Plus fréquent chez les femmes, le trouble de l’adaptation avec anxiété (TAA) toucherait jusqu’à 9 % de la population en médecine générale.
En 1980, le trouble de l’adaptation avec anxiété (ou TAA) faisait son entrée dans le DSM III. Près de
35 ans plus tard, ce trouble reste mal connu avec seulement 2 cas sur 110 identifiés en médecine générale (Fernandez et al, 2002).
Comme l’a rappelé le Pr Antoine Pelissolo (CHU Henri-Mondor, Créteil) à l’occasion des journées de l’AFTAD*, le TAA fait partie des troubles secondaires aux traumatismes et au stress. Il correspond à l’apparition d’une anxiété pathologique survenant en réaction à un contexte stressant – mais non exceptionnel – de la vie. Il se traduit par l’apparition de symptômes émotionnels ou comportementaux débutant au plus tard dans les 3 mois suivant l’exposition à l’événement stressant. Avec une détresse marquée hors de proportion par rapport à l’intensité du facteur déclenchant et/ou une altération significative du fonctionnement social, professionnel, etc.