Anorexie mentale : bientôt un numéro vert ?
Une fréquence plus importante chez les ados, un âge plus précoce et un diagnostic tardif : des députés PS veulent une meilleure prise en charge de l’anorexie.
Été, soleil, maillots : c’est la saison des régimes. Et si tout régime ne conduit pas d’office dans le mur de l’anorexie, la plupart des anorexiques ont commencé par un régime. «Avant de se laisser piéger», comme en témoigne Françoise Lievens (lire notre interview), fondatrice de l’association AnoréVie.
Un piège d’autant plus insidieux qu’il est occulté par une majorité de patients : l’anorexie se caractérise en effet, entre autres, par une non-reconnaissance de la maladie.
Même chez les enfants
Combien de patients? On ne dispose malheureusement pas de données objectives en Belgique. Mais en extrapolant des études réalisées notamment aux Pays-Bas, on peut estimer que plus de 400 nouveaux cas se déclarent chaque année en Wallonie chez les jeunes de 10 à 19 ans (1 260 en Belgique).
« La fréquence de l’anorexie mentale augmente chez les adolescents et des troubles apparentés à l’anorexie mentale touchent des individus de plus en plus jeunes (de plus en plus d’enfants de moins de 12 ans manifestent des comportements à risques, NDLR)», rapporte Graziana Trotta, primo-signataire d’une proposition de résolution déposée avec ses collègues Olga Zrihen et Marc Bolland.
Les trois députés socialistes wallons demandent la création d’un numéro vert spécifiquement dédié à l’anorexie mentale, à la boulimie et aux troubles apparentés.
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