SOCIÉTÉ
Fille-garçon, garçon-fille… Maëva a 17 ans et elle a choisi son prénom féminin dès l’âge de 10 ans. Elle fait partie d’une nouvelle génération d’adolescents transgenres qui parviennent à affirmer plus vite leur identité. Une transition difficile mais plus impossible, facilitée par le Web, l’échange d’expériences et des parents moins isolés.
Sauf chez quelques couples un peu old school préférant garder la surprise, c’est à l’échographie du deuxième trimestre que ça se passe. Une inspection ciblée du fœtus permet de trancher la question cruciale. Alors, alors ? «C’est un garçon !» Les heureux parents sourient bêtement, et peuvent enfin lancer la commande de 45 faire-part bleu ciel, 5 rouleaux de papier peint avec des astronautes et un intense brainstorming pour départager «Lucas» de «Corentin». C’est réglé comme du papier à musique… Enfin, jusqu’au jour où Lucas, du haut de ses trois pommes, annoncera à ses vieux qu’il y a erreur sur le diagnostic : il est une fille. Depuis toujours.
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