Paris, le samedi 6 janvier 2018 – Les polémiques sur l’apparente insuffisance des gynécologues médicaux sont récurrentes. A la faveur du vieillissement de l’ensemble des médecins libéraux, elles ne devraient qu’être plus fréquentes. Le dernier épisode en date est né d’une enquête conduite par le Monde s’inquiétant : « Le nombre de gynécologues qui font du suivi médical a chuté de 31 % en sept ans. Depuis 2010, il est passé de 1 648 à 1136 et pourrait atteindre 531 d’ici à 2025». Pour le quotidien vespéral, la situation est fortement dommageable pour la santé des femmes, dont certaines renonceraient à se soigner faute d’accès rapide à un gynécologue et qui plus est à un gynécologue installé en secteur 1.
Et les généralistes dans tout ça ?
La dénonciation n’a pas laissé indifférents les syndicats de médecins généralistes et de sages-femmes qui ont tenu à rappeler que loin d’être abandonnées, les femmes françaises pouvaient recourir et recourent régulièrement à leur service. Se faisant le porte-parole de ces praticiens, Martin Winckler affirme d’ailleurs sur son blog qu’aujourd’hui la plupart des femmes ne consultent jamais de gynécologues, mais se font prescrire la pilule par leur médecin généraliste et voient leur grossesse (non pathologique) suivie par des sages-femmes.
Plus affreux, sales et méchants que les autres ?
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