Marie-Pierre Genecand Publié lundi 1 février 2021
SUISSE
Pour Dominique Eberlin, coach scolaire à Genève, le 10% des Suisses concernés ont de plus grandes capacités mentales que la moyenne et doivent apprendre à mieux valoriser ces prouesses de leur cerveau
Certains voient les objets en mouvement, c’est-à-dire qu’ils perçoivent toutes leurs facettes simultanément. D’autres entendent avec une telle acuité que, depuis l’extérieur d’une maison, ils peuvent repérer le bourdonnement d’une TV. D’autres encore sont si sensibles sur le plan affectif qu’ils captent les moindres changements d’humeur de leur entourage.
Qu’il s’agisse de dyslexie visuelle, auditive ou kinesthésique, Dominique Eberlin, coach scolaire, est formelle: considérée comme un handicap, cette particularité du cerveau est en réalité le fruit «d’un supplément de compétence mentale». L’ennui? Ce flot d’informations est compliqué à restituer conformément aux attentes de l’école et de la société. Dans Découvrir les atouts de la dyslexie… et en jouer, (Ed. Chronique sociale), l’ex-enseignante explique comment tirer parti de ces qualités.
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