Il est «rarissime» qu’un attentat s’explique exclusivement par l’état mental de son auteur, mais il y a peu de jihadistes «bien dans leur peau», estime le psychiatre Daniel Zagury, expert près des tribunaux en France, après une tentative d’attaque à la tour Eiffel par un homme hospitalisé d’office.
Q: Y a-t-il un lien avéré entre la commission d’attentats et les troubles psychiatriques ?
R: «Les malades mentaux qui commettent un acte de terrorisme exclusivement en rapport avec leurs maladies sont très, très rares - dans ce cas-là on parle d’abolition du discernement. Il y a des situations où la psychiatrie a une certaine place, essentiellement pour décrire des sujets: des impulsifs, des délinquants... La troisième catégorie, ce sont les gens qui n’ont pas de pathologie.
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