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vendredi 4 mars 2016
Comment bien choisir les revêtements de sol en Ehpad ?
LE PROBLÈME
Le sol fait partie du projet architectural de l'Ehpad. Le choix des revêtements doit répondre à des impératifs de sécurité et aux contraintes liées à l'activité prévue dans les locaux. Quelles en doivent être les caractéristiques ? Quelles sont les erreurs à ne pas commettre ?
LA SOLUTION
Les sols des Ehpad doivent permettre la circulation des personnes en toute sécurité — sans risque de glissades et de chutes pour le personnel et les résidents — et la facilitation des efforts des agents lors de la manipulation des mobiliers. Il faut donc impérativement prévoir des revêtements antidérapants conformes à la norme DIN 51130 pour les pieds chaussés des salariés, et des sols de groupe B ou C selon la norme DIN 512097 dans les locaux humides du type cabinets de toilettes, salles de bains et locaux lavés, dans lesquels les résidents déambulent pieds nus.
Comment gérer les visites des proches en Ehpad ?
LE PROBLÈME
Les visites des proches ou de bénévoles en Ehpad participent au maintien du lien social des résidents. Chaque établissement fixe son règlement intérieur permettant aux familles et associations d'intervenir dans les établissements accueillant des personnes âgées dépendantes.
LA SOLUTION
Plusieurs études ont démontré que le nombre et la fréquence des visites familiales sont les mêmes lorsque la personne âgée vit en maison de retraite ou à domicile. Pour autant doit-on en conclure que les règles sont identiques ? Dans sa recommandation de bonnes pratiques (volet 3 :qualité de vie en Ehpad), l'Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (Anesm) insiste tout particulièrement sur le fait que les Ehpad sont à la fois les lieux de vie des résidents et les lieux de travail des professionnels dans lesquels les proches deviennent des visiteurs.
jeudi 3 mars 2016
La collection de l'Abbaye d'Auberive à la Halle Saint-Pierre
SORTIRAPARIS le 2 mars 2016 Par Maïlys C.
Amateurs d'art singulier, réjouissez-vous ! La Halle Saint-Pierre présente, du 30 mars au 26 août 2016, la très belle collection de l'Abbaye d'Auberive.
Située non loin de la ville de Dijon, l'Abbaye d'Auberive possède une histoire très charmante ; plutôt, c'est celle de son propriétaire, Jean-Claude Volot, qui mérite le coup d'oeil. Voilà un homme qui, après une formation d'ingénieur, a très bien réussi dans la vie. Il a donc, au fil des années, utilisé son argent dans une collection d'art brut et d'art singulier d'une incroyable richesse, qu'il a ensuite exposée dans la très belle abbaye d'Auberive. Remarquable autant pour ses pommiers que pour sa petite rivière, elle a vu passer des streets artists du monde entier entre deux expositions d'art actuel ; la religion y a été remplacée par l'art le plus fou, et c'est génial.
«En un mot, c’est LA collection!»
SUISSE
Arts visuelsAu moment où la frénésie pour l’Art Brut gagne le monde, l’institution lausannoise joue plus que jamais son rôle de pilier et de repère historique.
Dijon : la 4e biennale d'art singulier est à découvrir du 4 mars au 3 avril
Bourgogne
- Patricia Marty
- Publié le 01/03/2016
- Elle a pour objectif de favoriser l’insertion et le lien social par la création et l’accompagnement de projets artistiques. Elle est en lien avec les acteurs culturels, sanitaires et sociaux de la région, en particulier le centre hospitalier de la Chartreuse.
Dans l'Yonne, par exemple, le Grenier à Sel d’Avallon a accueilli l’artiste avallonnais Jean-Yves Chevilly, qui a accompagné des habitants de la ville et des alentours pourréaliser une œuvre collective. Pendant cinq jours, différents groupes se sont succédé à l’atelier et chacun a apporté sa touche personnelle à l’œuvre, en continuant ce que le précédent avait commencé.
Détournements : l'exposition d'Art Brut à voir au château de Seneffe
BELGIQUE Christine Borowiak 27 février 2016
Il vous reste 1 semaine pour aller voir l'exposition Détournements au Château de Seneffe. Il s'agit de la 3 ème triennale d'Art hors normes organisée par le "groupement louviérois d'inclusion". Ces oeuvres sont réalisées par des personnes handicapées mentales provenant de sept institutions belges. Trois musées belges abritant des collections d'Art Brut ont également prêté des oeuvres le temps de l'exposition.
SONDAGE Une France empreinte de la culture du viol
Une récente enquête démontre à quel point le viol reste un crime minoré, voire banalisé, au sein de la société.
A quelques jours de la rituelle journée de la femme - toujours le 8 mars -, voilà un sondage qui envoie dans l’atmosphère un écœurant parfum de clichés et d’idées erronées qu’on espérait enfin évaporé. Alors que le viol est reconnu par la loi comme un crime depuis plus de trente ans, qu’il mobilise contre lui sans relâche associations, plans gouvernementaux, campagnes, quatre Français sur dix estiment toujours que la responsabilité du violeur est atténuée si la victime a une attitude provocante (une jupe courte ?). Voilà encore que pour plus de la moitié de la population (61 % de Français, 65 % de Françaises) un homme a plus de mal «à maîtriser son désir sexuel qu’une femme». Et que perdure le mythe du violeur inconnu dans une rue sombre quand la plupart des viols sont commis par des proches.
Sérieux ? L’enquête réalisée par Ipsos (1) pour l’association Mémoire traumatique et victimologie constitue, en tout cas, la première photographie - navrante - des «représentations sur le viol et les violences sexuelles».
mercredi 2 mars 2016
Téléconsultations : AXA revendique « plusieurs centaines d'appels d'assurés par semaine »
Didier Weckner, directeur délégué d'AXA France en charge de la santé et des assurances collectives, a annoncé que le service de téléconsultations de sa compagnie recevait« plusieurs centaines d'appels par semaine ». «La tendance est à la hausse mais il est difficile de connaître le taux d'accélération d'ici un an ou le nombre de médecins dont nous aurons besoin », a-t-il expliqué, lors d'un échange organisé à Paris par Nile consultants.
Foucault entre psychanalyse et psychiatrie « Reprendre la folie au niveau de son langage »
parElisabetta Basso
Centro de Filosofia, Universidade de Lisboa
Centro de Filosofia, Universidade de Lisboa
Résumé
Français
Cet article a pour but d’analyser la position qu’occupe la psychanalyse dans l’œuvre de Michel Foucault au moment du dépassement, opéré par le philosophe entre les années cinquante et les années soixante, de son adhésion initiale au programme de la psychiatrie existentielle vers l’élaboration de son archéologie.
Internement à vie : «Les gens estiment qu’ils doivent être assurés contre le risque du crime»
SUISSE 03.03.2016
Propos recueillis par Fati Mansour
Responsable du Centre d’expertises psychiatriques du CHUV, le Dr Philippe Delacrausaz analyse la problématique de l’incurabilité et répond à ceux qui pensent pouvoir prédire l’avenir, à la veille du procès de Claude D.
PHILIPPE DELACRAUSAZ Le Dr Philippe Delacrausaz, spécialiste lausannois de l’évaluation des risques et habitué des tribunaux, dirige le Centre d’expertises psychiatriques, au CHUV, et préside la Société suisse de psychiatrie forensi-que. Il participe aussi à une formation dans le domaine des expertises pénales.
© 24 Heures / Gérald Bosshard
Propos recueillis par Fati Mansour
Responsable du Centre d’expertises psychiatriques du CHUV, le Dr Philippe Delacrausaz analyse la problématique de l’incurabilité et répond à ceux qui pensent pouvoir prédire l’avenir, à la veille du procès de Claude D.
Le procès très attendu de Claude D., accusé d’avoir assassiné la jeune Marie, doit s’ouvrir le 7 mars devant le Tribunal criminel de la Broye et du Nord vaudois. Cette affaire va forcément raviver le débat sur l’internement à vie. Cette mesure extrême, acceptée en votation populaire, est réservée aux personnes très dangereuses et pour toujours inaccessibles à un traitement. Le prévenu, qui a récidivé après avoir purgé une longue peine, est dépeint comme un psychopathe par les deux experts de l’affaire. Ceux-ci sont toutefois divisés sur la durée du sombre pronostic. Face au risque, quelles sont les limites de la science et les attentes de la société? Le point avec Philippe Delacrausaz, responsable du Centre d’expertises psychiatriques du CHUV et président de la Société suisse de psychiatrie forensique.
A votre avis, un expert peut-il conclure à une incurabilité à vie?
Parvenir à un tel pronostic paraît très difficile dans le cas des troubles psychiques, car il y a toujours une part d’évolution qui dépend de multiples facteurs. Même dans le cas de pathologies sévères et susceptibles d’être chroniques, comme la schizophrénie, on ne peut pas affirmer que la personne va toujours en souffrir ou qu’elle ne pourra pas être soignée pour le restant de ses jours.
A votre avis, un expert peut-il conclure à une incurabilité à vie?
Parvenir à un tel pronostic paraît très difficile dans le cas des troubles psychiques, car il y a toujours une part d’évolution qui dépend de multiples facteurs. Même dans le cas de pathologies sévères et susceptibles d’être chroniques, comme la schizophrénie, on ne peut pas affirmer que la personne va toujours en souffrir ou qu’elle ne pourra pas être soignée pour le restant de ses jours.
Marisol Touraine promet d'annoncer "dans quelques semaines" un dispositif d'accompagnement des GHT
"J'annoncerai dans quelques semaines le dispositif d'accompagnement des groupements hospitaliers de territoire (GHT) et je suis certaine que tout le monde s'y retrouvera." C'est en ces termes que la ministre des Affaires sociales et de la Santé a tenté, ce 1er mars dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, de rassurer des acteurs de la santé particulièrement remontés par le dernier jet du projet de décret constituant ces groupements. GHT XXL, dialogue de sourds, surréglementation... Les critiques n'en finissent pas, il est vrai, de fuser depuis quelques jours dans les rangs hospitaliers, directeurs et FHF en tête (lire ci-contre). "Chacun fait valoir ses intérêts, ce qui est normal. [...] L'objectif est non pas de créer un carcan de réglementation [...] mais de permettre l'expression des projets médicaux avec les professionnels de santé, les établissements et les directeurs", a insisté Marisol Touraine, questionnée sur le sujet par le député Les Républicains Jean Leonetti (Alpes-Maritimes). La ministre s'est d'ailleurs vu remettre fin février le rapport final de la mission menée par le Dr Frédéric Martineau et Jacqueline Hubert, avec des éléments qui doivent théoriquement servir de boîte à outils pour la mise en œuvre des GHT. La publication de ces recommandations est désormais du ressort du ministère.
mardi 1 mars 2016
Psychologie : des mythes en miettes
« Faire le ménage. » Débarrasser la psychologie des mythes qui encombrent son histoire et brouillent son image. Telle est l’entreprise poursuivie par Kotaro Suzuki (université de Niigata, Japon) et Jacques Vauclair (université d’Aix-Marseille). Les deux psychologues expérimentaux unissent leurs forces pour récrire quelques-unes des pages les plus célèbres de leur discipline, qui sont aussi les plus trompeuses.
Des épisodes qui façonneraient de façon subliminale la façon dont elle est perçue par le grand public. Pour eux, il importe d’effacer ces souvenirs-écrans avant d’inviter les curieux « à venir y voir de plus près et découvrir les véritables avancées de la psychologie scientifique ».
Cette discipline a déjà une grande et longue postérité, rappellent-ils, contrairement à ce que laisse croire la formule ressassée de l’Allemand Hermann Ebbinghaus – « la psychologie a un long passé, mais une courte histoire ». Elle a donc eu tout le temps d’accumuler des résultats erronés, de connaître des changements de paradigmes, d’épouser des modes et de refléter l’époque. Les différents cas d’école présentés sont replacés dans ces contextes historiques, sans oublier les motivations individuelles des psychologues.
Le Parlement adopte définitivement une proposition de loi pour renforcer la protection de l’enfant
Le Monde.fr avec AFP |
Le Parlement a définitivement adopté, mardi 1er mars, par un ultime vote de l’Assemblée nationale, une proposition de loi d’origine sénatoriale visant à renforcer la protection de l’enfant, notamment pour stabiliser davantage le parcours des enfants placés sous la protection de l’Aide sociale à l’enfance (ASE).
Expertises judiciaires : les psychiatres s'impatientent de la parution d'un décret relatif à leur statut
Coline Garré 01.03.2016
Les psychiatres experts judiciaires s'inquiètent de la parution promise, mais non encore effective, d'un décret qui viendrait abroger celui du 30 décembre 2015. En excluant les praticiens hospitaliers de la liste des collaborateurs occasionnels du service public (COSP), rattachés au régime général de Sécurité sociale, le texte de décembre les fait relever automatiquement du régime des travailleurs indépendants. Ce qui aboutit à une baisse de 20 à 40 % de leurs revenus, calculent-ils, puisqu'ils seraient obligés de payer des cotisations supplémentaires sans qu'il y ait, en face, de revalorisation de leur rémunération. Un changement qui avait provoqué leur colère et un appel au boycott.
75 personnalités, dont Bernard Kouchner, signent un appel pour le droit à l'euthanasie
01.03.2016
« Notre mort nous appartient et nul n’a le droit, au moment où notre vie ne sera plus que de la survie, de décider pour nous-mêmes et de nous imposer des choix qui ne seront pas les nôtres.» Les partisans de la légalisation du droit à l’euthanasie ne baissent pas les bras. Même si dans le contexte actuel de récente promulgation de la loi Claeys-Léonetti, tout indique que la donne ne devrait pas changer avant la fin du quinquennat, l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD) tente un nouveau coup médiatique pour faire avancer sa cause.
Les échecs d’adoption, un tabou douloureux
LE MONDE | | Par Gaëlle Dupont
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« Je vais te tuer ma fille parce que tu nous pourris la vie. » Celle qui a écrit ces mots sourit timidement. Elle témoigne sous un nom d’emprunt et porte une perruque pour ne pas être reconnue. « C’est tellement honteux d’écrire ça », s’excuse Judith Norman. Elle dit être une« mauvaise mère » : c’est le titre de son livre, paru le 10 février aux éditionsLes liens qui libèrent(224 pages, 17, 50 euros). Elle a commencé ce journal intime le jour des 32 ans de Mina, sa fille adoptive, après une énième scène, au cours de laquelle la jeune femme a assommé sa mère, aujourd’hui âgée de 68 ans.
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