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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 24 septembre 2014

Près d'un tiers des ados français ont déjà pensé au suicide

ELISE GODEAU


Les adolescents français vont-ils mal ? C’est en tout cas la conclusion d’une étude menée par l’Unicef France entre mars et mai 2014, sur plus de 11 000 enfants et adolescents de 6 à 18 ans. Libération a pu se procurer le rapport intitulé «Adolescents en France : le grand malaise», avant qu’il ne soit remis ce mardi à Laurence Rossignol, secrétaire d’Etat à la Famille et à Ségolène Neuville, secrétaire d’Etat aux Personnes handicapées et à la Lutte contre l’exclusion. Plus complète que la première édition de la grande consultation des 6-18 ans réalisée l’an dernier, l’enquête menée en 2014 renseigne sur les difficultés rencontrées par les jeunes en matière d’intégration dans la société. Cent-cinquante questions relatives aux conditions et au cadre de vie, aux relations familiales et amicales et à l’expérience scolaire ont été soumises à des enfants et adolescents résidant partout en France.
Il apparaît que les difficultés rencontrées dans tous ces domaines sont à l’origine d’un mal-être qui touche un nombre croissant de jeunes. Ainsi, en France, plus d’un jeune sur trois (36,3%) peut être considéré comme étant en souffrance psychologique. Un état qui touche davantage les filles (1,71 fois plus que les garçons) et les plus de quinze ans (qui y sont 1,7 fois plus sujets que les moins de douze ans). Plus alarmant, 28% des adolescents (12-18 ans) disent avoir déjà pensé au suicide, et plus d’un sur 10 (11%) déclare avoir déjà tenté de se suicider. Là encore, les filles sont les plus concernées (34,1%, contre 19,5% des garçons).

Montpellier : ce psy qui analyse vos rêves dans un café



 

Samuel Cohen-Salmon, jeune psychothérapeute, descend dans la rue, au contact des gens, pour expliquer tout le sérieux de sa démarche.

"Ce n'est pas du charlatanisme. Je ne suis pas un chaman. On ne fait pas des prières au pied de menhir..." Samuel Cohen-Salmon sait que son métier est prétexte à interprétation. Voire à une certaine méfiance. Psychothérapeute, il s'est spécialisé dans l'analyse des rêves dans une ville qui compte l'une des plus importantes concentrations de psy en France.

Mais pour faire valoir cette spécialité de niche, il a pris le taureau par les cornes. Et a décidé de descendre dans la rue présenter, au cours de café-conférences, le métier qu'il s'est choisi. Car, au départ, ce biologiste ne s'est pas vu faire de la recherche fondamentale toute sa vie et ne présentera jamais sa thèse. Au lieu de cela, il repart sur les bancs de la faculté, Paul-Valéry, passe un master, puis un DU de psychothérapeute. Ce solide bagage universitaire pour faire taire les septiques, conformément aux compétences requises par le décret officiel, depuis 2010, qui encadre désormais la profession.


mardi 23 septembre 2014

Les hospitaliers dénoncent « les attaques en règle de nos professions »

Le Monde.fr Par 
Devant le ministère de la santé, à Paris, le 23 septembre (photo d'illustration).
« Partout nous subissons des attaques en règle de nos professions. Ce n'est pas normal d'être rappelé le soir ou le weekend pour gérer la pénurie de personnel ! Nos services ne sont plus hospitaliers, ils sont maltraitants ! » A la tribune, l'énumération des efforts imposés au secteur de la santé se succèdent : suppression de RTT, non-remplacement des congés maternité ou arrêts maladie, gel des salaires, urgences saturées, conditions d'accueil et de soin des patients dégradées…
Un peu partout en France, plus de 100 établissements hospitaliers ont participé à la manifestation qui se tenait devant le ministère de la santé mardi 23 septembre, sous la bannière d'un nouveau mouvement baptisé « Convergence des hôpitaux en lutte contre “l'hôstérité” ».
« Tu ne penses qu'aux sous, on ne pense qu'aux soins », peut-on lire sur les dossards blancs. De Bordeaux, Toulouse, Lille, Rennes, du Jura ou de la région parisienne, plus de 1 000 infirmières, psychologues, personnel technique ou administratif se sont mobilisés. « Ce n'est pas qu'on veuille des RTT à tout prix, de toute façon le fric pour partir en vacances on ne l'a pas…, lâche une psychologue de la maison d'arrêt de Fresnes (Val-de-Marne), qui préfère rester anonyme. Mais on a besoin de temps de repos, surtout en psychiatrie. Si on nous les retire, on va devenir dingues ! »

Deux sénatrices veulent réformer la protection de l'enfance

Le Monde.fr Par 
Deux sénatrices ont présenté, mardi 23 septembre, une proposition de loi pour pallier les insuffisances du dispositif de protection de l'enfance (photo d'illustration).
Disparités territoriales, insuffisance dans la formation des professionnels, repérage tardif des enfants en danger... Les sénatrices Michelle Meunier (PS, Loire-Atlantique) et Muguette Dini (UDI, Rhône) avaient repéré les insuffisances du dispositif de protection de l'enfance dans un rapport publié en juin. Elles ont présenté, mardi 23 septembre, une proposition de loi de 23 articles qui en tire les conclusions.
« L'idée que la famille est naturellement bonne et qu'il faut à tout prix maintenir ces liens familiaux persiste dans les esprits, note Muguette Dini. Pour nous, ce n'est pas forcément la bonne solution. » « Nous voulons rééquilibrer cette loi en la centrant davantage sur l'enfant », ajoute Michelle Meunier.

lundi 22 septembre 2014

Niki de Saint Phalle, les armes à fond

EDOUARD LAUNET

«Maintenant, il faut des armes», se dit-on en quittant la rétrospective Niki de Saint Phalle au Grand Palais. Pas seulement parce que la phrase d’Auguste Blanqui reste d’une certaine actualité, mais aussi parce qu’il aurait été plaisant de voir une ou deux carabines dans l’exposition. Les tirs-happenings de Niki de Saint Phalle sont probablement ce que l’artiste a légué de plus saillant à l’histoire de l’art. Or, dans ce mode d’expression, l’origine des balles était au moins aussi importante que leur destination. Elles jaillissaient d’une envie de violence, mais aussi d’une arme, composante à part entière de l’œuvre.

Consommation de médicaments : une étude pointe les disparités régionales

lequotidiendumedecin.fr
22/09/2014

Selon une étude d’IMS Health, la consommation par habitant de médicaments en France varie fortement d’une région à l’autre. En Ile-de-France, la consommation serait de 11 % inférieure à la moyenne nationale, et dans le Limousin de 21 % supérieure. En valeur, les résultats sont parfois inverses. L’Ile-de-France se situe à 11 % au-dessus de la moyenne nationale, et le Limousin à 9 % en dessous.
« Plus on consomme de médicaments, moins les produits consommés sont chers », explique IMS. L’étude met également en évidence le fait que le niveau de vie moyen d’une région est inversement proportionnel à la consommation de médicaments. « Plus il est élevé, et plus la consommation est basse », assure IMS.
L’entreprise prévient que « la densité médicale n’est pas un facteur explicatif des différences de volume de consommation, contrairement à une idée répandue ».

L’observatoire du devenir maman : (en)quête de maternité

Accueil 
19 sept. 2014 - 
Cette étude, réalisée pour le Laboratoires Gallia, a pour ambition de mieux comprendre les mères et leur vision du devenir maman. Menée en étroite collaboration avec des experts (sage-femme, pédopsychiatre, psychologue), elle décrypte les besoins et préoccupations des mamans et futures mamans et rend compte du soutien et de l’accompagnement dont elles ont besoin au quotidien. Le devenir maman est aussi abordé sous l’angle de la création du lien maman-bébé notamment au travers de l’alimentation.

Plus d’un ado sur trois est en souffrance

ELISE GODEAU
Rapport. Harcèlement, problèmes familiaux… L’Unicef pointe les facteurs de détresse psychologique des jeunes.
Les adolescents français vont-ils mal ? C’est en tout cas la conclusion d’une étude menée par l’Unicef France entre mars et mai, sur plus de 11 000 enfants et adolescents, de 6 à 18 ans. Libérations’est procuré le rapport intitulé Adolescents en France : le grand malaise, avant qu’il ne soit remis ce mardi à Laurence Rossignol, secrétaire d’Etat à la Famille, et Ségolène Neuville, secrétaire d’Etat aux Personnes handicapées et à la Lutte contre l’exclusion.
Plus complète que la première édition de la consultation des 6-18 ans réalisée l’an dernier, l’enquête menée renseigne sur les difficultés rencontrées par les jeunes en matière d’intégration dans la société. Des questions relatives aux conditions et au cadre de vie, aux relations familiales, amicales et à l’expérience scolaire ont été soumises à des enfants et adolescents résidant partout en France.

«Le jeune doit être confronté plus rapidement à la justice»

SONYA FAURE

La droite prépare déjà ses banderoles et ses slogans. La réforme de la justice des mineurs devrait être «le» gros dossier justice de l’année. Elle sera débattue au Parlement au premier semestre 2015, si on en croit le ministère. «Ça risque d’être encore pire que pour la réforme pénale»,confiait récemment Christiane Taubira à un conseiller. A peine nommée au ministère de la Justice, la ministre se faisait en effet déjà étriller par la droite pour son angélisme supposé face à la délinquance des enfants. Trop souvent instrumentalisé, le sujet vaut pourtant plus qu’un débat dogmatique. Pendant plus de vingt ans, Catherine Sultan a été une juge des enfants engagée. Elle a été nommée à la tête de la direction de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) voilà un an par la garde des Sceaux. A ce poste, elle est chargée de préparer la refonte de l’ordonnance de 1945, qu’elle présente à Libération. Et en profite pour rappeler que deux tiers des mineurs délinquants ne récidivent pas «dans les six ans qui suivent» et que les enfants de moins de 13 ans ne sont «que 4%» à commettre des délits.
A quoi ressemble-t-elle, la délinquance des mineurs d’aujourd’hui ? A-t-elle explosé ? Les enfants sont-ils de plus en plus durs, de plus en plus jeunes ?
La part des jeunes dans la délinquance générale est stable depuis des années : les mineurs représentent 18% des personnes interpellées par la police ou la gendarmerie, alors qu’ils composent le quart de la population française. Les crimes commis par des jeunes restent heureusement exceptionnels. Et les âges des mineurs délinquants sont stables depuis 1989 : la majorité des mineurs délinquants ont entre 15 et 17 ans. Les moins de 13 ans ne représentent que 4% des auteurs de délits. Bref, pas besoin de tenir un discours alarmiste pour s’attaquer sérieusement au problème. Ce qui a changé, c’est que la société a beaucoup d’attentes envers la justice. Qui y répond, d’ailleurs : le taux de réponse pénale aux actes de délinquance des mineurs est de 93,5%. Les tribunaux pour enfants ne sont pas laxistes : en 2012, 61% des peines prononcées comportaient de l’emprisonnement, ferme ou avec sursis, contre 52% en 2010. La société a énormément changé depuis 1945, la délinquance des jeunes a évolué avec elle - les ados violents ne viennent pas de nulle part. Mais ce qui reste intemporel, c’est que la société a toujours besoin de ces enfants, même les plus difficiles. Comme le dit l’ordonnance de 1945, «la France n’est pas assez riche d’enfants pour qu’elle ait le droit de négliger tout ce qui peut en faire des êtres sains».

dimanche 21 septembre 2014

L'employeur peut-il licencier un salarié malade ?

LE MONDE 
Licencier un salarié malade peut se révéler in fine très coûteux pour l'employeur (Code du travail Dalloz).
L'absence pour maladie du salarié, dûment justifiée par un certificat médical, conduit à la suspension du contrat de travail pendant laquelle il n'y a pas de rémunération, sauf si le salarié bénéficie d'un «maintien de salaire» par la convention collective de son entreprise ou par la loi s'il a plus d'un an d'ancienneté. Le contrat de travail reprend dès la fin de l'arrêt de travail.
Selon le code du travail, il est formellement interdit de licencier un salarié en raison de son état de santé. Un tel licenciement est discriminatoire et encourt la nullité. Le salarié malade est fortement protégé.
Toutefois, le licenciement est admis si la longueur ou la répétition des absences pour maladie non professionnelle perturbe le fonctionnement ou l'organisation de l'entreprise. L'employeur ne doit pas avoir manqué à son obligation de sécurité envers le salarié et être à l'origine de l'arrêt maladie, par une surcharge de travail ou un harcèlement. Il est aussi obligé de remplacer définitivement le malade par un contrat à durée indéterminée et dans un délai « raisonnable ».
En cas de contentieux, la charge de la preuve incombe à l'employeur. La désorganisation sera plus facile à démontrer si le salarié est cadre, s'il a des compétences particulières ou une formation spécifique et que son remplacement temporaire est plus délicat. Une entreprise de petite taille peut invoquer plus aisément qu'un grand groupe la perturbation de son fonctionnement occasionnée par l'absentéisme.

Douleur chronique : la recherche mise à mal

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | Par 
Séance de stimulation magnétique transcrânienne à l'hôpital Ambroise-Paré de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), le 16 septembre 2014.
Dans une petite pièce de l’hôpital Ambroise-Paré, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), un monsieur dodeline. Il a une barbe poivre et sel, des cernes et un turban bleu autour du crâne. « Faites attention à bien rester dans la zone », insiste l’ingénieure de recherche chargée de l’étude, Frédérique Poindessous-Jazat. Alors l’homme s’applique. Il plisse les yeux et bouge la tête pour positionner correctement son cerveau, dont il voit une représentation tridimensionnelle sur un écran de contrôle.
« Parfait », encourage l’infirmière, pendant que Mme Poindessous-Jazat explique : « Voici un stimulateur magnétique transcrânien. Cet appareil est unique en France car il est équipé d’un bras robotisé capable de déplacer une bobine de 8,5 kilos et ainsi d’envoyer des impulsions magnétiques dans des zones très précises du cerveau. » Il est la clé de voûte d’un test inédit visant à évaluer, une fois pour toutes, l’efficacité d’une approche non pharmacologique pour soulager certaines formes de douleurs chroniques.
C’est en 1991 que ce champ de recherche s’ouvre, d’abord avec une approche électrique. Le Japonais Tamiji Tsubokawa, de l’école de médecine de Tokyo, propose alors d’implanter des électrodes dans le cerveau pour soulager certains patients atteints de douleurs chroniques et résistant à toute autre forme de traitement. Dans certains cas efficace, cette technique est toutefois très invasive, d’où l’idée d’utiliser plutôt une stimulation magnétique transcrânienne qui « permet de moduler l’activité de certaines régions cérébrales tout en restant à distance, explique Emmanuel Poulet, psychiatre aux Hospices civils de Lyon. On l’utilise d’ailleurs pour soigner la dépression depuis 1993 ».

Ces «jeunes» égarés dans la maladie d’Alzheimer

22 SEPTEMBRE 2014 
Ils (ou elles) sont jeunes. Ils ont moins de 60 ans, et sont atteints de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée. En France, ce sont près de 20 000 personnes qui sont concernées. Quand cela arrive, on ne voit rien, on ne comprend rien, et nul ne pense à cette maladie. On tâtonne, on hésite. Pire, on stigmatise. La maladie d’Alzheimer étant classée par tous comme une maladie des vieux, les premiers signes manifestés par ces hommes et ces femmes sont attribués à des troubles psychologiques ou à des pathologies psychiatriques. On les prend pour des fous. Et cela peut durer des années. «Le diagnostic tardif et l’errance diagnostique constituent deux caractéristiques du parcours des personnes malades jeunes», lâchent les experts qui viennent de publier une enquête sur ces moins de 60 ans (1).

MyHospiFriends : le réseau social à l'hôpital

CAMILLE GÉVAUDAN

Pourquoi ne l’ont-ils pas appelé «Mes hôpitamis» ou même «Résôpital» ? On aurait ainsi mieux compris le principe de ce nouveau réseau social,MyHospiFriends, pourtant made in France. Après plusieurs mois de développement, il ouvre officiellement ce lundi auprès des patients des quatre Hôpitaux Universitaires de l’Est Parisien : Saint Antoine, Armand Trousseau, Rothschild et Tenon.

Assurance maladie : les Suisses lorgneraient-ils vers le modèle français ?

22.09.2014

L’assurance maladie va-t-elle essaimer en Suisse ? C’est en tout cas le sens d’un projet soumis au vote de la population helvétique, dimanche prochain. Suggérée par la gauche, la proposition prévoit la création d’une caisse d’assurance maladie d’État, un peu sur le modèle français, entraînant une reconfiguration du système basé sur des assurances privées. Actuellement, tout résident suisse, y compris étranger, doit s’assurer pour les soins médicaux de base, auprès de l’une des 61 caisses maladies. Individuelles et indépendantes des revenus, les cotisations varient en fonction de l’âge, de la région du domicile, de la caisse maladie choisie… Elles peuvent toutefois être allégées moyennant une limitation du choix du médecin ou une franchise élevée.

Gérontopsychiatrie : chronique d’un essor annoncé

19/09/2014

« À l’instar de la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, il est apparu qu’il existait des spécificités cliniques, psychopathologiques, et par la suite de prise en charge, de traitement et d’évolution, liées à l’âge » explique le Dr Cécile Hanon (coordinatrice d’un ouvrage collectif sur la psychiatrie du sujet âgé)[1]. Schématiquement, le champ de la gérontopsychiatrie concerne à la fois les « pathologies psychiatriques évoluant avec l’avancée en âge » (à peu près tout le spectre de la nosographie habituelle !) et celles «apparaissant plus tardivement » (comme les aspects psychiatriques des troubles d’involution cognitive). Mais comment définir objectivement le vieillissement, critère inhérent à cette sub-spécialité ?

Société: de plus en plus de femmes suivent des psychothérapies

Femina.ch - Le site des femmes romandes SUISSE 
Nicolas Poinsot
Les demandes de thérapies ne cessent de grimper. Une ascension essentiellement boostée par les femmes. Mais qu’espèrent-elles trouver dans un cabinet de psy ? La paix ?

Déposer sa vie intérieure sur une lame et laisser un inconnu la scruter au microscope. Ouvrir son passé comme une série de poupées russes… La visite chez un psy équivaut souvent à une mise à nu. Et pourtant, elle n’a jamais été aussi populaire, avec 3 millions de consultations enregistrées pour la Suisse en 2012. Les acteurs de ce record? Plutôt les actrices. «De plus en plus de gens, en effet, vont voir un thérapeute, mais il y a une réalité que l’on ne peut nier, c’est que ce sont majoritairement des femmes», assène le psychologue valaisan Alain Valterio. Quoi, l’exploration du moi profond aurait un sexe?

Difficile de ne pas abonder dans ce sens en parcourant la récente étude commandée par la Fédération suisse des psychologues (FSP), qui dessine un état des lieux du divan dans notre pays. On y apprend ainsi que parmi les bénéficiaires de l’assurance complémentaire «Psychothérapie», les patientes sont deux fois plus nombreuses que leurs homologues masculins. Et l’écart s’accentue avec l’âge. Après 65 ans, elles s’avèrent même trois fois plus représentées. Tout aussi éloquent, le public des magazines consacrés à la psychologie ne cesse de gonfler depuis les années 90, comptant à l’heure actuelle plus de 70% de lectrices. Drôle de coïncidence.


Bébés prématurés : les questions posées par l’affaire de Poitiers

Le Monde.fr | 
Par 

La médiatisation du désaccord opposant les parents de Titouan, un grand prématuré victime d’une hémorragie cérébrale quelques jours après sa naissance, et l’équipe médicale du CHU de Poitiers, a suscité beaucoup d’émotion et de questions. « Cette histoire aura permis de mettre des mots sur une situation qui ne parle pas tellement aux gens », assure Charlotte Bouvard, la présidente de SOS Préma, une association qui revendique une aide à« 500 000 familles en dix ans » sur ce sujet.  

  • Combien d’enfants naissent prématurés chaque année ?
60 000 bébés naissent prématurés chaque année en France, c’est-à-dire avant le terme de 37 semaines d’aménorrhée [absence de menstruations] révolues, soit huit mois de grossesse. Un site de l’Inserm dédié à cette question recense tous les chiffres : Epipage 2(Etude épidémiologique sur les petits âges gestationnels). 
  • Combien de décès ?


    La mortalité néonatale concerne plus de 10 % des enfants grands prématurés (nés avant 32 semaines), 2 à 3 % des prématurés modérés (nés entre 32 et 33 semaines) et 0,5 à 1 % des enfants nés entre 34 et 36 semaines « contre moins de deux enfants pour 1 000 nés à terme », précise le site de l’Inserm. D’après l’association SOS Préma, 4000 à 5000 décès sont liés chaque année à la prématurité en France. 

    Le gouvernement espagnol retire son projet de loi controversé sur l'avortement

    AFP

    Le gouvernement de droite espagnol a retiré son projet de loi très controversé sur l’avortement, a annoncé mardi le chef du gouvernement Mariano Rajoy, qui avait fait de cette réforme l’une de ses grandes promesses électorales.

    Mons: un centre pour resocialiser les patients atteints de troubles mentaux


    BELGIQUE 17 septembre 2014
    Il est souvent dur de retourner sur le chemin du travail après une dépression, un Burn-out ou une maladie psychologique plus lourde. A Mons, un projet a vu le jour : le centre de rééducation fonctionnelle Impulso. Dans ce centre, on accueille des malades qui veulent retourner dans la vie active mais ne savent pas comment le faire. On leur donne ici des outils pour reprendre leur vie en main.
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    La peau dans tous ses états !

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    La peau dans tous ses états ! 0

    27.05.2014 - 14:00
    Le professeur Martine Bagot, chef du service de dermatologie de l’hôpital Saint-Louis nous parlera de l’organe peau, cette enveloppe de l’organisme qui en est aussi le miroir, véritable interface entre les inséparables dedans et dehors, comme l’écrit le philosophe François Dagognet. L’hôpital Saint-Louis, siège du musée des moulages, recèle une iconographie dermatologique exceptionnelle depuis le milieu du XIXe siècle. De nombreuses affections d’origines génétiques, infectieuses, malignes ou vasculaires peuvent se manifester par des troubles cutanés.
    Martine Bagot © DR
    Nous nous concentrerons sur quelques maladies fréquentes, par exemple le psoriasis qui touche plus de deux millions de personnes, et qui est encore peu connu dans son mécanisme que constitue l’accélération du renouvellement des cellules de l’épiderme. Ni contagieuse, ni maligne, cette maladie bénéficie de traitements locaux et généraux novateurs, avec en particulier de nouvelles molécules capables de stabiliser ces lésions disgracieuses aux conséquences sociales importantes.


    France culture : Psychiatre en milieu carcéral


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    Révolutions médicales

    Syndiquer le contenupar René FrydmanLe site de l'émission
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    Psychiatre en milieu carcéral 

    16.09.2014 - 14:00






    Cyrille Canetti et René Frydman CATHERINE DONNÉ © RADIO FRANCE
    Cyrille Canetti, psychiatre, est devenu par passion un médecin exerçant en milieu pénitentiaire et non pas un médecin pénitentiaire. Responsable à Fresne, Fleury Mérogis puis à la Maison d’arrêt de Paris-La Santé (ancien Chef du pôle SPMP), Cyrille Canetti parle avec sensibilité de « l’homocarceralis ». L’évolution de la psychiatrie avec l’ouverture dans les années 70 des asiles fermés est peut être allé trop loin… Le mouvement antipsychiatrique d’alors n’a peut-être pas envisagé toutes les conséquences  de la mise à la rue de ces « fous ».

    L'HUMAIN ET LE BIOLOGIQUE PAR EDGARD MORIN & JEAN_CLAUDE AMEISEN

     Qu’est-ce qui fait l’humain en l’homme ? La question, qui a longtemps reçu une réponse philosophique fondée sur la mise à l’écart du corps comme racine de l’humain, est posée à nouveaux frais dans un contexte où les technologies, dont les biotechnologies, donnent les moyens à l’humanité de provoquer des changements fondamentaux non seulement dans nos modes de vie, mais aussi dans le corps même des femmes et des hommes. Tout se passe comme si l’on voulait que les machines fussent humaines, et les humains des machines les plus sophistiquées possible. Un tel entremêlement des choses, de l’humain et du non humain, implique évidemment de s’interroger sur son sens et son évolution. Ce que font Edgar Morin et Jean-Claude Ameisen lors de ce débat sans précédent.