Hérault : un militant non violent placé en psychiatrie
Nous sommes dans l’Hérault, et ce monsieur est un militant, vieil opposant du maire de son village. Il a plus de 50 ans. Le mois dernier, il a manifesté «par une action non violente son opposition à un projet de déclassement d’une zone Natura 2000 dans sa commune», selon la Ligue des droits de l’homme. Il s’est ainsi enchaîné à un puits. Depuis ? Il a été hospitalisé d’office en psychiatrie. Au motif qu’il présentait des troubles mentaux «qui compromettent la sûreté des personnes ou portent atteinte, de façon grave, à l’ordre public, troubles qui se manifestaient par des propos désobligeants et insultants». Ce sont les pompiers, avec le médecin, qui ont proposé au maire cette solution. Et comme ensuite cela se passait mal, le militant étant agité et ne voulant pas de médicaments, il a été mis en chambre d’isolement. Ainsi va la garde à vue psychiatrique. «C’est cela qui s’est passé : l’utilisation de la psychiatrie à des fins politiques», a dénoncé le Collectif des 39 contre la nuit sécuritaire.
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