MARIE BARBIER . 9 MAi 2017
Cinq ministères ont signé, vendredi, un accord avec Médecins du monde destiné à offrir une alternative à l’incarcération des condamnés souffrant de troubles psychiatriques.
C’est une première en France : l’association Médecins du monde a signé, vendredi dernier, un protocole d’engagement avec cinq ministères pour « offrir une alternative à l’incarcération des personnes souffrant de troubles psychiatriques sévères par le logement et le suivi intensif ». Les chiffres, bien que très mal connus, sont sidérants : selon un rapport de 2014, entre 20 et 30 % des détenus souffrent de troubles psychologiques dans les prisons françaises (schizophrénie, maniaco-dépression, paranoïa, troubles bipolaires, etc.).
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