Le portail Gyn&co propose une information transversale autour de la santé féminine. Il répond à une attente qu’a identifiée une étude qualitative menée par le Women Council Board de Mithra Pharmaceuticals, pour « une approche plus holistique de la santé ». Gyn&co traite de toutes les étapes de la santé féminine comme la contraception, la fertilité, la ménopause, les cancers mais en adoptant un regard global et multidisciplinaire.
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
vendredi 25 mars 2016
Un arrêté fixe les modalités de formation des représentants des usagers
Un arrêté publié au Journal officiel ce 24 mars fournit le cahier des charges de la formation de base délivrée aux représentants d'usagers dans les instances hospitalières ou de santé publique. Ce cahier des charges, publié en annexe, fixe les modalités d'organisation de la formation et en définit les objectifs généraux. Les publics concernés ? Les représentants d'usagers désignés par les associations agréées, relevant de l'article L1114-1 du Code de la santé publique, au sein des instances hospitalières ou de santé publique. Les représentants nouvellement désignés dans les instances y sont prioritaires. La formation est organisée par groupe de quinze personnes maximum, issues de différentes associations.
Marisol Touraine promet à l'ADH de revoir "à terme" les profils de postes et évolutions de carrière
Une première depuis mai 2012 et son arrivée au ministère de la Santé. Marisol Touraine s'est déplacée en personne ce 24 mars aux journées nationales de l'ADH, sans doute histoire de calmer le jeu sur la mise en œuvre des GHT. Aucune annonce toutefois dans son discours mais une profonde "reconnaissance" de l'engagement des directeurs d'hôpital.
Sa parole était attendue de longue date par les directeurs d'hôpital. En décidant de se rendre ce 24 mars en milieu d'après-midi aux 24es journées nationales de l'Association des directeurs d'hôpital (ADH), qui se tiennent durant deux jours à Paris, la ministre des Affaires sociales et de la Santé était attendue au tournant. D'autant que cette présence à la grand-messe annuelle de l'ADH est une première pour Marisol Touraine depuis sa prise de fonctions en mai 2012.
VIVRE À FRANDISCO Marcel Schmitz & Thierry Van Hasselt
Marcel Schmitz se fait anarchitecte d’une ville fantasme et composite, tout en scotch et carton, FranDisco. Le dessinateur et éditeur, Thierry Van Hasselt, trouve qu’il fait bon y vivre et propose en bande dessinée une visite de cette œuvre d’art brut ou art outsider…
[...]
LES AUTEURS
Marcel Schmitz
Il est né en 1966 à Bastogne. Artiste porteur d’une trisomie, il participe aux ateliers de la ‘S’ Grand atelier depuis 2007. Son travail porte sur la recomposition d’éléments architecturaux : immeubles, monuments… Et quelquefois sur les moyens de transports qui permettent de traverser ces ensembles. Il peut, pour ce faire, employer le dessin ou la peinture comme la confection de volumes.
Thierry Van Hasselt
Thierry Van Hasselt est né à Bruxelles en 1969. Il fait ses études à l’École Supérieure d’Art Saint Luc à Bruxelles où il est aujourd’hui enseignant. Il rencontre Olivier Deprez, sur les bancs de cette école, avec lequel il fonde la revue Frigobox et les éditions Fréon en 1994. Chez cette maison d’édition, il publie en 2000 son premier livre, Gloria Lopez. Il rencontre ainsi la danseuse et chorégraphe, Karine Ponties qui remarque l’importance de la corporalité dans ses dessins et lui propose une collaboration scénographique. De cette association naît son second livre, Brutalis, en 2002. La poètesse québécoise Mylène Lauzon entre en scène avec eux et ils publient ensembles en 2008 Heureux, Alright ! et Les Images volées.
La sortie de Vivre à FranDisco est très attendue, il s’agit de son premier livre depuis huit ans.
jeudi 24 mars 2016
PSYCHIATRIE Les hôpitaux de Saint-Maurice et des Murets ne partagent pas l'approche GHT de l'ARS Île-de-France
La psychiatrie francilienne est toujours en proie à certains soubresauts s'agissant du périmètre géographique des futurs groupements hospitaliers de territoire (GHT). Cette mi-mars, c'est au tour des Hôpitaux de Saint-Maurice et du CH Les Murets de La Queue-en-Brie (Val-de-Marne) d'exprimer par motions votées en commission médicale d'établissement (CME) leur opposition à la cartographie actuelle défendue par l'ARS Île-de-France. Selon les praticiens, l'idée serait de créer un GHT englobant ces deux hôpitaux mais pas seulement. Par exemple, l'Institut Le Val-Mandé à Saint-Mandé (Val-de-Marne), établissement médico-social public pour la promotion de la personne handicapée, le handicap visuel et intellectuel et "proche" en matière de projet médical, "s'est montré intéressé pour en faire partie", souligne la CME de Saint-Maurice. En outre, l'hôpital d'instruction des armées (HIA) Bégin de Saint-Mandé a lui aussi "fait part de son intérêt" pour ce GHT. La CME des Murets évoque également comme membre associé l'hôpital privé non lucratif Saint-Camille de Bry-sur-Marne. Le tout en lien avec l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) via son groupe hospitalier Henri-Mondor de Créteil.
mercredi 23 mars 2016
Près de 90 établissements sont retenus à ce jour pour l'enquête de coûts en psychiatrie en 2016
La liste des établissements retenus à ce jour pour participer à l'enquête nationale de coûts en psychiatrie portant sur les données 2015 a été arrêtée par l'Agence technique d'information sur l'hospitalisation (ATIH) et mise en ligne sur son site Internet. Pour l'heure, soixante-huit établissements sous dotation annuelle de fonctionnement (Daf) et seize établissements sous objectif national quantifié (OQN) devraient participer à cette 2e enquête de coûts. Des établissements publics (CHU, CH généralistes ayant une activité de psychiatrie et CH spécialisés), de santé privés d'intérêt collectif (Espic) et des cliniques privées lucratives font partie de l'échantillon participant à l'enquête.
Pour précision, l'ATIH rappelle qu'il ne s’agit pas d’une étude nationale de coûts (ENC) en psychiatrie mais bien d’une enquête de coûts, soit un dispositif plus "léger". En effet, lors de cette enquête, l'objectif n'est pas de déterminer infine des coûts par séjour comme dans les ENC sanitaires mais des coûts journaliers par section d’analyse. Le modèle de l’enquête de coût s’appuie d'ailleurs sur l’outil du retraitement comptable (RTC) et non pas sur les outils des ENC.
Psychiatrie à l'hôpital de Niort : la CGT inquiète après une agression
24/03/2016
C'est dans un service de psychiatrie fermé de l'hôpital de Niort comme celui-ci que l'agression a été commise. - (Photo archives NR)
C'est dans un service de psychiatrie fermé de l'hôpital de Niort comme celui-ci que l'agression a été commise. - (Photo archives NR)
Un agent d’un service de psychiatrie en secteur fermé a été violemment agressé par un patient le 10 mars. La CGT manifeste son “ inquiétude ”. La direction dit prendre l’affaire “ très au sérieux ”.
Cette fois, c'en est trop. Le syndicat CGT du centre hospitalier de Niort a décidé « que ça ne devait pas rester entre les murs ». Le soir du 10 mars dernier, une infirmière travaillant dans un secteur de psychiatrie fermé a été violemment agressée par un patient : bilan, dix jours d'interruption temporaire de travail.
La CGT regrette la façon dont cette agression a été gérée en interne : « Notre collègue s'est rendue aux urgences, à l'autre bout de l'hôpital, par elle-même. L'infirmier et l'aide-soignant restants ont dû finir leur nuit, comme si de rien n'était. Le CHSCT n'a pas été prévenu, il n'a découvert la situation que le lundi suivant. »
" On tire une nouvelle fois le signal d'alarme "
« Au mois de septembre dernier, le CHSCT avait lancé une alerte sur la dégradation des conditions de travail et des soins dans ce service » explique Sandrine Fournier, élue du syndicat mais aussi secrétaire du comité hygiène, sécurité et conditions de travail (CHSCT). « Les locaux sont vétustes, les équipes réduites, les aides-soignants supplantent parfois les infirmières et le nombre de médecins est en baisse. On est rappelé sur nos repos ou nos RTT et l'été, il ne faut pas espérer prendre plus de 15 jours de congés de suite. »
Hôpitaux psychiatriques : abus d’économies
23 mars 2016
Le Centre psychothérapique de l’Ain (CPA), implanté à côté de Bourg-en-Bresse et comportant 412 lits, vient de faire l’objet d’un rapport de la contrôleure générale des lieux de privation de liberté. Après une inspection, cette institution officielle a déclenché une procédure d’urgence pour mettre fin à des abus privant les patients de certaines libertés.
Aucun patient, y compris ceux qui sont hospitalisés en soins libres, n’a libre accès au parc de l’hôpital. Dans les pavillons, les cours intérieures, bien que closes ne sont pas non plus librement accessibles.
Dans ce centre, la mise en chambre d’isolement, normalement réservée aux situations de crise, peut même devenir quasi permanente, bien au-delà de la durée des crises, qui peuvent être violentes. La contention – où le patient est sanglé au lit pour être immobilisé – est également généralisée. Les prescriptions d’isolement et de contention sont renouvelées une fois par semaine, et sans que le patient soit systématiquement examiné par un psychiatre. D’ailleurs le rapport note que « la brièveté et le caractère épisodique de la présence médicale ne permettent pas de réévaluer [les prescriptions]autant que de besoin ».
Le manque de médecins, généralistes ou spécialistes, touche bien des zones rurales et des quartiers populaires. Et quand les psychiatres manquent, cela aboutit à un enfermement abusif et inadapté aux patients.
POLITIQUE DE SANTÉ Gérard Vincent prédit une "catastrophe" faute de convergence entre sanitaire et médico-social
Remplacé mi-février par David Gruson comme délégué général de la FHF, Gérard Vincent était invité ce 21 mars à porter un regard prospectif sur l'évolution du système de santé. Face aux fermetures de lits de médecine et au fossé grandissant entre secteurs sanitaire et médico-social, il pressent une "catastrophe sanitaire" sous dix à quinze ans.
Après quarante-six ans passés en responsabilités hospitalières, l'ancien délégué général de la FHF, Gérard Vincent, qui a laissé sa place cet hiver à David Gruson* (lire ci-contre), a livré ce 21 mars son regard sur le système de santé. Invité par la FHF Île-de-France à l'Institut national de jeunes sourds de Paris (5e arrondissement), il s'est inquiété du "fossé grandissant" entre sanitaire et médico-social. Malgré les promesses de décloisonnement affichées par la loi HPST, "je ne le vois pas se réduire mais au contraire s'agrandir". Et si l'on touche au handicap, le constat paraît encore plus "dramatique", à entendre le nouveau retraité : "Le retard de la France est considérable, on a failli à notre mission". Sans compter que les nombreuses fermetures de lits de médecine sur l'autel du plan triennal d'économies ne sont pas pour le rassurer.
Trois heures par jour devant la télé pendant 25 ans…
15/03/2016
Réalisée aux États-Unis pendant 25 ans (entre 1985 et 2011) et portant sur 3 247 adultes (âgés au départ de 18 à 30 ans), une étude prospective évalue les effets de la sédentarité (estimée par la durée quotidienne consacrée à regarder la télévision) sur le fonctionnement cognitif en milieu de vie, apprécié au moyen de différents tests : le test de substitution entre chiffres et symboles reflétant la vitesse de la pensée (Digit Symbol Substitution Test, DSST)[1], le test de Stroop[2] et le Test d’apprentissage auditivo-verbal de Rey (Rey Auditory Verbal Learning Test)[3].
Autisme : Un Psychiatre Presque Comme les Autres
- 23 MARS 2016
- PAR GILLES BOUQUEREL
- BLOG : AUTISME : LES SCIENCES ET L'HUMAIN
On nous promet une belle soirée sur l'autisme, le 30 mars, sur France 2. Tout d'abord un film, scénarisation du livre témoignage des Perrin sur leur fils Louis, et ensuite un « débat ». Il y aura la ministre chargée du domaine, des témoignages de parents.
Choc, stress et sidération : "Il faut être près de l'autre, le regarder, lui prendre la main, lui toucher l'épaule"
BELGIQUE LAURENCE BERTELS Publié le
BELGIQUE
Toucher l'épaule des victimes, leur prendre la main, ne pas les inonder de paroles mais parler aux enfants, livrer une parole rassurante dans les écoles et surveiller les symptômes post-traumatiques dans les jours à venir, tels sont les différents conseils du pédopsychiatre Emmanuel de Becker, chef du service de psychiatrie infanto-juvénile des Cliniques Saint-Luc à Bruxelles.
Vous êtes actuellement sur le site des Cliniques universitaires Saint-Luc qui participent au plan Mash (Mise en alerte spéciale des hôpitaux). Comment cela se passe-t-il ?
L'efficacité par rapport aux services d'urgence a été éprouvée contrairement aux plaintes, vite de mise dans notre société, qui ont été avancées. On peut toujours s'améliorer mais voyons le positif. Les différents services concernés ont réagi avec une grande efficacité pour aider les personnes concernées par les attentats.
REVUE SANTÉ MENTALE N° 206 MARS 2016 L'HUMOUR DANS LES SOINS
Dans une situation de souffrance psychique, le soignant peut-il se risquer à l’humour sans mettre en péril l’alliance thérapeutique ? Quelles fonctions cette «forme d’esprit» joue-t-elle dans l’interaction avec le patient ? Si l’humour comporte des risques, il permet aussi de détendre l’atmosphère, de surprendre, de réinterpréter, de désamorcer des tensions et peut se révéler un précieux médiateur thérapeutique.
Un "Collectif national sur les schizophrénies" se met en place pour dénoncer le retard français
23.03.2016
Maladie qui touche 600.000 personnes en France, la schizophrénie reste largement méconnue et mal prise en charge, selon un Collectif national sur les schizophrénies qui vient de se créer pour faire avancer les choses. Le Collectif rassemble six associations françaises dédiées à cette maladie.
RETROUVER L'ESPRIT DE LA POLITIQUE DU SECTEUR PSYCHIATRIQUE
- 23 MARS 2016
- PAR ALAIN VERNET
- BLOG : LE BLOG DE ALAIN VERNET
La Contrôleure générale des lieux de privation de liberté vient d'adresser en urgence des recommandations après une inspection au Centre psychothérapique de l'un, dans lequel le traitement des malades psychiatriques faisait peu de cas du droit et de la dignité des patients. Et si tout cela n'avait pas pour origine l'oubli de la politique du secteur psychiatrique.
COMMENT SE CONSTRUISENT LES LANGUES ?
Que serions-nous sans langage, sans cette faculté à questionner, raconter, plaisanter qui définit la forme de vie humaine ? Le langage est partout et la linguistique une science dont l’objet est inépuisable. Parcourons l’étendue de son domaine : l’origine des langues, leurs mutations, leurs caractéristiques particulières et les structures communes qui les réunissent.
CC Minna Sundberg’s illustration maps / Flickr
Est-ce qu’on est obligé de rêver ?
21.03.2016
Premier jour au collège-lycée Jacques Decour, premier temps d'une semaine de rêve. Aujourd'hui, avec des élèves de 6ème et un psychologue, nous explorons les rêves, bons et mauvais, que l'on fait la nuit.
Avec eux et avec Antoine Mousty, psychologue clinicien dans le service de psychiatrie de l'adolescent de l'hôpital d'Argenteuil (Val-d'Oise), nous esquisserons une définition pédagogique du rêve : pourquoi on rêve, son possible récit, la place du rêve dans la thérapie, l’inconscient, le cauchemar, les rêves répétitifs…
mardi 22 mars 2016
L'Association pour la promotion de l'accompagnement sexuel publie un état des lieux de la demande
- HOSPIMEDIA
L'Association pour la promotion de l'accompagnement sexuel (Appas) a analysé plus de 150 demandes, afin de dresser un état des lieux de la population française concernée par ce sujet. Cette démarche vise également à "démystifier la question de l'accompagnement sexuel et [...] voir un peu plus clair sur un sujet polémique", explique l'association dans un communiqué. Sans dresser de conclusion générale ni de portrait-type, l'association souhaite faire entendre la voix des personnes en situation de handicap et "faciliter l'accès à leur intimité". Un travail qui sera poursuivi par l'observatoire de la santé sexuelle, en cours de création par l'Appas.
Une étude de l'AP-HP indique que les SDF sont traités comme tout autre patient aux urgences
- HOSPIMEDIA
"Contrairement à ce qui a pu être décrit dans d'autres populations fragiles ou vues comme "difficiles", les patients sans domicile fixe (SDF) bénéficient d'un même niveau de soins que les autres patients, en termes d'investigations diagnostiques et de prise en charge thérapeutique." Tel est le constat dressé le 18 mars par l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) dans un communiqué relatant une étude sur le parcours aux urgences des SDF. Publiéla veille dans la revue scientifique American journal of public health (en anglais, payant), ce travail prospectif multicentrique de cohorte intitulé "Secours"* a été mené dans trente et un services d'urgences de France.
Montpellier a son atelier-musée de l’art brut
Par Idelette Fritsch |
Inauguré le 18 mars en présence du maire de Montpellier Philippe Saurel, l’atelier-musée des Arts bruts a nécessité 7 ans de travail pour constituer une collection… « unique », selon les spécialistes de cet « art des fous » venus, de Paris, saluer l’initiative de Denys et Patrick Michel.
Il y avait la Mecque de l'art brut à Lausanne (60 000 œuvres) et le LaM, le musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut de Lille Métropole à Villeneuve d'Ascq (59). Il faudra désormais compter avec « l'atelier-musée des Arts brut, singulier et autres » de Montpellier.
Le projet de GHT psychiatrique dans les Bouches-du-Rhône ne trouve pas unanimement écho à Marseille
L'idée d'un groupement hospitalier de territoire (GHT) psychiatrique associant les principaux établissements spécialisés des Bouches-du-Rhône ne provoque pas l'adhésion de tous les hôpitaux susceptibles d'être concernés au premier chef. En effet, si le CH Édouard-Toulouse à Marseille, l'un des plus gros établissements psychiatriques de la région, s'est fait le promoteur de ce projet (lire ci-contre), les autres gros hôpitaux des Bouches-du-Rhône avancent des positions divergentes sur le sujet.
lundi 21 mars 2016
Des nouvelles du côté de Bourg en Bresse !
- 21 MARS 2016
- PAR PAUL MACHTO
- ÉDITION : CONTES DE LA FOLIE ORDINAIRE
Un rapport de la Contrôleure Générale des lieux de privation de liberté vient de jeter un nouvel éclairage sur la situation des hôpitaux psychiatriques et la banalisation des pratiques d'isolement et de contention. Ceci invite à quelques rapides réflexions... en attendant d'aller plus loin.
PSYCHIATRIE Le CH Esquirol à Limoges est engagé dans une démarche qualité pour réduire les délais de rendez-vous
Depuis janvier, il suffit à chaque primo‐consultant de composer un numéro unique pour obtenir un rendez‐vous sous quinze jours en cinq minutes avec un médecin du CH Esquirol, spécialisé en psychiatrie à Limoges (Haute-Vienne), informe le 17 mars l'établissement dans un communiqué. "Au regard des performances attestées de l'établissement dans le cadre de la mise en œuvre de plan Hôpital numérique et de l'attachement constant du CH Esquirol à l'amélioration de la démarche qualité, il a été décidé de mener une étude organisationnelle des secrétariats médicaux de l'établissement", explique le directeur, Antoine Pacheco. Les investigations d'un cabinet en conseil et management ont "rapidement permis d'envisager de parfaire le processus de prise de rendez‐vous par des méthodes originales et innovantes". Après concertation entre les différents intervenants et principalement les médecins, il est apparu possible de déterminer des plages de prise de rendez‐vous. "En effet, tous les médecins se sont montrés très impliqués et ont réussi à dégager du temps disponible géré dans l'agenda partagé", poursuit la direction.
"Je suis autiste, et alors ?" : une campagne pour sensibiliser grand public... et président de la République
20.03.2016 BURGER/PHANIE
L'association de parents SOS Autisme fait dix propositions dans un manifeste devant être remis à François Hollande avant la journée de l'autisme du 2 avril. Ce manifeste fait état d'une explosion des cas en France. Un nouveau-né sur 100 serait atteint de troubles du spectre de l'autisme (TSA), et "650.000 personnes, dont 250.000 enfants", seraient concernés en France, selon SOS Autisme. "On ne guérit pas de l'autisme, mais la précocité du diagnostic, associée à une prise en charge adaptée, suivant les préconisations de la Haute autorité de santé (HAS), permettent de faire progresser l'enfant au point d'avoir une vie 'normale'", souligne l'association dans son manifeste.
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