Après la parution, hier, à l'initiative de l'Ordre National des Infirmiers, d’une enquête faisant état de l’inquiétude de la profession concernant la qualité et la sécurité des soins, la Haute Autorité de Santé (HAS) publie aujourd’hui un guide de bonnes pratiques, en 5 étapes, afin d’améliorer la sécurité des soins en établissement hospitalier. Loin d’être une réponse aux questions et aux angoisses d’une catégorie socio-professionnelle épuisée, le rapport propose la mise en place d’une méthodologie précise et cadrée…
L’enquête nationale, auprès de 21 000 infirmières et infirmiers, dévoilée hier par l’Ordre National des Infirmiers, montre qu’un infirmier sur deux estime qu’il ne peut actuellement assurer une sécurité des soins optimale à ses patients. Les causes de cette situation sont multiples. Qu’ils soient salariés du secteur public ou du secteur privé, tous sont unanimes : surcharge de travail, stress, épuisement, manque de matériel et moyens inadaptés sont les principaux facteurs responsables de cet état de fait.
N’ayant pas eu accès à cette dernière étude, la HAS s’est appuyé, sur les données de la précédente Enquête Nationale sur les Evénements Indésirables liés aux Soins (ENEIS) datant de 2009, pour mettre au point une méthodologie qui a pour objectif de sécuriser les soins en secteur hospitalier. En effet, sur les 275 000 à 395 000 événements indésirables graves recensés par an, plus d’un tiers seraient évitables. «Il était donc nécessaire », estime la HAS, « d'élaborer certaines règles pour mieux appréhender et mieux analyser les situations à risques afin de limiter leur effets sur les patients. »
La plupart des outils de méthodologie proposés par la HAS ont déjà été testés sur le terrain. Ils ont servi de catalyseur et ont permis aux équipes hospitalières de mettre en place leur propre système de prévention des événements indésirables, adapté à leur établissement.
Au final, le guide a été composé de 24 fiches techniques permettant au personnel hospitalier de gérer au mieux les risques au sein de l'établissement.
Dans le contexte actuel des élections présidentielles, particulièrement tendu, où une large part des infirmiers est loin d’être satisfaite des réformes réalisées, le souhait de la plupart d’entre eux est de participer à l’évolution de leur métier, plutôt que suivre un certain nombre de directives. Le souci d’améliorer les conditions de soins reste central pour ces professionnels de la santé.
N’ayant pas eu accès à cette dernière étude, la HAS s’est appuyé, sur les données de la précédente Enquête Nationale sur les Evénements Indésirables liés aux Soins (ENEIS) datant de 2009, pour mettre au point une méthodologie qui a pour objectif de sécuriser les soins en secteur hospitalier. En effet, sur les 275 000 à 395 000 événements indésirables graves recensés par an, plus d’un tiers seraient évitables. «Il était donc nécessaire », estime la HAS, « d'élaborer certaines règles pour mieux appréhender et mieux analyser les situations à risques afin de limiter leur effets sur les patients. »
La plupart des outils de méthodologie proposés par la HAS ont déjà été testés sur le terrain. Ils ont servi de catalyseur et ont permis aux équipes hospitalières de mettre en place leur propre système de prévention des événements indésirables, adapté à leur établissement.
Au final, le guide a été composé de 24 fiches techniques permettant au personnel hospitalier de gérer au mieux les risques au sein de l'établissement.
Dans le contexte actuel des élections présidentielles, particulièrement tendu, où une large part des infirmiers est loin d’être satisfaite des réformes réalisées, le souhait de la plupart d’entre eux est de participer à l’évolution de leur métier, plutôt que suivre un certain nombre de directives. Le souci d’améliorer les conditions de soins reste central pour ces professionnels de la santé.
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