Les gens vivant en rue souffrent de plus en plus souvent de problèmes psychiatriques. Ils seraient 20% au moins à souffrir de problèmes mentaux.
C’est un véritable souci pour les professionnels de la santé de pouvoir les soigner car ces personnes vont et viennent. Et il est parfois difficile de les capter pour les diriger vers un centre de santé.
A Charleroi, on est très conscient de cette problématique.
C’est un véritable souci pour les professionnels de la santé de pouvoir les soigner car ces personnes vont et viennent. Et il est parfois difficile de les capter pour les diriger vers un centre de santé.
A Charleroi, on est très conscient de cette problématique.
Le Relais Santé existe depuis plusieurs années pour aider justement les » sans domicile fixe » en souffrance. La directrice, le docteur Irène Kremers, est en première ligne pour ces cas particuliers: « Oh il arrive souvent qu’on ait des inquiétudes pour des personnes qui ont des comportements pour lesquels on a une suspicion de souffrance psychique et de pathologie psychiatrique. Parfois ce sont des travailleurs d’autres réseaux, de l’accueil de jour, de l’abri de nuit, les travailleurs de rue, qui font appel à nous et qui nous demandent de rencontrer telle ou telle personne parce qu’une inquiétude existe au sujet de cette personne-là. Dans ce cas, le médecin du Relais Santé se fait une opinion et lui prescrit un traitement ou pas. Il faut aussi savoir que, lors d’un traitement proposé et non imposé, le traitement est gardé au Relais Santé et que l’infirmière le délivre par quantité limitée avec une explication par rapport à ce traitement. Cela évite parfois de proposer l’hospitalisation lorsque c’est possible et acceptable. »
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