par Chloé Pilorget-Rezzouk. publié le 13 septembre 2021
Comment améliorer la situation de crise traversée par l’expertise médico-légale en France ? Une lancinante et délicate question à laquelle le garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, en visite ce lundi au tribunal de Montpellier (Hérault) souhaite apporter un début de réponse. A l’heure où trouver un expert psychiatre ou psychologue dans des délais raisonnables relève de la gageure, la juridiction a mis en place une permanence avec l’hôpital pour permettre la réalisation d’expertises en continu. C’est donc dans ce lieu, où s’exerce une de ces «bonnes pratiques» chères au ministre, qu’il annoncera «une revalorisation tarifaire» de leur travail. Cinq mois après la décision de la Cour de cassation dans l’affaire Halimi, venue remettre le rôle de l’expertise médico-légale au cœur des débats, et alors que le projet de loi relatif «à la responsabilité pénale et à la sécurité intérieure» sera examiné mardi à l’Assemblée nationale. «Le travail autour de ce projet de loi a été l’occasion pour le ministre de finaliser un dossier enkysté depuis plusieurs années», a fait valoir la chancellerie lors d’un brief presse.