Conçue pour le système d'exploitation Android, une nouvelle application fait fureur en Islande. Elle permet d'accéder à une banque de données qui recense la généalogie des 320 000 habitants du pays.
Le monde du football américain ne sait plus trop à quel saint se vouer. Lundi 2 juin, le « Los Angeles Times » annonçait que Dan Marino, l’un des plus grands joueurs des années 1980-1990, poursuivait en justice la Ligue nationale de football (NFL) pour avoir mis sa santé en danger. Marino devenait ainsi le plus prestigieux des sportifs à engager une procédure contre la NFL au sujet des commotions cérébrales qu’ils ont subies au cours de leur carrière.
De plus en plus, les neurosciences mettent l’accent sur la compréhension des dysfonctionnements des réseaux neuronaux dans les troubles psychiatriques. Ces recherches s’appuient largement sur les progrès remarquables de l’imagerie médicale, surtout l’imagerie du tenseur de diffusion et son application à la tractographie[1] qui constitue à ce jour « la seule technique permettant d’observer la connectivité cérébrale in vivo de façon non invasive. »
Procurant des informations sur la matière blanche (dont le rôle fut longtemps éclipsé par celui de la matière grise), l’imagerie du tenseur de diffusion renseigne ainsi sur l’état physique des connexions représentant en somme le «câblage » intracérébral. Réalisée à Créteil (94) et à Paris, en collaboration avec des équipes de Pittsburgh (Pennsylvanie, États-Unis) et de Mannheim (Allemagne), une étude française apporte une « importante contribution à la littérature médicale » sur ce thème, en évaluant notamment « la localisation des principaux déficits en matière blanche et leur variabilité en fonction des sous-types de troubles bipolaires. »
C’est l’un des titres les plus populaires de l’histoire des jeux vidéo. Inventé en 1984 par le Russe AlexeïPajitnov,Tetris vient de fêter ses 30 ans. Le jeu qui consiste à encastrer des pièces géométriques différentes (les tetrominos) pour en faire des lignes, n’a pas seulement obsédé des millions de joueurs sur la planète. Il a aussi intrigué le monde médical.
Près d'un centenaire sur cinq succombe à cette maladie, contre seulement 6 % des 80-85 ans.
À 100 ans, ce n'est plus le cancer qu'il faut redouter, mais la pneumonie. Car c'est elle qui terrasse les centenaires. À cet âge, les principales causes certifiées de décès sont en effet la vieillesse ou la pneumonie, tandis que les personnes plus jeunes meurent plutôt de cancers ou de maladies cardio-vasculaires, selon une étude anglaise publiée dans Plos One le 3 juin.
Pour parvenir à ce constat, l'équipe du Dr Catherine Evans, du King College de Londres, a comparé plus de 35.000 certificats de décès de personnes mortes entre 2001 et 2010 après avoir dépassé le siècle, avec ceux des personnes décédés entre 80 et 99 ans. Chez les centenaires, un tiers des certificats accusent le grand âge ou la «fragilité», alors que chez les octogénaires, la mort de vieillesse n'est évoquée que dans 0,9 % des cas. Une différence que les auteurs expliquent par la difficulté à diagnostiquer la véritable cause du décès, mais aussi par le souci des médecins de ménager la famille.
Depuis 4 ans, cet artiste espagnol interroge l’Homme sur les conséquences de son mode de vie sur la nature. Avec son nouveau projet, Isaac parcourt plusieurs villes et y dépose des statuettes de ciment dans des mises en scène étranges qui attirent notre attention et qui nous poussent à réfléchir. Des clichés surprenants à découvrir absolument !
Elles sont une trentaine de femmes en tenue de sport, les cheveux attachés, gants de boxe au poing, en position de combat. L'entraînement se fait par groupes de deux, sous la conduite de deux moniteurs taillés à la serpe. Que faire en cas d'agression avec une arme ? "Si on vous demande quelque chose, votre téléphone, votre sac, donnez-le, commence Christophe. Si l'agresseur veut autre chose, il faut réagir. Vous êtes une femme, c'est un homme, il a un couteau, il est sûr de lui. Tant mieux. Il ne s'attendra pas à une réaction." D'une main, il écarte le bras menaçant de son acolyte, avant d'envoyer un coup de pied entre ses jambes. Les gestes sont répétés plusieurs fois par les participantes.
Elles viennent dans cette salle de sport du 12e arrondissement de Paris tous les samedis après-midi pour pratiquer le Krav Maga,"combat rapproché" en hébreu. Cette méthode d'autodéfense a été créée par Imi Lichtenfeld, champion de lutte juif hongrois, émigré en Palestine en 1940, pour former rapidement les premiers soldats israéliens. Depuis, le Krav Maga s'est internationalisé et a été adopté par les civils. Les femmes s'y intéressent de plus en plus. Sur les 9 000 licenciés français, 15 % sont des femmes. "C'est 2 % à 3 % de plus qu'il y a trois ans", relève Richard Douieb, président de la fédération européenne de Krav Maga.
LE MONDE | Irène Frachon (Médecin, pneumologue au CHU de Brest) et Pierre Le Coz (Professeur agrégé en philosophie)
Jacques Servier (1922-2014), fondateur du laboratoire du même nom, écrivait en 2007, dans un livre au titre résonnant aujourd’hui de façon cruellement paradoxale, Le Médicament et la vie (Perrin) : « Si j’habite Paris depuis longtemps, c’est pour la seule raison que, dans notre pays, il faut constamment intriguer dans la capitale, multiplier les pas et les démarches, se débattre toujours. » « Intriguer »… Que peut signifier ce terme savamment désuet ?
L’ouverture d’une instruction judiciaire début 2011 consécutive à la révélation du scandale du Mediator nous permet d’y voir plus clair : « corruption », « prise illégale d’intérêt et recel », « participation d’un agent d’une administration publique à une entreprise précédemment contrôlée », « trafic d’influence et complicité ». Tels sont les griefs, outre la tromperie aggravée, l’escroquerie, les blessures et homicides involontaires, auxquels cette instruction a abouti. Plusieurs acteurs du monde de la santé, cadres au sein de la « maison » Servier, mais également médecins hospitaliers, experts de l’Agence française du médicament (actuelle ANSM) et personnalités politiques ont été mis en examen pour ces faits présumés. Un grand procès pénal du Mediator est espéré, dans le meilleur des cas, courant 2015.
La plupart des personnes mises en examen contestent vivement la qualification délictueuse des faits, car elles estiment généralement ne pas avoir été « influencées » par la firme en vue de protéger la commercialisation du Mediator et donc ne pas avoir été en conflit d’intérêts.
Mais certains experts, appointés par Servier, reconnaissent aujourd’hui avoir été manipulés sans avoir su discerner alors les enjeux de santé publique au-delà de la défense des intérêts privés immédiats du laboratoire dont ils étaient les instruments.
« Une personne est dite pauvre, ou en situation de pauvreté monétaire, lorsque son niveau de vie est inférieur à 60 % du niveau de vie médian de l’ensemble de la population. »
Outre la crise économique qui n'arrange rien, plusieurs facteurs peuvent expliquer la difficulté à sortir de cette situation.
L'Insee, qui a publié son rapport annuel sur les revenus et le patrimoine de ménages en juillet, s'est penché sur le sujet, tout en reconnaissant d'emblée que « démêler les différents facteurs susceptibles de jouer sur la pauvreté monétaire et sur sa persistance nécessite de recourir à des modèles économétriques relativement sophistiqués ».
En plus des nombreux chiffres qui sortent de cette étude, l'édition 2014 permet de remettre en cause plusieurs idées reçues sur le sujet.
Les couples mieux lotis que les célibataires
Certes, vivre en couple plutôt que d'être célibataire diminue le risque d'être pauvre (moins de 10 % des individus vivant à deux sont pauvres en 2010, contre 14,1 % pour la population totale). Mais une personne pauvre n'a pas plus de chance de sortir de la pauvreté si elle vit en couple que si elle vit seule.
Autre nuance ajoutée par l'Insee : on est moins pauvre quand on vit en couple, à condition que le conjoint avec lequel on vit ne soit pas inactif (étudiant, retraité, personne au foyer).
Nous fêtons le centenaire de Duras et avec cette nouvelle version de la Grande traversée nous tenterons pendant une semaine de faire entendre la voix de Duras et, grâce au documentaire, de comprendre ses sources d’inspiration et sa méthode de travail. Nous avons eu en effet la chance de nous mettre dans les pas de marguerite Duras et d’aller, ses livres en tête, dans les paysages qu’elle a décrits. Duras admirait Michelet et se prenait, quelquefois, pour une sorcière qui captait les énergies les sources les plus secrètes. Au Vietnam, au Cambodge mais aussi aux Roches noires et à Saint-Germain-des prés nous avons confronté le réel à son écriture, tout en nous laissant envoûter par sa manière si pure et si simple de briser la langue pour trouver sa propre cadence. Voyage donc géographique littéraire poétique et politique dans l’univers Duras. Duras song.
Laure Adler est journaliste. Elle est l’auteur d’une biographie de Duras publié chez Gallimard et d’un livre qui vient de paraître chez Flammarion.
L'arrivée des Google Glasses remet sur le devant de la scène la question de la surveillance généralisée. Dépassent-elles les limites de l'acceptable, ou vont-elles les repousser ?
Le numérique opère par renversement. Le renversement le plus fréquent est celui de la charge de la preuve. Celui également des processus d’engrammation, des processus mémoriels. D’autres renversements sont à venir.
D’AUTRES SONT DÉJÀ LÀ
Avant, nous voulions sans cesse poursuivre plus loin la navigation. Alors après avoir inventé les navigateurs - qui évitèrent de se souvenir des adresses IP - on inventa les moteurs de recherche. Aujourd’hui, on veut stopper le défilement incessant, ici des infos sur nos murs, là du scrolling infini. Alors on invente, alors Facebook rajoute le bouton, la «fonction» de sauvegarde, pour nous permettre de retrouver des contenus plus tard. Laquelle fonction s’additionne aux autres boutons et fonctions permettant d’en faire de même : «Read Later» par ici, «Watch Later» par là. Et s’étendent et s’emplissent toujours davantage nos étagères infinies, étagères sans perspective, de livres que nous ne lirons pas, de vidéos que nous ne visionnerons pas, de contenus sur lesquels nous ne reviendrons pas. Parce que nous n’avons déjà pas assez de temps pour encaisser et endiguer le défilement du présent. Parce qu’ils nous aiguillent déjà sans cesse, à force de recommandations, de prescriptions, de notifications, vers d’autres contenus, vers d’autres étagères.
Une entrée vitrée et cossue aux allures d'hôtel de luxe pour les riches, une porte dérobée dans une ruelle mal éclairée pour les pauvres : c'est "la tendance montante sur le marché londonien des immeubles haut de gamme", révèle une enquête du journal britannique The Guardian.
Pour faire face à la crise du logement qui sévit dans la ville la plus peuplée d'Europe, les promoteurs britanniques ont l'obligation de prévoir dans chacun de leurs projets immobiliers des logements à loyers modérés s'ils veulent obtenir leur permis de construire. Cette obligation, qui vaut pour toutes les nouvelles constructions, s'applique donc également aux immeubles de luxe. Depuis quelques années, afin de contourner la loi, les immeubles des plus riches destinent des portes dérobées aux locataires les plus modestes. Baptisées poor doors, ces "portes pour pauvres" "sont devenues courantes à Londres", rapporte le quotidien.
Après avoir exercé à Fresnes puis à Fleury-Mérogis, Cyrille Canetti vient de quitter la maison d'arrêt de la Santé après sept années à diriger le service médico-psychologique régional (SMPR). La nostalgie de ces années passées à réfléchir à la meilleure façon d'exercer la médecine en milieu carcéral n'a pas altéré le regard sévère que ce psychiatre de 50 ans porte sur le monde de l'enfermement et toutes les absurdités qu'il draine. Alors qu'il s'apprête à prendre d'autres fonctions en dehors de l'administration pénitentiaire, il revient pour Le Monde.fr sur son passage à la mythique prison de la Santé.
Qu'est-ce qui vous a le plus frappé la première fois que vous vous êtes rendus à la Santé ?
Cyrille Canetti : La première fois que je suis sorti de la Santé, j'ai vu une femme passer avec une poussette et son bébé. De toute évidence, elle n'avait rien à voir avec la détention. C'est là que je me suis rendu compte que la maison d'arrêt était au milieu de la ville, à la différence de Fleury ou de Fresnes.
Frappés de plein fouet par une politique d’économies drastiques, les personnels de l’hôpital, en grande partie flambant neuf, n’en peuvent plus et listent les dysfonctionnements qui s’accumulent au quotidien.
Arriver à mobiliser le 31 juillet, en pleine période de vacances, c’est signe que la situation est grave et le ras-le-bol immense. Une dizaine d’infirmières et de personnels de soins ont ainsi accompagné une délégation de la CGT du CHU de la Timone, à Marseille, reçue par la direction pour un rendez-vous dont les syndicalistes n’attendaient pourtant « rien ». Frappés de plein fouet par une politique d’économies drastiques, les personnels de l’hôpital, en grande partie flambant neuf, de la Timone n’en peuvent plus et ont listé les dysfonctionnements qui s’accumulent au quotidien. « Nous sommes en sous-effectif chronique, que ce soit pour les soins ou l’administratif, on estime qu’il manque 500 postes, constate, exaspéré, Yves Castino, délégué CGT de l’hôpital. Nous n’avions jamais utilisé ces mots jusqu’à présent. Pourtant, aujourd’hui, la situation conduit à une mise en danger et à une maltraitance des patients, mais aussi des personnels dont beaucoup sont proches du burn-out, et à une remise en cause du droit statutaire de la fonction publique hospitalière, que ce soit sur les spécialités, les congés ou le rythme de travail. »
Le projet de loi sur l’asile, présenté le 23 juillet en Conseil des ministres, prévoit une réforme du droit au séjour des étrangers malades. Depuis 2011, un étranger ne peut obtenir une carte pour maladie qu’en « l’absence » d’un traitement médical approprié dans son pays d’origine. Un libellé qui permet, par exemple, d’expulser une personne atteinte d’une hépatite C originaire d’une région rurale isolée, dès lors qu’il existe un accès aux soins dans la capitale de son pays.
Cette restriction très décriée et souvent inopérante devrait être revue. Désormais, un étranger malade ne pourra être expulsé que s’il a un accès « effectif » aux soins dans son pays d’origine. Autre nouveauté : cette appréciation de l’accès « effectif » ou pas au traitement sera prise par un « collège de médecins » sous tutelle de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII).
Entre l’hôpital et l’autonomie, les personnes atteintes de troubles mentaux cherchent leur place. « Mon fils de 25 ans a été diagnostiqué schizophrène il y a quelques années », explique Amélie*, chef d’entreprise. « Il ne peut ni vivre avec moi ni rester seul. Il a occupé un temps un studio en centre-ville, ça s’est mal terminé. » Influençable, comme beaucoup de schizophrènes, le jeune homme laissait des indésirables entrer dans le bâtiment. Bilan : tapage, dégradations et cambriolage. Amédée*, âgé d’une trentaine d’années, suit également un traitement contre la schizophrénie. Il habite un F1 à Pierre-Lenquette. Grâce à l’aide au logement, le loyer n’entame qu’une modeste part de son allocation handicapé (92 000 F), mais il se sent « trop fragile » pour faire face à l’environnement de Montravel. Lequel contribue sans doute à ses rechutes ponctuelles. « Je m’ennuie ici, il y a trop de bruit, de cannabis et d’alcool », explique l’ex-agent de sécurité, frappé par la maladie en 2008. Amédée retourne fréquemment chez ses parents, à Païta. Un pis-aller, qui ne le met pas sur la meilleure voie pour réaliser son rêve. « J’aimerais vivre en adulte, ne dépendre de personne, avoir un travail et me marier », résume-t-il. Retrouver une vie normale, une aspiration réalisable dans une certaine mesure grâce aux traitements actuels. Et prise en compte par le système de santé. « On est loin de l’époque de l’asile », situe Jean-Claude Chavanel, psychiatre au centre médico-psychologique et à l’hôpital de jour. « Quand l’état du patient le permet, on favorise toujours les solutions alternatives à l’hospitalisation. Et la dimension sociale - logement et emploi - est systématiquement intégrée au suivi thérapeutique. »
Après une formation d'une semaine, neuf adhérents au Groupe d'entraide mutuelle (GEM) possèdent désormais les outils qui vont leur permettre d'animer des ateliers de sensibilisation et de déstigmatisation en santé mentale.
Pendant une semaine, neuf adhérents au Groupe d'entraide mutuelle (GEM) ont suivi une formation qui leur permet, par la suite, de sensibiliser et de déstigmatiser la souffrance psychique. Cette formation s'est déroulée dans le cadre du projet de sensibilisation et de déstigmatisation en santé mentale du GEM financé dans le cadre du CUCS (Contrat urbain de cohésion sociale). Deux formateurs québécois, Nathalie Lagueux et Sylvain d'Auteuil, de l'association Les Porte-voix du rétablissement, ont dispensé les cours. Mercredi, ils ont reçu leur attestation de fin de stage. L'objectif de départ était de permettre à des personnes souffrant de troubles psychiques de pouvoir exposer leur ressenti sans en avoir honte. « L'idée est de faire diminuer les préjugés en lien avec leur santé, leur maladie mentale, car il y a beaucoup de Guadeloupéens qui sont atteints, comme partout ailleurs » , confie Nathalie Lagueux, travailleuse sociale qui souffre elle-même de troubles psychiques. Les huit personnes formées seront amenées à animer des ateliers de sensibilisation.
Le président du syndicat qui représente les gardiens de pénitenciers fédéraux affirme que ceux-ci n'ont pas reçu de formation appropriée pour intervenir auprès des détenus souffrant de problèmes mentaux.
Kevin Grabowsky, qui préside le Syndicat des agents correctionnels du Canada, affilié à la CSN, ajoute que la mauvaise préparation des gardiens est même un problème croissant. Il cite en exemple le cas de Marlene Carter, une détenue de 43 ans qui a récemment écopé d'un ajout de deux ans de détention pour avoir agressé des gardiens et des membres du personnel médical
Les plus grands experts de la psychiatrie étaient réunis récemment à Nice pour faire le point sur la schizophrénie. « C'est une maladie de l'adulte jeune qui touche entre 500 000 et 600 000 personnes en France, soit 1% de la population. Elle est plus précoce chez les garçons», indique l'expert niçois, le Dr Jean-Yves Giordana.
Quelles en sont les causes?
Pour faire court, la schizophrénie a une origine multifactorielle, entre autres, génétiques et environnementaux, mais sans qu'aucun des facteurs ne soit prépondérant. « Ils vont générer un état de vulnérabilité à la maladie et c'est un facteur déclenchant, n'importe lequel, qui viendra révéler cette vulnérabilité», résume le Dr Giordana.
C’est une thérapie d’un nouveau genre qui vient de voir le jour ! Des enfants atteints de troubles psychiques apprennent à des robots comment jouer au jeu vidéo Angry Birds. Une méthode ludique et très positive qui permet à ces jeunes personnes en difficulté d’aller vers les autres de manière plus naturelle.
Des chercheurs de l’Institut de Georgia Tech, dirigés par le professeurAyanna Howard, ont mis au point une thérapie tout à fait particulière destinée aux enfants atteints de troubles psychiques. Grâce à une tablette équipée du jeu Angry Birds, ces jeunes gens deviennent de vrais enseignants… pour robots !
Le petit être mécanique, le Darwin-OP, est relié à une tablette Android et regarde d’abord l’enfant essayer de détruire les cibles en lançant des oiseaux en l’air, d’un glissement de doigt sur l’écran. Le robot enregistre toutes les données nécessaires à la compréhension du processus (trajectoires, score, conditions de victoire), puis joue une partie à son tour. En ayant observé son professeur, il sait l’imiter et reproduit les mêmes gestes. Lorsqu’il rate un objectif, il secoue la tête de déception et lorsqu’il réussit, ses yeux s’illuminent alors qu’il gigote de joie.