Le 18 juin dernier, la Cour d’Appel d’Agen devait se pencher sur le cas de Monsieur Michel B., exerçant la profession de "magnétiseur". Dans cette affaire, il est reproché à notre prévenu d’avoir reçu les parents d’une petite fille de sept ans, souffrant d’une tumeur cérébrale. Après une première "consultation", le magnétiseur invita les parents à arrêter tous les soins, pour opérer un "traitement" par imposition des mains. Malheureusement, l’état de la petite fille s’aggrava subitement, et cette dernière décèdera quelques semaines plus tard.
Etonnamment, c’est à l’hôpital que les parents avaient eu connaissance du prévenu. Ce dernier avait alors affirmé qu’il aurait pu sauver dès l’origine l’enfant, s’il avait été consulté dès l’apparition de la maladie… peu après les obsèques de la jeune fille, le père porta plainte contre le magnétiseur.
C’est dans ces circonstances contexte que le Tribunal Correctionnel de Cahors est venu condamner le prévenu à 8 mois de prison avec sursis pour escroquerie et « exercice illégal de la médecine ».
Une question mérite d’être posée à la lecture de ce cas: faut-il comprendre que la pratique de l’imposition des mains, pratique non reconnue par l’Académie de médecine, est illégale par nature ?