L’impossible évaluation de la psychanalyse.
08 Avril 2012 Par Marc Tertre
La crise de la psychanalyse est patente Elle est rendue visible d’abord par des publications à grand tirage qui donnent un bilan extrêmement négatif de son action et des bases sur lesquelles elle s’est construite (comme le « livre noir de la psychanalyse » et l’ouvrage de Michel Onfray « le crépuscule des idoles ». Mais elle est aussi rendue possible par une balkanisation forcenée de ses différents courants qui offrent prise aux attaques d’un courant qui entend remettre la psychiatrie sur des rails positivistes d’une raison calculante qui remplace les incertitudes de l’inconscient et de la pulsion par les méthodes éprouvées de la normalisation des processus sous contrôle de nos gènes, et de nos humeurs chimiques. Ce processus s’exprime par la volonté des autorités scientifiques complice de ce processus de faire passer la discipline entre les « fourches caudines » de l’évaluation, d’une certaine évaluation.
Les difficultés et les non dits de l’évaluation comme processus « constituant » (l’évaluation est en effet censée fonder la justification et l’autorité d’une pratique « scientifique ») sont alors passés sous silence. Ainsi la question de sa validité et de la portée de cette évaluation sont elles négligée au profit d’une conception opérationnelle et calculatoire de l’action qui fait de l’évaluation comme mesure et comme norme une arme de guerre pour une certaine conception de la société, des processus psychiques ou de la santé mentale… C’est précisément l’enjeu politique en cours dans cette question
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