Pascal ? 781 fragments qui hantent la littérature française et notre langage courant : Le cœur a ses raisons que la raison ne connait pas ; L’homme n’est ni ange ni bête et le malheur fait que qui veut faire l’ange, fait la bête ; Le silence éternel des espaces infinis m’effraie ; L’homme est un roseau pensant… Qui ne les connait pas ?
Mais Pascal est bien plus que la somme de toutes ses citations.
Cet « effrayant génie » comme le qualifiait Chateaubriand, est un grand mathématicien, l’inventeur de la première machine à calculer, le père lointain, dit Michel Serres dans sa dernière interview pour Philosophie magazine, de cette « pensée algorithmique qui l’emporte sur la pensée conceptuelle ».
Il est surtout, affirme André Comte-Sponville, le « plus grand penseur tragique ».
[...] Le psychanalyste Michel Schneider livre son diagnostic sur l’angoisse du néant qui saisit le philosophe de Port Royal lorsqu’il parle de Dieu : « Ce n'est pas la nature qui a horreur du vide, c'est Pascal ».
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