Par Bartolomé Simon
Le 29 juillet 2019
Le 29 juillet 2019
Au départ, elle a hésité. « Ce n'est pas dans ma nature de me montrer », reconnaît Samira, d'une voix douce. Mais cette infirmière de 45 ans nous reçoit finalement à son domicile de Boissy-Saint-Léger. Elle a besoin de s'exprimer. « Je veux être sûre que le ministre de l'Intérieur lise ma lettre », justifie-t-elle. Un courrier dans lequel elle dénonce l'« injustice » de sa situation.
Le 4 juin, une mauvaise nouvelle atterrit dans sa boîte aux lettres . La préfecture du Val-de-Marne l'informe que sa demande de naturalisation est ajournée de deux ans. Motif : l'infirmière aurait dépassé le nombre d'heures légal de travail, en cumulant trois emplois dans deux cliniques et à l'hôpital intercommunal de Créteil.
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