Par Caroline Guignot 31 juil. 2017
L’espérance de vie des personnes atteintes de schizophrénie est plus faible que celle de la population générale, notamment du fait d’un risque cardiovasculaire accru. La fréquence du syndrome métabolique lié à la maladie est impliquée dans ce constat. Bien que le lien entre schizophrénie et syndrome métabolique ne soit pas encore totalement élucidé, il est évident que la prise rapide de poids liée à l’initiation du traitement antipsychotique est impliquée. Quelques travaux ont déjà décrit une prise de poids supérieure en cas de traitement par les molécules de deuxième génération par rapport à celles de première génération. Mais il reste à mieux déterminer les facteurs associés à cette prise de poids afin de proposer une approche préventive et une prise en charge adaptée. Une analyse longitudinale de la cohorte du réseau national de centres experts des troubles schizophréniques FACE-SZ vient d’être publiée ; elle se propose d’évaluer la prévalence du syndrome métabolique et de déterminer les paramètres biologiques et les facteurs prédictifs modifiables ou non modifiables associés à la prise de poids.
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