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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 6 septembre 2018

Doit-on réapprendre à apprendre ?

LA GRANDE TABLE (2ÈME PARTIE) par Olivia Gesbert

Avant que de vouloir apprendre, il faut d'abord apprendre à apprendre. Les invités d'Olivia Gesbert, Stanislas Dehaene, psychologue cognitiviste, et Frédéric Castaignède, réalisateur, nous invitent à une discussion autour des nouveaux piliers de l'apprentissage.
Des enfants rencontrent un robot à l'Institut Yiswind d'Education Multiculturelle de Beijing (China-science-education-robot, FEATURE by Elizabeth LAW and Danni ZHU)
Des enfants rencontrent un robot à l'Institut Yiswind d'Education Multiculturelle de Beijing (China-science-education-robot, FEATURE by Elizabeth LAW and Danni ZHU) Crédits : GREG BAKER (China-science-education-robot, FEATURE by Elizabeth LAW and Danni ZHAFP

Doit-on réapprendre à apprendre?

Comment favoriser l’apprentissage ? Concentration, attention, sommeil … De quoi les enfants ont-ils besoin pour mieux apprendre ? Le ministre Jean-Michel Blanquer a fait du primaire la mère de toutes les batailles, et a chargé Stanislas Dehaene de présider le conseil scientifique de l’Education nationale pour proposer des pistes de réforme. Professeur au Collège de France, le neuroscientifique présente aujourd’hui dans un livre "Apprendre ! Les talents du cerveau, le défi des machines", chez Odile Jacob, des éléments de réponse - dont il discutera avec le documentariste Frédéric Cataignède, réalisateur de "Demain l’école" sur Arte.
Non seulement le sommeil est réparateur, mais en fait il est actif. […] Le cerveau rejoue pendant la nuit les épisodes de la journée […] vingt fois plus vite. […] L’impact sur l’apprentissage est aussi bien démontré. (Stanislas Dehaene)

La dépression au crible de la philo !

De la dépression on parle beaucoup depuis la sortie du livre du Professeur Even et de son complice le Professeur Debré. Leur livre (1) agite les médias, le journal Le Point offre même cette semaine sa couverture à nos deux pourfendeurs de la doxa académique. Alors parlons de la dépression, mais parlons-en autrement.
Il ne sera pas question dans ce billet de compter les points comme dans le précédent sur le cholestérol et les statines mais d’examiner la dépression et ses médicaments sous un angle résolument philosophique.
Je voudrais dans cette perspective réactiver la pensée du philosophe Michel Foucault. Foucault disait : « Je suis un diagnosticien du présent ». Tentons de saisir avec Foucault, ce qui se joue aujourd’hui autour de cet usage si répandu du mot dépression et des traitements qu’elle occasionne. N’oublions pas que le très célèbre ouvrage de Foucault, « Histoire de la folie à l’âge classique » avait provoqué un véritable tsunami chez les psychiatres qui avaient consacré, dans les années 70, tout un congrès pour débattre de l’ouvrage.
Les enjeux de ce livre ont été souvent mal compris. On a voulu faire de Foucault le chef de fil de l’antipsychiatrie ce dont il se défendait fermement. On a voulu faire croire que Foucault niait le phénomène de la folie et en la réduisant à une pure construction sociale.
En réalité, Foucault n’a jamais nié la folie, il a cherché à montrer comment chaque époque avait, à sa manière, perçu la folie. Ainsi, à l’époque de la Renaissance la folie est partout, dans la peinture avec Jérôme Bosch, dans le théâtre de Shakespeare, dans le théâtre de Cervantès (Don Quichotte). Et point capital, à cette époque, la folie a quelque chose à dire à la raison. Folie et raison dialoguent, en témoigne l’ouvrage d’Érasme « Éloge de la folie ». Le « cogito cartésien », opère une scission définitive entre raison et folie. « Quoi, ce sont des fous » s’écrie Descartes dans ses méditations, ce qui revient à dire à dire « nous, personnes raisonnables nous n’avons rien à dire à ces fous ». À partir de Descartes, le fou est mis à la marge de la société.

Après l'agression de quatre salariés, le CHU de Nantes muscle la sécurité en psychiatrie

Anne Bayle-Iniguez
| 05.09.2018



nantes
Crédit Photo : S. Toubon

C'est l'intrusion le 20 août d'un patient armé d'une lame de cutter, dans une salle de repos destinée au personnel de l'hôpital Saint-Jacques, qui a décidé la direction du CHU de Nantes à mettre en place de nouvelles mesures de protection des soignants en psychiatrie. Suivi en ambulatoire mais pas hospitalisé dans l'établissement, le patient, souffrant de troubles psychiatriques, avait sévèrement blessé un cadre au visage. Trois autres personnes ont été prises dans la bagarre. 
Les quatre salariés agressés ont été pris en charge aux urgences du CHU. Deux d'entre eux ont déposé plainte contre le patient, ainsi que le CHU en soutien. Ils subissent une incapacité temporaire de travail de dix et cinq jours. Hospitalisé à Saint-Jacques, le patient sera transféré en unité pour malades difficiles quand une place sera libre.
En juin, deux autres soignants avaient été agressés par des patients violents dans le même hôpital.

La psychiatrie et l’homosexualité : « Le Vatican semble renouer avec une sombre histoire »

Les récents propos du pape à propos de l’homosexualité, considérée naguère comme une « pathologie », peuvent laisser supposer qu’il n’a pas rompu avec cette ancienne vision, estime, dans une tribune au « Monde », l’historienne Sylvie Chaperon.
LE MONDE  | Par 

« La psychiatrie s’est emparée de l’homosexualité dans la seconde moitié du XIXe  siècle »
« La psychiatrie s’est emparée de l’homosexualité dans la seconde moitié du XIXe  siècle » RADIUS IMAGES / PHOTONONSTOP

Le danger caché du suicide dans l'autisme

Beaucoup de personnes autistes entretiennent des pensées suicidaires et montrent pourtant peu de signes évidents de leur détresse. Certains scientifiques identifient les risques et les solutions propres aux personnes autistes.
par Cheryl Platzman Weinstock - Spectrum News -8 août 2018
La Noche Triste © Luna TMGLa Noche Triste © Luna TMG
Presque tous les dimanches depuis ses 7 ans, Connor McIlwain paniquait pour aller à l’école le lendemain.
Le bruit des aboiements des chiens ou des bébés en pleurs, les exigences de l'école et la peur constante d'être exposé à l'une de ses phobies étaient des problèmes que Connor devait gérer. Ayant reçu un diagnostic d'autisme à l'âge de 3 ans, il était tellement bouleversé d'aller à l'école qu'il allait parfois courir dans la rue ; à au moins une occasion, il a échappé de peu à une voiture.
La mère de Connor, Lori McIlwain, a enregistré une de ses crises de colère le dimanche quand il avait 10 ans pour la partager avec son médecin. « Faites-moi disparaître. Faites-moi disparaître. » supplie Connor dans le clip audio, sa voix tendue. « Je veux quitter l'école pour toujours. Jetez-moi pour toujours Je veux vraiment partir pour toujours. »

Quand un patient est convaincu de sentir mauvais

Le Monde Blogs      par Marc Gozlan     
Aqua Mechanical © Flickr
C’est à un trouble très étrange auquel se sont intéressés des psychiatres  américains : le syndrome olfactif de relation, en anglaisOlfactory Reference Syndrome, parfois appelé autodysosmophobie. L’individu a la conviction de dégager de mauvaises odeurs et d’incommoder son entourage. Il présente une absence totale de critique sur la nature hallucinatoire des odeurs fétides qu’il déclare exhaler et ressentir.

La personne qui pense dégager des odeurs insoutenables développe des idées dites « de référence » : retrait social, évitement des situations d’intimité et des activités physiques, restriction des déplacements en transports en commun, rituels de lavage, changements de vêtements, interprétation erronée du comportement des autres.
Des psychiatres de Brooklyn (New York) rapportent dans un article publié en ligne en avril 2018 dans la revue Case Reports in Psychiatry le cas d’une femme afro-américaine de 75 ans, veuve, habitant chez elle. Elle se plaint depuis trois ans d’une « mauvaise odeur venant de son vagin » et affirme que celle-ci a récemment empiré. Son désespoir est tel qu’elle vient de faire une tentative de suicide. D’où sa présence dans un service de psychiatrie.

Les violences faites aux femmes pèsent sur les chiffres de la délinquance

Gérard Collomb a présenté jeudi un premier bilan de la sécurité en  2018. Si les atteintes aux biens sont en baisse, celles aux personnes sont en hausse.
LE MONDE  | Par 

Puisque la tendance de la rentrée est à l’évaluation, Gérard Collomb a pris les devants pour présenter lui-même son propre bilan sécuritaire, jeudi 6 septembre, devant la presse. Le ministre de l’intérieur a donné les détails chiffrés de l’évolution de la délinquance depuis le 1er janvier. Une manière de brosser lui-même le tableau de son action Place Beauvau, alors qu’ont été mis en lumière ces dernières semaines des chiffres alarmants sur les violences aux personnes.

Les travailleurs pauvres, ces invisibles

Temps partiel, bas salaires... près de 8 % des Français en activité vivent sous le seuil de pauvreté. Deuxième volet de notre série.
LE MONDE  |  Par 

OLIVIER BONHOMME

Pauvreté : quatre millions de ménages en attente d’un vrai logement

Le défi de la pauvreté (3|3). L’envolée des loyers est un facteur aggravant de la pauvreté. Pour nombre de familles, la part des ressources consacrée à se loger devient intenable.
LE MONDE  |  Par 

OLIVIER BONHOMME
Plus jeune et plus urbain qu’il y a dix ans, plus souvent locataire et étranger, écrasé par le poids financier du logement : c’est le profil type du mal-logé en France. La Fondation Abbé-Pierre estime leur nombre à 4 millions, mais, au-delà de ce « noyau dur » de la pauvreté, les 20 % des ménages les plus modestes (1er et 2e déciles, au sens monétaire) paient un lourd tribut au renchérissement du prix des logements, qui s’accélère depuis 2006.
L’amélioration du confort, la métropolisation, la concentration de l’emploi dans les grandes villes y ont certes contribué. Mais, dans le même temps, dans le sillage de la crise financière de 2008, les bas salaires ont été comprimés.
Ces familles se retrouvent victimes d’un effet ciseau entre un revenu qui ne progresse quasiment pas et un loyer qui s’envole, notait le rapport, publié le 2 mai, de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (Onpes). Entre 2001 et 2006, les dépenses de logement – loyer et charges – augmentaient 1,7 fois plus vite que les bas revenus, puis quatre fois plus vite, entre 2006 et 2013, pointe l’étude. Une tendance qui n’a, depuis, pu que s’accentuer.

mardi 4 septembre 2018

(D)Oser la relation en psychiatrie : vers une juste présence ?



La relation de soin est souvent pensée à partir de la notion de distance. Paradoxe ? Avant même la rencontre avec le patient, le « bon professionnel » doit en effet savoir garder ses distances et gérer ses émotions ! La relation apparaît ainsi comme une pratique à risque qui implique de se protéger (ou de protéger le patient).
Mais peut-on soigner sans engager une part de soi-même ? Ce qui apaise et contient n’est-ce pas justement la présence ? Etre là, pour accueillir la souffrance morale, le délire, l’angoisse mais aussi les joies du quotidien. Juste une présence. Entre homéopathie et overdose, comment oser et doser cette proximité au cœur du soin ? Comment redonner la primauté à la relation alors que les soignants déplorent la perte de sens de leur engagement ?
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DÉBATS CAFÉ PSYCHANALYSE DE L’ACF-IDF AU THÉÂTRE DE CHÂTILLON LE 9 OCTOBRE 2018 À 20H30. « LES VIOLENCES DU NON-DIT »

Ouverture de la saison 2018-2019 des

Débats Café Psychanalyse de l’ACF-IdF

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Psychiatrie : des centres médico-psychologiques engorgés

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03/09/2018 

Depuis plusieurs mois, le secteur de la psychiatrie est en pleine dépression. Les grèves se multiplient dans les hôpitaux publics. Moins connus, les centres médico-psychologiques sont aussi à bout. Au CMP de Montreuil, en banlieue parisienne, les délais d'attente pour un premier rendez-vous sont en moyenne d'un an.
Outre les soins, ce centre organise des actions de prévention et de dépistage pour les enfants et les adolescents. Mais l'équipe manque de temps pour ces missions. Le Dr Roger Teboul, pédopsychiatre, explique : " Il y a 5, 6, 7 ans on avait encore des possibilités de recevoir assez vite mais aujourd'hui, on a mis en place comme dans la médecine catastrophe un tri. Donc on trie. On a toutes les raisons de s'énerver parce que ce bel outil qui quand même a rendu des services, on est en train de le casser ! ". Florence Avrillon, assistante sociale, "a le sentiment d’être en effet dans une logique plus économique qu’une réflexion clinique dans l’intérêt des enfants, des adolescents et de leurs familles. On se sent complètement pris dans cette course en avant".

Le scandale de la prise en charge des malades psychiatriques à la rue

Par Delphine Tanguy   03/09/2018 

Une étude révèle que 9 SDF sur 10 ne reçoivent pas le traitement adapté à leurs troubles.
Une étude révèle que 9 SDF sur 10 ne reçoivent pas le traitement adapté à leurs troubles. PHOTO ARCHIVES D.R.


Pénurie de lits et de soignants, explosion du nombre de patients (+ 300 000 entre 2010 et 2016) : en France, la psychiatrie s'enfonce dans une crise grave, que révèlent, sporadiquement, les grèves dans les hôpitaux d'Amiens, Rennes, Saint-Étienne. Ce sont des soignants à bout, des familles épuisées par la prise en charge défaillante de leur parent malade, des patients qui crient leur détresse.
Parmi ces usagers des services de psychiatrie, les SDF (1/3 souffrent de graves troubles tels que schizophrénie ou bipolarité) forment une population particulièrement vulnérable. Les chiffres, terribles, méritent d'être rappelés : l'espérance de vie des malades psychiatriques à la rue, est de 30 à 35 % moindre que celle de la population générale française.

L’électroconvulsivothérapie, toujours utilisée

Publié le 29/08/2018

Malgré des avis contrastés à leur sujet, les électrochocs continuent en ce début du XXIème siècle à être utilisés en psychiatrie, sous la dénomination (plus « politiquement correcte ») d’électroconvulsivothérapie (ECT). 

Réalisée dans la province du Québec (Canada), une étude propose d’évaluer et de « standardiser les pratiques d’ECT », en se basant sur « l’ensemble des personnes admissibles à la Régie de l’assurance-maladie du Québec, âgées de 18 ans et plus » et ayant eu recours à une ECT entre avril 1996 et mars 2013, soit 8 149 sujets (avec une prévalence annuelle d’environ 13 pour 100 000 habitants).

Autisme : il est où le bonheur, il est où ?

Publié le 22/08/2018

Comme le rappellent des chercheurs exerçant à Manchester et à York (Royaume-Uni), les troubles du spectre autistique (TSA) comportent des difficultés de communication et de socialisation, mais on ignore dans quelle mesure ces problèmes survenant dès l’enfance peuvent compromettre chez les intéressés « des niveaux élevés de bonheur et d’estime de soi » ultérieurs et, plus généralement, un vécu social et affectif « positif. » Pour préciser ces liens entre bonheur, estime de soi, socialisation et autisme, les auteurs ont réalisé une étude de cohorte prospective auprès de 13 285 enfants de 11 ans (dont 408 avec des TSA). Ils ont réparti ces sujets en cinq groupes distincts :

L’échec, nouvel horizon philosophique ?

LE JOURNAL DE LA PHILO par Géraldine Mosna-Savoye
04/09/2018
5 MIN

Après des siècles d’interrogation sur le bonheur, les philosophes se penchent sur l’échec : nouvelle question ou simple mode ?
Imgorthand
Imgorthand Crédits : Getty
La philosophie doit-elle nous conduire au bonheur ? Alors que, depuis l’Antiquité, les philosophes se sont interrogés sur cet état tant désiré et convoité, on constate aujourd’hui une tendance inverse : la propension des philosophes à se questionner sur l’échec. L’échec serait-il devenu le nouvel horizon philosophique, un nouvel objet d’étude qui manquait cruellement à la réflexion, ou une simple mode?

En finir avec le bonheur 

Qu’est-ce que le bonheur ? Est-ce réussir sa vie, comme le chante Bernard Tapie en 1985 ? Est-ce un état ou un horizon ? Un désir ou le propre de l’homme ? Comment atteindre le bonheur ? Par un travail sur le monde ou sur nous-mêmes ? Le bonheur se trouve-t-il au terme d’une quête tel un trésor, un bien, ou est-il une affaire de transformation de soi ?
Ces questions sur le bonheur sont tout à fait classiques, Epicure, Spinoza, Kant, et beaucoup d’autres, y ont réfléchi, elles sont au programme de philosophie des élèves de terminale, de la définition du terme à ses diverses théories. 

PMA hors la loi

LES PIEDS SUR TERRE par Sonia Kronlund

PMA hors la loi
PMA hors la loi Crédits : Tatyana Tomsickova - Getty
Les mésaventures d’une femme qui veut un enfant.
"Le jour où j’ai voulu faire un enfant par procréation médicalement assistée, j’ai découvert que je n’en avais pas le droit, alors j’ai décidé d’en faire un podcast. A défaut de descendance, j’aurais toujours laissé une trace. Aujourd’hui en France un certain nombre de techniques de procréation sont interdites ou restreintes mais pourvu qu’on ait les moyens financiers de franchir la frontière on peut faire ce qu’on veut. On vit une situation paradoxale où tout est interdit mais rien n’est impossible. Alors qu’est-ce que ça change me direz vous ? Tout. Parce que dès lors qu’on s’affranchit de la loi, on est obligé de se fixer ses propres règles. On devient seul juge de ce que l’on peut faire ou pas. En me lançant dans une FIV, je me suis vite noyée dans mes dilemmes bioéthiques personnels. Alors j’ai décidé d’aller voir comment d’autres avant moi avaient résolu les leurs."
Une série documentaire de Adila Bennedjaï-Zou, réalisée par Cécile Laffon et Emmanuel Geoffroy. A retrouver aussi dans Les Pieds sur terre à partir du 5 septembre.

Dépression des adolescents

AGENCE
NEWS
PRESS

Signes précoces et variations du développement cérébral soulignent la nécessité de nouvelles approches préventives
Des équipes de l'AP-HP, de l'Inserm, et de l'Université Paris Sud, ont étudié, dans le cadre d'un groupe de recherche international, les dépressions dites « subsyndromiques » chez de jeunes adolescents car elles ont un risque élevé d'évoluer vers des dépressions à l'adolescence et plus tard, à l'âge adulte.

Mal-logement, chômage… La France face au défi de la pauvreté

La pauvreté frappe 13,6 % des Français et 19,1 % des moins de 18 ans. Un plan d’action est attendu mi-septembre. Premier volet de notre enquête.
LE MONDE  |   Par 

Il appelle cela la « scoumoune ». « La dèche, quoi », précise Damien Moreau, la petite vingtaine, le ton goguenard. « La panade, la mierda, la super-glu des galères. » Rasé de près, il enfourche son vélo pour rejoindre l’ami avec qui il partage un studio, près de Paris. Depuis qu’il a décroché de son BTS vente, il alterne inactivité et petits boulots. « Des jobs de livreur en autoentrepreneur, des contrats courts. »

Les internes choisissent leur spécialité, la médecine générale part en 62 e position

Amandine Le Blanc
| 04.09.2018


C’est parti pour les choix de spécialité d'internat. Depuis ce matin et jusqu’au 25 septembre, les 8 706 étudiants classés aux dernières épreuves classantes nationales informatisées (ECNi) devront trancher entre les 44 spécialités qui leur sont offertes dans 28 villes de faculté.

L'application LIVI, leader suédois de la téléconsultation, arrive en France

Camille Roux
| 04.09.2018




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LIVI

La téléconsultation remboursée par l'assurance maladie verra le jour le 15 septembre prochain en application de l'avenant 6 de la convention médicale. Dans ce contexte, l'application LIVI, leader suédois de la téléconsultation, se lance sur le marché français. Il s'agit d'un outil à destination des patients qui proposera, d'ici deux semaines, des téléconsultations sur smartphone assurées par des médecins généralistes – pour un coût de 25 euros – et remboursées par l'assurance maladie.

« Shéhérazade » : l’amour en péril à Marseille

Le cinéaste Jean-Bernard Marlin conte la liaison passionnelle entre deux adolescents dans le milieu de la prostitution.
LE MONDE  |   Par 

Dylan Robert (Zachary) et Kenza Fortas (Shéhérazade) dans « Shéhérazade », de Jean-Bernard Marlin.
Dylan Robert (Zachary) et Kenza Fortas (Shéhérazade) dans « Shéhérazade », de Jean-Bernard Marlin. AD VITAM
L’AVIS DU « MONDE » – À NE PAS MANQUER
On se souvient du personnage du roi de Perse, dans Les Mille et Une Nuits, qui, trompé un jour, décide d’épouser et d’exécuter une vierge quotidiennement pour éviter à l’avenir cette situation fâcheuse. Cette manière originale de couper court au débat #metoo rencontre en Shéhérazade une redoutable adversaire qui suspend la sentence du roi en l’assujettissant au récit feuilletonné nuit après nuit à son intention. Jean-Bernard Marlin a donc bien fait d’intituler son premier long-métrage du nom de la conteuse désarmante, car son film, avec des moyens et dans un décor très différents, raconte un peu la même histoire.
Situé dans le milieu de la délinquance juvénile à Marseille, Shéhérazade appartient à ce type de film qu’on nomme un peu pompeusement « fiction documentée », ce qui veut tout simplement dire qu’il tire dans le meilleur des cas de son substrat documentaire une authenticité plus vive et une puissance d’incarnation décuplée. De Toni (1935), de Jean Renoir, à La BM du Seigneur (2010), de Jean-Charles Hue, en passant par La Vie de Jésus (1997), de Bruno Dumont, le ­cinéma français, après le néo­réalisme italien, en livre quelques remarquables exemples.

L’alcoolisation fœtale toucherait une naissance par jour en France

Les premières estimations nationales, présentée mardi, confirment le poids important de cette problématique pour la santé publique.
LE MONDE  |   Par 

PHILIPPE LOPEZ / AFP
En France, un enfant naîtrait chaque jour avec au moins une conséquence de l’exposition prénatale à l’alcool ; et un par semaine avec la forme la plus spécifique de ces troubles, le syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF), qui résulte d’une consommation maternelle très élevée ­pendant la grossesse. Soit respectivement 0,48 et 0,07 cas pour mille naissances.

Cannabis : les séniors américains en fument de plus en plus

| 06.09.2018


La consommation de cannabis est de plus en plus importante chez les Américains de la génération des baby-boomers, c’est-à-dire ayant entre 50 et 64 ans, selon une étude des instituts nationaux de la santé (NIH) publiée aujourd'hui dans la revue « Drug and Alcohol Dependence ». Selon une enquête menée chez 17 608 adultes de plus de 50 ans, 3 % des adultes de plus de 65 ans et 9 % des adultes de 50 à 54 ans déclarent avoir consommé du cannabis dans l'année écoulée. Des pourcentages qui ont été respectivement multipliés par 7 et par 2 par rapport aux chiffres obtenus par la même enquête réalisée entre 2006 et 2007.