Oui, les malades psychiatriques peuvent perdre du poids !
Publié le 05/04/2013 |
Les malades atteints de troubles psychiatriques sévères sont sujets à la prise de poids du fait de la maladie elle-même, de ses conséquences sociales et des traitements neuroleptiques pris au long cours. La majorité des essais cliniques testant l’effet d’une prise en charge hygiéno-diététique chez des sujets obèses exclut la population atteinte de psychose et/ou de dépression majeure. Et on ignore si cette population répond favorablement à une prise en charge nutritionnelle personnalisée.
Pour lever le doute, des sujets en surpoids ou obèses atteints de schizophrénie, de maladie bipolaire ou de dépression majeure ont été inclus et randomisés en deux groupes : le « groupe intervention », bénéficiant d’une prise en charge hygiéno-diététique sous forme de consultations individuelles et d’ateliers collectifs et le « groupe témoin », soumis à un suivi « usuel ». Seuls ont été exclus les patients ayant une contre-indication à la perte de poids, ceux ayant une addiction à l’alcool et les sujets ayant un antécédent cardiovasculaire récent ou incapables de marcher.