Près d'une centaine d'agents hospitaliers ont investi l'agence régionale de santé, exigeant le déblocage de crédits gelés.
Entre 80 et 100 salariés de l’hôpital psychiatrique de Rennes, exigeant le déblocage au bénéfice de la psychiatrie en Bretagne de crédits gelés, ont investi jeudi l’Agence régionale de santé (ARS), a-t-on appris de sources syndicale et policière.
Selon le syndicat SUD, les crédits gelés s’élèvent à près de 8 millions d’euros. «Les dotations budgétaires identiques à celles de 2013 ont pour effet de mettre tous les établissements en déficit», affirme le syndicat qui cite le chiffre de 2 millions d’euros de déficit prévisionnel pour le Centre Hospitalier Guillaume Régnier (hôpital psychiatrique) de Rennes.
«Les directions entendent combler ce manque de financement en supprimant des postes de contractuels (suppressions de RTT) et en ralentissant la progression des salaires, synonymes de perte de revenus considérables sur une carrière», explique le syndicat. A l’issue d’une réunion de l' intersyndicale Sud, CGT et CFDT de l’hopital Guillaume Régnier avec le directeur adjoint de l’ARS, et le refus de ce dernier de débloquer les crédits supplémentaires demandés, une centaine de salariés ont envahi les locaux de l’ARS.
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