vision des psychiatres et de « ne pas être immunisé contre des considérations sociopolitiques » dans la présentation des maladies, considérées comme des « entités discrètes », analogues aux nombres entiers ou aux boules sur un boulier, alors qu’une autre approche de la psychopathologie serait possible.

Les troubles de la personnalité, un problème de santé publique…négligé !

Publié le 08/02/2019



Caractérisés par des « difficultés significatives » dans la perception de l’image de soi et dans les relations aux autres (en particulier en termes d’empathie), les troubles de la personnalité constituent un problème de santé publique étudié encore « de façon insuffisante », malgré d’importantes conséquences sociales. Par exemple, le trouble de la personnalité dite borderline entraîne des dépenses de santé en moyenne « plus élevées que pour toute autre affection psychiatrique ou somatique » : environ « 26 000 €/an, contre 2 900 €/an pour une dépression et 11 870 €/an pour un diabète. » En plus de cette lourde incidence économique, les troubles de la personnalité ont également d’importantes répercussions en matière de comorbidités associées et d’augmentation du risque de la mortalité, y compris par suicide.

Traitement de l’hystérie lors de la Grande Guerre, une itinérance mémorielle

Publié le 11/02/2019



Le centenaire de la Première Guerre Mondiale a suscité plusieurs écrits à caractère mémoriel. La presse médicale ne fait pas exception à cette règle, comme le montre cette publication de la revue History of Psychiatry consacrée aux « traitements de choc » (abrupt treatments) des manifestations hystériques durant le conflit de 1914–1918.

Comme le précise l’auteur (exerçant en Nouvelle-Zélande), il va sans dire que nos actuelles considérations éthiques ne permettraient plus de pratiquer plusieurs de ces méthodes « rudes » que leurs promoteurs présentaient volontiers à cette époque comme « efficaces », même contre des pathologies chroniques. Parmi les techniques les plus « acceptables », citons « la ruse », notamment cette « tactique grossière consistant à offrir une récompense » en cas de guérison.

Près d’un patient sur deux « garde » son antidépresseur pendant plus de 5 ans

Publié le 12/02/2019



De récents travaux ont montré que les antidépresseurs sont plus efficaces que le placebo pour le traitement de la dépression majeure. Ils sont très largement prescrits dans cette indication, mais le sont aussi dans d’autres pathologies, comme l’anxiété ou les douleurs. Plusieurs études ont toutefois attiré l’attention sur le fait que les antidépresseurs étaient souvent prescrits sur de très longues durées. Des guidelines recommandent bien d’arrêter le traitement 6 mois après la rémission, mais sans préciser comment l’interrompre ni s’il y a des circonstances nécessitant la poursuite du traitement. La remise en question régulière du traitement est préconisée, mais dans la vie réelle, de nombreuses difficultés se présentent.

Prévalence élevée de troubles psychiatriques pendant la grossesse : rien n’a changé en 30 ans !

Publié le 07/02/2019



Dans un commentaire relatif à une publication1 de Louise Howard & coll. sur la prévalence des troubles psychiatriques durant la grossesse, on apprend que ces troubles gravidiques concernaient environ « une femme sur quatre » en 2016 (27 % des grossesses), c’est-à-dire une fréquence très proche de celle observée dans une thèse2 soutenue en 1992 par Deborah Sharp (aujourd’hui Professeur de médecine à l’Université de Bristol, au Royaume-Uni), mais réalisée avec des données collectées en 1986 (soit trente ans avant l’étude de Louise Howard & coll.) et montrant alors une prévalence de troubles psychiatriques de « 25 % à la 20ème semaine de grossesse, et de 23,5 % à la 36èmesemaine. »

Santé des hospitaliers : l'alerte des médecins du travail

   
Ils sont bien placés pour le savoir parce qu'ils l'observent. Les médecins du travail, dans les hôpitaux où ils sont encore présents, sont les témoins d'une souffrance de plus en plus marquée des professionnels de santé. Alors que les signaux d'alerte clignotent maintenant depuis plusieurs années, ils alertent leurs tutelles. L'Association Nationale de Médecine du Travail et d’Ergonomie du Personnel des Hôpitaux* interpelle par courrier en date du 9 février 2019 la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn ainsi que la Direction générale de l'offre de soins.

casser les oeufs
Les médecins du travail, dans les hôpitaux où ils sont encore présents, sont les témoins d’une souffrance de plus en plus marquée des professionnels de santé. Ils lancent l'alerte auprès de leurs tutelles.

Que se passe-t-il dans la tête d'un pyromane ?

Par  le 13.02.2019

Allumer un feu peut avoir de multiples causes. Dans la plupart des cas, le mobile n'a rien à voire avec la psychiatrie. Mais pour 1% de la population, le feu procure excitation et plaisir, devenant une fin en soi : ce sont les pyromanes "purs".

silhouette d'homme devant un feu
En France, on dénombre 800 décès chaque année dûs aux incendies.
SAJJAD HUSSAIN / AFP
Dans la nuit du 4 au 5 février 2019, un incendie a fait dix morts dans un immeuble du 16e arrondissement de Paris. Quelques jours plus tard, le 9 février, c'est une boulangerie lyonnaise qui brûle. En France, on dénombre ainsi 800 décès chaque année dûs aux incendies. Pour autant, la pyromanie ne se résume pas à des actes criminels et motivés par un mobile personnel. Ainsi, la pyromanie pure est un trouble psychiatrique, caractérisé par des envies pulsionnelles d'allumer des feux, sans autre but que l'acte en lui-même. Si ces pyromanes purs sont des cas rares parmi les incendiaires, ils représentent tout de même 1% de la population générale.

Dans 95% des cas, les incendiaires sont indemnes de pathologies mentales

Être pyromane ne recouvre pas obligatoirement un problème psychiatrique sous-jacent. "On peut avoir une personnalité 'normale' avec une problématique pulsionnelle qui se déplace sur le feu", explique à Sciences et Avenir le Dr Ivan Gasman, psychiatre et chef de pôle de l'unité pour malades difficiles Henri Colin à Villejuif (Île-de-France).

Congrès de l’Encéphale : quand le diagnostic psychiatrique est établi par le bailleur social

egora.fr

Par Marielle Ammouche le 13-02-2019

Différents paramètres en lien avec le logement peuvent orienter vers certaines pathologies psychiatriques

Suite au signalement de locataires en difficultés psycho-sociales, deux équipes de psychiatrie des 13e et 20e arrondissements de Paris ont eu l’idée de mettre à contribution les bailleurs de logements sociaux, pour repérer grâce à des signaux simples, les locataires en détresse psychologique ou avec des troubles psychiatriques. L’objectif étant, non de stigmatiser ces malades mais de leur permettre de disposer plus rapidement de soins, afin de favoriser leur maintien dans leur appartement.
Et les bailleurs se sont montrés efficaces !

Congrès de l’Encéphale : des dispositifs de soins partagés en psychiatrie

egora.fr

Par Marielle Ammouche le 13-02-2019

Les dispositifs de soins en psychiatrie permettent aux médecins généralistes de participer au projet de soins, mais sont assez lourds à monter et encore peu utilisés.

"Deux expériences de soins partagés entre psychiatrie et médecine générale existent en France, l’une à Versailles depuis 2001, une seconde plus récente conduite depuis quelques années sous la responsabilité des Drs Michel Combier, généraliste, et Laurent Schmitt, psychiatre, à Toulouse", explique le Pr Frédéric Urbain, professeur de médecine générale à l’université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines.

230 aides psychologiques apportées en 2018

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LUXEMBOURG   13 février 2019

LUXEMBOURG - Le groupe de support psychologique (GSP) a effectué 230 interventions en 2018, pour la plupart auprès de personnes endeuillées par le décès d'un proche.


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Les membres du GSP se chargent de l’accompagnement d’urgence de personnes traumatisées lors d’interventions critiques. (photo: illustration Editpress/Jean-Claude Ernst)
En 2018, le groupe de support psychologique (GSP) a réalisé 230 interventions, dont 5 en une seule journée, indique-t-il dans son rapport d'activité. Pour rappel, les membres du GSP (qui fait partie intégrante du Corps Grand-Ducal d'Incendie & Secours depuis le 1er juillet 2018) se chargent de l’accompagnement d’urgence de personnes traumatisées lors d’interventions critiques. Ils assurent également l’assistance aux proches et aux personnes directement concernées par des accidents mortels de circulation ou domestiques, suite à un suicide, après une mort subite d’un nouveau-né, ainsi que suite à un crime avec violence. En outre, le GSP intervient sur demande dans des entreprises.

L’« école inclusive » à l’épreuve de la classe

Par Séverin Graveleau     Publié le 11 février 2019 

Si le principe et les objectifs de l’inclusion scolaire des élèves en situation de handicap sont majoritairement partagés par les enseignants, sa mise en œuvre au jour le jour se révèle plus compliquée.

Il y a des questions sensibles que les enseignants évitent d’aborder en dehors des salles des professeurs. Ils les posent, en revanche, plus facilement sur les réseaux sociaux, où l’anonymat leur est garanti : peut-on accueillir « tous » les élèves en situation de handicap dans les écoles, collèges et lycées ordinaires ? Comment enseigner à ces jeunes différents, dans une école qui peine déjà à compenser les inégalités de naissance des élèves « ordinaires » ? Quelle pédagogie utiliser ? Et avec quelle légitimité ?

« La maternelle est devenue une antichambre de l’école élémentaire »

   Françoise Carraud Chercheuse en sciences de l'éducation Publié le 11 février 2019

Dans une tribune au « Monde », Françoise Carraud, chercheuse en sciences de l’éducation, estime que l’institution scolaire « ne semble pas réellement attentive » aux évolutions de l’école maternelle ni au désarroi de ses enseignants.

Tribune. L’école maternelle est depuis longtemps plébiscitée. Pas besoin de vote ni d’obligation, il suffit de regarder les chiffres publiés par le ministère de l’éducation nationale : la quasi-totalité des enfants de 3 ans est scolarisée depuis les années 1990. Pourtant, tout comme sa grande sœur élémentaire, l’école maternelle est diverse. Elle est constituée d’une à dix classes, voire plus (trois en moyenne), située en ville ou à la campagne, en éducation prioritaire ou dans un quartier favorisé, installée dans un bâtiment neuf ou ancien, avec ou sans escaliers, une grande ou une petite cour, ombragée ou non, etc. Les différences sont nombreuses et sensibles, tant pour les enfants que pour les enseignants.

La conscience dans tous ses états

En comparant, par IRM, la dynamique temporelle des connexions entre 42 régions du cerveau, chez des sujets sains, en état végétatif ou en état de conscience minimale, une équipe internationale est parvenue à identifier des profils spécifiques de chaque état de conscience. Une découverte stupéfiante.
Par Florence Rosier Publié le 11 février 2019
Illustration : Franck Chartron
La conscience : un puits sans fond qui défie moralistes et philosophes, psychologues et neuroscientifiques. L’Américain William James (1842-1910), pour sa part, l’envisageait comme un flux continu d’expériences. « La conscience est sensiblement continue (…). On n’y saurait marquer de jointure, elle coule », notait-il (Précis de psychologie, 1892).

Annonay : « La psychiatrie dans l’A.dèche »

Publié le 12/02/2019
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L’équipe infirmière de l’hôpital de jour d’Annonay, dépendant de l’association hospitalière Sainte-Marie, organisait une action d’information, ce mardi après-midi, devant l’établissement rue Saint-Prix Barou. Le personnel est en grève illimitée depuis le 21 janvier mais assure un « service minimum ».


CHU DE SAINT-ETIENNE : FIN DE LA GRÈVE AU SERVICE PSYCHIATRIE

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12 février 2019 

C’est donc la fin de la grève du coté du service psychiatrique du CHU de Saint-Etienne. Cela faisait 5 mois que le service était en grève. Un protocole d’accord a été signé ce mardi entre les syndicats FO, CGT ainsi que le collectif Psy Cause et la direction de l’établissement.

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Le mal-être au travail des agents de l'hôpital psychiatrique Laborit de Poitiers

Par Baudouin CalengeFrance Bleu Poitou   12 février 20

A l'hôpital psychiatrique Laborit de Poitiers, les trois quarts des agents estiment que leurs conditions de travail se sont dégradées depuis 2015. C'est le cabinet Technologia qui l'affirme après avoir mené une expertise au sein de l'établissement. Rapport examiné lors d'un CHSCT ce mardi.
A l'hôpital psychiatrique Laborit, le mal être au travail confirmé par un cabinet d'expertise
A l'hôpital psychiatrique Laborit, le mal être au travail confirmé par un cabinet d'expertise © Radio France - Baudouin Calenge

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Dans “Sex Education”, “les femmes n’ont pas besoin des hommes pour jouir”

Camélia Echchihab   12/02/2019 


La série Sex Education, diffusée sur Netflix. 

Des discussions épicées entre copines de “Sex and the City” au totalitarisme antiféministe de “The Handmaid’s Tale”, comment les séries parlent-elles du corps des femmes ? L’auteure Camille Froidevaux-Metterie passe le petit écran au crible de l’analyse féministe. Rencontre.


Comment le sommeil aide à se défendre contre les infections

Dr Irène Drogou
| 12.02.2019


sommeil
« Restez au chaud et reposez-vous », s'entendent souvent dire les patients grippés, le bon sens rappelant que le sommeil est réparateur. Mais comment bien dormir peut-il aider à lutter contre l'infection ? Des chercheurs allemands décrivent comment le sommeil aide les lymphocytes T à se fixer sur leurs cibles dans une petite étude publiée dans « Journal of Experimental Medicine ».

Une IA aussi performante que les médecins pour le diagnostic des maladies pédiatriques

Elsa Bellanger
| 12.02.2019


Une méthode basée sur l’intelligence artificielle (IA) s’est révélée aussi performante que des médecins expérimentés pour diagnostiquer les maladies pédiatriques. Selon une étude publiée lundi dans Nature Medicine, une équipe regroupant des chercheurs de la Guangzhou Medical University (Chine) et de l’Université de Californie à San Diego est parvenue à reproduire le « raisonnement hypothético-déductif utilisé par les médecins » et à « découvrir des associations que les méthodes statistiques précédentes n’avaient pas trouvées », détaillent les auteurs.

mardi 12 février 2019

Médecins et infirmiers agressés, sécurité insuffisante.. Hôpitaux : violence chronique



lundi 11 février 2019 

Dans la nuit de jeudi à vendredi, les urgences de l’hôpital de Douéra à Alger ont connu des scènes horribles. Des jeunes munis d’armes blanches se sont introduits à l’intérieur de l’établissement pour agresser le personnel médical.
Le phénomène des agressions des personnels médical et paramédical prend des proportions alarmantes, et les pouvoirs publics restent passifs devant cette montée de violences au sein des structures de santé.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, les urgences de l’hôpital de Douéra à Alger ont connu des scènes horribles. Des jeunes munis d’armes blanches se sont introduits à l’intérieur de l’établissement pour agresser le personnel médical. Sept personnes ont été arrêtées et 13 armes blanches saisies par les services de Sûreté de la wilaya d’Alger. L’affaire a été traitée par les services de Sûreté de la circonscription administrative de Draria, suite au signalement d’une rixe survenue au niveau de l’hôpital de Douéra. Les services de police se sont immédiatement rendus sur les lieux pour procéder à l’arrestation de 7 suspects. Après finalisation des procédures légales, les mis en cause ont été présentés devant le procureur de la République territorialement compétent.

Roubaix : entre lien social et quête d'autonomie, des patients suivis en psychiatrie apprennent à vivre ensemble

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Par Q.V avec Myriam Schelcher   Publié le 11/02/2019 

© France 3
© France 3


Pour certains, c'est leur premier "chez soi", pour d'autres, le seul où ils se sentent bien. Depuis un an, 24 adultes vivent dans une résidence d'un nouveau genre, à Roubaix, faite pour accueillir des personnes souffrant de troubles psychiatriques.

Les locataires quand ils me voyaient ils me prenaient pour un animal

"Ici c'est mon logement" déclare fièrement Rahim, résident aux Berges du Sartel. "Mon ancien appartement était insalubre, les locataires quand ils me voyaient ils me prenaient pour un animal. Ils me parlaient pas, ils avaient peur de moi. Moi, depuis que j'habite ici, j'ai jamais eu de problème !"

À travers leur nouvelle vie collective, les résident mènent l'existence la plus "normale" possible, chapeautés par une éducatrice et une animatrice,. "Ces moments-là, les petits-déjeuners, c'est important parce qu'on voit leur relation entre eux, s'ils ont passé une bonne soirée ou une bonne nuit" confie Delphine Queva-Parquet, éducatrice et responsable de la résidence. Pour autant, "c'est important, le collectif, mais c'est pas non plus une fin en soi. Mon but, c'est qu'ils se sentent bien chez eux, et en sécurité."