Des pacemakers cérébraux au secours des troubles mentaux
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO |
Troubles obsessionnels compulsifs, dépression, troubles du comportement alimentaire, addictions, tics, voire autisme... Vingt-cinq ans après leur première utilisation chez l'homme - en 1987, chez un parkinsonien -, les techniques de stimulation cérébrale profonde (SCP) sont de plus en plus étudiées pour soulager des formes sévères de maladies neuropsychiatriques, résistantes aux médicaments.
Le principe est de moduler l'activité neuronale, grâce à des électrodes de 1 à 2 millimètres de diamètre implantées dans les noyaux cérébraux profonds, au niveau d'une cible très précise - variable selon la pathologie visée. Les impulsions électriques sont commandées par un ou deux petits boîtiers implantés sous la peau.