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vendredi 5 janvier 2018

La psychiatrie publique, parent pauvre de la médecine, traverse en France un malaise profond

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 05/01/18

À l’entrée principale de l’établissement Guillaume-Régnier, dans la capitale bretonne, le ton est donné : « hôpital sans lit », « redonnons du sens à notre travail », « souffrance au travail », figurent parmi les nombreuses banderoles accrochées aux grilles.
Les pathologies relevant de la psychiatrie sont en France au troisième rang des maladies les plus fréquentes, après le cancer et les maladies cardio-vasculaires. Entre un dixième et un cinquième de la population risque d’être atteint par un trouble mental à un moment quelconque de la vie, selon le rapport de la Cour des comptes de 2011.
Pour la ministre de Santé Agnès Buzyn, « la santé mentale est un enjeu important des besoins de santé des Français ». « Cette discipline a été un peu trop délaissée ou mise à l’écart ces dernières années », a-t-elle affirmé jeudi 4 janvier à l’AFP. Malgré un constat unanime, les acteurs du secteur se sentent abandonnés par l’État.
« On n’en peut plus », déplore Jean-Pierre Salvarelli, membre du bureau national du syndicat des psychiatres des hôpitaux (SPH) et chef de pôle au CH du Vinatier près de Lyon. Il est l’un des signataires de l’appel des psychiatres et médecins pour dénoncer une dégradation de la prise en charge des patients et la « tyrannie des économies comptables », en février 2017.

Entrer en résistance


Des praticiens du CH de Montfavet près d’Avignon se sont associés en avril à leurs collègues lyonnais et plusieurs mouvements de grève ont émergé ces derniers mois, notamment à Rennes, Allonnes (Sarthe), Amiens (Somme), Bourges (Cher) et Cadillac (Gironde).

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